Poufpouf
Tu n’es pas sérieux. Il y a aux USA, comme partout ailleurs, deux types de médecine et d’établissements de santé.
D’une part les établissements privés qui coûtent très cher, réservés aux patients dont les assurances personnelles peuvent payer de prix exorbitants pour les soins et les traitements. Ou dont la fortune personnelle permet de payer très cher les soins désirés.
Et d’autre part il y a des établissements publics, ou semi publics, subventionnés, dont tout ou une partie du budget dépendent de l’état ou/et, de subventions d’état, ou issues de fondations et associations privées. Et ces établissements doivent faire avec ce qu’ils ont.
En langage vernaculaire courant, il y a donc une médecine pour les riches, et une pour les pauvres. Comme partout sur la planète. Sauf que dans certains pays, l’Amérique du Nord et certains pays défavorisés ou carrément du Tiers Monde, cette différence est plus accentuée.
Mais au niveau des possibilités médicales et du niveau potentiel des interventions médicales ou chirurgicales au sens large, les USA sont le pays le plus avancé de la planète pour les patients qui ont les moyens de se payer des soins et des traitements coûteux. Leurs cliniques privées, du moins une large partie d’entre elles, sont à la pointe du progrès, et c’est dans les cliniques privées des USA que la majorité des découvertes médicales et des nouveaux traitements ou appareils divers, sont installés avant de se répandre autour de la planète. Les nouveaux traitements révolutionnaires et les appareils d’imagerie médicale, sont le plus souvent passés des labos médicaux de la Hadassah à ceux des cliniques privées américaines, dix ans avant de l’être en Europe.
Mais même en France, la médecine est très inégale entre ceux qui peuvent payer et ceux qui ne le peuvent pas. Tu en as la preuve actuellement simplement avec le panier de dentisterie éligible au 100 % sans restes à charge. Une partie des prothèses dentaires et des opérations de dentisterie est réservée à ceux qui peuvent payer des restes à charge élevés. Ceux qui ne le peuvent pas s ’inscriront chez les « sans dents », comme le dit aimablement et délicatement le zinzin que nous eûmes comme président « normal » de 2012 à 2017. Ces édentés n’ont plus qu’à s’acheter de la purée Mousseline.