en fait on retrouve l'expression "main invisible" une seule fois dans tout son livre Recherches sur la nature et les caues de la richesse des nations. Cette idée d'une main invisible qui guide l'action était d'ailleurs présente chez des prédecesseurs de Smith. En fait ce sont surtout certains commentateurs qui en ont fait l'apanage de Smith
Défense de l'état-providence
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SagesseLiberale C'est le cas sur les marchés très concurrentiels. Vous plaidez donc pour plus de concurrence?
Pour la concurrence au sens de Smith,
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SagesseLiberale Mais encore? Etes-vous bien certain de maîtriser votre sujet?
entre autre système dans lequel chaque individu est libre d'accepter ou refuser un emploi, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui notamment avec la peur du chômage et les contraintes économiques qui pèsent sur les individus
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SagesseLiberale Grotesque. Les individus n'ont jamais été aussi libres de ne pas travailler dans toute l'histoire de l'humanité, grâce aux revenus d'assurance (allocations chômage etc.) et d'assistance (RSA and co).
étant donné la pauvreté dans laquelle ces personnes se trouvent, il est grotesque de parler de liberté
ceci dit, cette protection sociale est un progrès
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SagesseLiberale Et elle est l'enfant de la répartition des richesses créées par...le capitalisme. Merci le capitalisme.
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SagesseLiberale Encore merci le capitalisme.
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SagesseLiberale Sans oublier qu'il n'y a que 29 millions d'actifs en France, tous les autres ne travaillent pas ou plus, qu'ils soient étudiants, retraités, femme au foyer etc.
Tout cela encore une fois, grâce aux richesses créées par le capitalisme. Merci le capitalisme.
courbe extrêmement discutable puisqu'elle repose sur des données acquises par des méthodologie différentes, elle part de 1800 alors que cette période est une période de colonisation qui a vu l'expropriation des populations et mécaniquement une hausse de la pauvreté. Le choix de 2$ par jour pour mesurer l'extrême pauvreté est discutable puisqu'il y a plus de personnes qui souffrent de la faim que de personnes à 2$ par jour ce qui signifierait qu'il y a des personnes sous-nutrie qui ne seraient pas pauvres !
Quant à la protection sociale, c'est une mauvaise interprétation de dire qu'elle vient après la production capitaliste. D'abord une partie de la protection sociale est elle-même productrice (métiers du soins, éducation, par exemple), elle fait vivre une production marchande (matériel médical par exemple), quant aux allocations versées elles sont quasiment immédiatement réinjectées dans la consommation, augmentant ainsi la demande pour les entreprises
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Je souhaiterais tordre le cou à une idée encore trop largement répandue selon laquelle le secteur public serait un ogre bureaucratique qui engloutirait des sommes folles contrairement au secteur privé qui, lui, limiterait les dépenses de bureaucratie au strict minimum. Privatiser serait alors la meilleure solution pour améliorer l’efficacité des services toujours sous administration publique. C’est cette croyance que je me propose d’infirmer à l’aide d’un contre-exemple que j’ai constaté de manière fortuite à l’occasion de la crise dite du COVID-19.
Assurance santé : le système public vainqueur par KO
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S’il est un secteur qui aiguise bien des appétits c’est celui de l’assurance santé. Certains, par idéologie ou par opportunisme, rêvent de le voir très largement privatisé et même complètement pour les libertariens les plus extrêmes. Ils justifient cela en prétendant qu’un système de santé privatisé serait mieux géré et plus performant. Qu’en est-il dans la réalité ?
Les données de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) sont sans appel. Lorsque vous comparez les systèmes d’assurance publique avec ceux d’assurances privées, relativement à ce que l’OCDE nomme « les dépenses de gouvernance , administration du système de santé et des financements », vous vous apercevez que dans plus de 80 % des cas (sur 25 systèmes) la part consacrée aux dépenses de bureaucratie est plus faible dans le cas d’une assurance publique (ou de sécurité sociale) que dans le cas d’une assurance privée (obligatoire ou facultative). En outre, l’écart est, dans la plupart des cas, très marqué. Ci-dessous, un graphique présentant quelques cas dont la France.
On pourrait me faire la critique suivante : au sein de chaque pays je comparerais des régimes trop différents pour ne pas biaiser la comparaison. Cette critique repose sur l'idée que les coûts bureaucratiques seraient des coûts fixes et que les régimes publics brasseraient des sommes d'argents bien plus élevés que les régimes privés (par exemple la totalité des remboursements opérés par le public serait très supérieure à celle du privé), la conséquence serait que la part des dépenses bureaucratiques serait bien plus faible pour les régimes publics.
Je pourrais discuter sur : doit-on considérer les dépenses bureaucratiques comme des coûts fixes ou à quel point sont-elles fixes (plus il y a de remboursements, plus il y a de dossiers à traités) ? Je ne le ferais pas car ça a peu d'intérêt, je veux bien concéder cette partie de la critique. C'est la conclusion tirée qui pose problème. En effet, loin de remettre en cause l'affirmation de supériorité du public sur le privé elle la renforce en montrant qu'il est plus efficace d'avoir un régime public unique qui permet des économies d'échelle et de consacrer beaucoup moins de dépenses à la bureaucratie par rapport aux sommes versées.
Voilà qui règle son compte au poncif de la supériorité du privé sur le public, propagé par trop d’éditorialistes et de commentateurs.
Intéressante étude, mais peut-on la transposer ailleurs? Je pense aux Conseils régionaux, aux communautés de commune, et à tous les organismes non astreints à la concurrence, qui gaspillent l'argent public. Exemple: Le Conseil Régional du Languedoc Roussillon, dont le siège rivalise avec le château de Versailles, alors que cette région est économiquement sinistrée. Murs couverts de marbre, fauteuils en cuir, bureaux (vides) de 40 m2, jet d'eau digne de celui du Lac Léman, canal d'un kilomètre de long, et j'en passe. Une PME gérée de cette manière ferait faillite en dix jours.
Mais la sécu, on est d'accord. Les américains dépensent beaucoup plus d'argent que nous pour la santé, mais sont classés en dessous du Sri Lanka en termes d'efficacité. Le plus drôle est que l'Obama Care reprenait le système instauré par Mitt Rodney dans son état. Mais même les démocrates ont fusillé le projet.
je suis globalement d'accord avec vous. Concernant les organismes publics qui dilapident, je pense que c'est moins une question de concurrence que de manque contrôle et toujours une trop faible impunité en matière de corruption ou d'abus de bien social
SagesseLiberale
En effet mais j'objecterai que les soins pris en charge par les différents régimes ne sont pas les même quand ceux ci coexistent.
En France, pour simplifier, les cas graves sont bien pris en charge par la sécurité sociale, les cas moins grave moins.
Les maladies graves coutent plus cher en remboursement que les maladies moins grave, or les frais de gestion dépendent plus du nombre de remboursement que de leur montant. Voilè qui peut expliquer au moins en partie le fait que les dépenses administratives rapportées au coût total soient plus faibles pour les systèmes publics obligatoires.
[supprimé] Mais encore? Etes-vous bien certain de maîtriser votre sujet?
Moi, je suis certain de maîtriser mon sujet, mais je ne me souviens plus lequel.
merci, c'est une remarque pertinente que je vais étudier
Poufpouf Moi, je suis certain de maîtriser mon sujet, mais je ne me souviens plus lequel.
En l'occurrence, il s'agit de "je"; un sujet très souvent mis en avant de nos jours!