Cent balles? Trois bouteilles de bon scotch, tout de même, de quoi faire le plein avant de rouler. Plus sérieusement, tout dépend du nombre de kilomètres parcourus. Celui qui bosse à 3 km de chez lui est largement gagnant. Si c'est 50 km, par contre... Pour mémoire, les taxes représentent plus de la moitié du tarif du carburant.
Défense de l'état-providence
Selon l'Union française des industries pétrolières (UFIP), dans 1,66 euro de litre de sans-plomb 95, il y a :
- 0,691 euro de TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques)
- 0,138 euro de TVA sur la TICPE
- 0,138 euro de TVA sur le produit
- 0,148 euro de coût de distribution
- 0,541 euro de coût du produit
Soit 96,7 centimes d'euro de taxes par litre (environ 58% du montant total)
Dans 1,56 euro de litre de gazole, il y a :
- 0,609 euro de TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques)
- 0,122 euro de TVA sur la TICPE
- 0,138 euro de TVA sur le produit
- 0,161 euro de coût de distribution
- 0,529 euro de coût du produit
Soit 86,9 centimes d'euro de taxes par litre (environ 56% du montant total)
Seconde source de revenu de l'état après la TVA.
LaVachequiRit Tu as oublié les 0.02 euro de bénéfice du distributeur! ;-)
Comme souvent, tu confonds les effets et les causes. Tu ne trouveras pas d’obèses dans les 8° ou 16° arrondissements de Paris. Ni dans les autres quartiers chics de toutes les villes du monde. Et si tu en rencontres, c’est que ce sont des femmes qui y travaillent comme femmes de ménage. Tu ne trouveras des obèses y résidant que dans les quartiers populaires.
L’obésité est, dans 97 % des cas, due à une mauvaise hygiène de vie, principalement alimentaire. Elle-même due à un manque de moyens financiers. Si le repas habituel est composé de charcuterie de bas de gamme et de frites, ou de pâtes, arrosé d’une saloperie type Coca, et si l’intéressé ne peut pas s’offrir l’abonnement à une salle de sports sérieuse, il ira vite vers le surpoids et encore plus vite vers l’obésité.
Si le repas habituel est composé d’une sole et de légumes verts, arrosé d’un verre de vrai bon vin, et que la personne concernée peut s’offrir un court de tennis l’après-midi, elle ne sera jamais obèse.
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Sargon C'est faux, absurde et malhonnête, et dénué de tout fondement scientifique. Il y a des diabétiques et des malades de toutes sortes dans les quartiers aisés que dans les quartiers moins aisés. Le seul département où je connaisse une déviation visible est le 9-3 et ce n'est pas la consommation de viande de porc qui est en cause, mais bien le thé à la menthe.
Pour Smith, à cause ou grâce à la concurrence, les profits doivent décroître à un niveau très bas, autrement dit suivre une dynamique inverse de celle du capitalisme.
en fait on retrouve l'expression "main invisible" une seule fois dans tout son livre Recherches sur la nature et les caues de la richesse des nations. Cette idée d'une main invisible qui guide l'action était d'ailleurs présente chez des prédecesseurs de Smith. En fait ce sont surtout certains commentateurs qui en ont fait l'apanage de Smith
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SagesseLiberale C'est le cas sur les marchés très concurrentiels. Vous plaidez donc pour plus de concurrence?
Pour la concurrence au sens de Smith,
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SagesseLiberale Mais encore? Etes-vous bien certain de maîtriser votre sujet?
entre autre système dans lequel chaque individu est libre d'accepter ou refuser un emploi, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui notamment avec la peur du chômage et les contraintes économiques qui pèsent sur les individus
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SagesseLiberale Grotesque. Les individus n'ont jamais été aussi libres de ne pas travailler dans toute l'histoire de l'humanité, grâce aux revenus d'assurance (allocations chômage etc.) et d'assistance (RSA and co).
étant donné la pauvreté dans laquelle ces personnes se trouvent, il est grotesque de parler de liberté
ceci dit, cette protection sociale est un progrès
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SagesseLiberale Et elle est l'enfant de la répartition des richesses créées par...le capitalisme. Merci le capitalisme.
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SagesseLiberale Encore merci le capitalisme.
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SagesseLiberale Sans oublier qu'il n'y a que 29 millions d'actifs en France, tous les autres ne travaillent pas ou plus, qu'ils soient étudiants, retraités, femme au foyer etc.
Tout cela encore une fois, grâce aux richesses créées par le capitalisme. Merci le capitalisme.
courbe extrêmement discutable puisqu'elle repose sur des données acquises par des méthodologie différentes, elle part de 1800 alors que cette période est une période de colonisation qui a vu l'expropriation des populations et mécaniquement une hausse de la pauvreté. Le choix de 2$ par jour pour mesurer l'extrême pauvreté est discutable puisqu'il y a plus de personnes qui souffrent de la faim que de personnes à 2$ par jour ce qui signifierait qu'il y a des personnes sous-nutrie qui ne seraient pas pauvres !
Quant à la protection sociale, c'est une mauvaise interprétation de dire qu'elle vient après la production capitaliste. D'abord une partie de la protection sociale est elle-même productrice (métiers du soins, éducation, par exemple), elle fait vivre une production marchande (matériel médical par exemple), quant aux allocations versées elles sont quasiment immédiatement réinjectées dans la consommation, augmentant ainsi la demande pour les entreprises
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Je souhaiterais tordre le cou à une idée encore trop largement répandue selon laquelle le secteur public serait un ogre bureaucratique qui engloutirait des sommes folles contrairement au secteur privé qui, lui, limiterait les dépenses de bureaucratie au strict minimum. Privatiser serait alors la meilleure solution pour améliorer l’efficacité des services toujours sous administration publique. C’est cette croyance que je me propose d’infirmer à l’aide d’un contre-exemple que j’ai constaté de manière fortuite à l’occasion de la crise dite du COVID-19.
Assurance santé : le système public vainqueur par KO
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S’il est un secteur qui aiguise bien des appétits c’est celui de l’assurance santé. Certains, par idéologie ou par opportunisme, rêvent de le voir très largement privatisé et même complètement pour les libertariens les plus extrêmes. Ils justifient cela en prétendant qu’un système de santé privatisé serait mieux géré et plus performant. Qu’en est-il dans la réalité ?
Les données de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) sont sans appel. Lorsque vous comparez les systèmes d’assurance publique avec ceux d’assurances privées, relativement à ce que l’OCDE nomme « les dépenses de gouvernance , administration du système de santé et des financements », vous vous apercevez que dans plus de 80 % des cas (sur 25 systèmes) la part consacrée aux dépenses de bureaucratie est plus faible dans le cas d’une assurance publique (ou de sécurité sociale) que dans le cas d’une assurance privée (obligatoire ou facultative). En outre, l’écart est, dans la plupart des cas, très marqué. Ci-dessous, un graphique présentant quelques cas dont la France.
On pourrait me faire la critique suivante : au sein de chaque pays je comparerais des régimes trop différents pour ne pas biaiser la comparaison. Cette critique repose sur l'idée que les coûts bureaucratiques seraient des coûts fixes et que les régimes publics brasseraient des sommes d'argents bien plus élevés que les régimes privés (par exemple la totalité des remboursements opérés par le public serait très supérieure à celle du privé), la conséquence serait que la part des dépenses bureaucratiques serait bien plus faible pour les régimes publics.
Je pourrais discuter sur : doit-on considérer les dépenses bureaucratiques comme des coûts fixes ou à quel point sont-elles fixes (plus il y a de remboursements, plus il y a de dossiers à traités) ? Je ne le ferais pas car ça a peu d'intérêt, je veux bien concéder cette partie de la critique. C'est la conclusion tirée qui pose problème. En effet, loin de remettre en cause l'affirmation de supériorité du public sur le privé elle la renforce en montrant qu'il est plus efficace d'avoir un régime public unique qui permet des économies d'échelle et de consacrer beaucoup moins de dépenses à la bureaucratie par rapport aux sommes versées.
Voilà qui règle son compte au poncif de la supériorité du privé sur le public, propagé par trop d’éditorialistes et de commentateurs.