lugrin
Je ne sais pas ce que vous appelez le quasi monopole de la gauche sur l'audio-visuel, et je crois même que ce soit à classer dans l'ordre de la carabistouille, si vous permettez.
Un véritable monopole de l'audio-visuel a existé, au début il n'y avait qu'une chaîne de télévision. Elle était "La voix de la France", chargée de médiatiser la pensée officielle. Tout ce qui pouvait être "de gauche" (les communistes, par exemple), était rigoureusement censuré. Même régime pour la radio française, les propos gauchistes étaient interdits, et leurs auteurs ne bénéficiaient pas d'une quelconque polémique, d'un débat, ils étaient virés purement et simplement sans que personne ne s'en étonne. Et encore moins n'ait même l'idée d'élever une objection tant il semblait normal que l'information dépende directement du pouvoir politique. Dans ce contexte, l'idée de "monopole" avait un sens et une pertinence. Mais cela n'avait rien à voir avec une dictature gauchiste, croyez-moi.
Et c'est François Mitterrand (et pas de Gaulle) qui a libéralisé le domaine, avec l'autorisation des radios libres, puis, avec Canal +, de la télé libre. La droite, de son côté, n'ayant aucun désir de libéraliser quoi que ce soit, au moins dans ce domaine.
Aujourd'hui, les media dominants sont entre des mains privées. La chaîne la plus puissante est TF1, qui n'a rien d'un repaire de Bolcheviks. Et ce n'est pas la pensée trotskyste qui obnubile les empires de Vincent ni de Nanard.