[supprimé] le risque de tsunami sur Tricastin

C'est la nouvelle lubie des antinucléaires, avec en tête de gondole Mathilde Panot (LFI) qui le ressasse sans arrêt: le nucléaire serait ultra vulnérable au risque climatique.

La Panot s'était pris une méga baffe en direct par le climatologue François-Marie Breon:

Ce qui ne l'avait pas empêché de remettre le couvert sur Twitter en brandissant un article qui lui donnerait raison... mais dont la lecture ne lui donne pas raison du tout.

Mentir comme un arracheur de dents, ça ne se trouve pas que chez Trump (Pas vrai @Poufpouf ?).

[supprimé] Pour ce qui est de prévoir les évènements climatiques exceptionnels, EDF vous a sans doute attendu. Vous aurez sans doute noté dans votre si particulière sagacité que le risque de tsunami sur Tricastin est tout de même très hypothétique,

Exact. En revanche, les inondations sont de plus en plus fréquentes, et parfois étonnemment violentes. Je trouve aussi assez navrant qu'un générateur neuf puisse prendre feu. Je possède une vielle Scénic diésel, avec 300 000 km au compteur, et elle n'a pas encore flambé.

    • [supprimé]

    Poufpouf Je trouve aussi assez navrant qu'un générateur neuf puisse prendre feu.

    Les DUS ne prennent feu que dans vos lectures et fantasmes.
    Je vous ai expliqué de quoi il en retournait. Soit vous l'enregistrez, soit vous poursuivez vos cheminements à travers les nucléides la tête sous l'eau (lourde).

    • [supprimé]

    Poufpouf En revanche, les inondations sont de plus en plus fréquentes, et parfois étonnemment violentes.

    Quinze mètres d'élévation pour le Rhône (24 m en fait), il faudrait que tous les glaciers des Alpes fondent intégralement dans les dix heures qui précèdent, en ayant appelé à la rescousse leurs confrères du Karakoram pour mener à bien leur déferlante.

    Soyez un peu sérieux, jeune homme.

    Savez-vous qu'il y a plus d'êtres vivants qui vivent sous la Terre
    que sur la Terre!?
    En enterrant nos déchets nucléaires, sous la Terre ou en mer,
    c'est se cacher la tête sous le sable.
    C'est ne pas vouloir réfléchir au futur.
    Imaginez qu'on démontre que les virus, s'accélèrent avec la radio activité artificielle
    créée par l'Homme!?
    Il faut savoir que la radioactivité naturelle est présente
    dans les roches de l'écorce terrestre depuis la formation de la Terre.

      • [supprimé]

      Non1418 Il faut savoir que la radioactivité naturelle est présente
      dans les roches de l'écorce terrestre depuis la formation de la Terre.

      Pas possible ?

      Non1418 Imaginez qu'on démontre que les virus, s'accélèrent avec la radio activité artificielle
      créée par l'Homme!?

      Des virus radioactifs ?
      Ce serait encore pire que le covid ?

      Ciel.

        Non1418 En enterrant nos déchets nucléaires, sous la Terre ou en mer,
        c'est se cacher la tête sous le sable.

        Avant de se lancer dans un sujet, toujours se renseigner avant.
        Ici, vous parlez de déchets nucléaires.

        On va le faire en deux temps: tout d'abord, les déchets.
        Qu'est-ce que vous croyez que nous faisons des déchets en général? Vous les mettez dans votre poubelle et pif, paf, boum, magie, ils disparaissent?
        Exemple: https://www.simer86.fr/gestion-des-dechets/que-deviennent-les-dechets

        Près de la moitié des déchets collectés par le SIMER (sacs jaunes, verre et déchets collectés en déchèteries) est recyclée, l'autre partie (sacs noirs, benne tout-venant de déchèterie) est
        enfouie
        directement en centre d'enfouissement (sans tri préalable).

        Pis dans la moitié recyclée, faudrait savoir quelle fraction est expédiée à l'étranger pour "recyclage" et finie dans des décharges à ciel ouvert d'Asie du Sud-Est...
        Enfin, une partie des déchets est également incinérée pour produire de l'énergie (généralement).

        Je dis cela pourquoi? Parce que les antinucléaires ânnonent le mantra que "on ne sait pas quoi faire des déchets nucléaires": si, on sait quoi en faire, mais évidemment, comme n'importe quel déchet, il n'y a pas de formule magique permettant de les faire disparaitre dans le néant.

        Maintenant, la partie nucléaire des déchets.
        En France, il est fait actuellement exactement la même chose qu'avec les autres déchets: une partie est revalorisée et recyclée (pour produire à nouveau du combustible), l'autre partie est gérée en fonction de nature.
        L'immense majorité des déchets (>90%) de faible/moyenne activité et de courte durée de vie sont stockées en surface: dans l'immense majorité, d'ici 100 ans au plus, leur radioactivité aura atteint la normale.
        C'est l'avantage de la radioactivité: il suffit d'attendre pour que cela disparaisse.

        Pour les déchets de moyenne/haute activité à longue durée de vie: on les conditionne proprement (vitrification, etc) et on les enfouit à un demi-kilomètre de profondeur dans des sites dont les propriétés géologiques ont été étudiées pour confirmer leur stabilité sur des millions d'années.

        L'ensemble étant supervisé par une agence dédiée (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), sous la surveillance de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

        Contrairement aux braiements des antinucléaires, on sait donc parfaitement quoi en faire.
        Le pire, c'est alors que les déchets sont déjà là, les antinucléaires s'opposent à tout ce que j'ai décrit au-dessus, sans avoir la moindre idée de proposition d'alternative.
        Ils geignent qu'enterrer les déchets nucléaires, c'est les léguer aux générations futures, mais ils ne font que vaguement suggérer de les stocker... en surface! Où les précautions à prendre sont infiniment plus grandes.
        Parce qu'une fois les déchets enterrés, la seule précaution à prendre et... de ne pas creuser là où ils sont enterrés. Et même, si cela arrivait (*), cela impacterait localement ceux qui creusent... et c'est tout.

        Enfin, les antinucléaires braient au sujet de la durée de vie de ces déchets, alors même qu'un paquet de déchets chimiques ont une durée de vie littéralement infinie. Le mercure, c'est du mercure, et rien ne changera sa nature, ni sa toxicité, même pas des millions d'années.
        Et ces déchets sont... enfouis! Eux aussi! En France, cela s'appelle StoCamine, et en Allemagne, cela s'appelle par exemple la décharge souterraine d'Herfa-Neurode. Des sites bien moins étudiés, préparés et supervisés que ceux pour les déchets nucléaires, alors même que ces déchets chimiques sont éternels.

        (*) Pis on se demande pourquoi des types dans 10.000 ans iraient faire un trou d'un demi-kilomètre de profondeur précisément là: a priori, s'ils ont la technologie pour creuser à cette profondeur, ils ont la technologie pour détecter la radioactivité.

        James

        Un virus est un parasite intracellulaire, nu ou pas. Ce qui explique, pour certains virus même issus d’une famille commune, une éventuelle modification entre elles des rapidité de dissémination de certains virus dans l’organisme. Du moins tant qu’un symptôme d’infection pulmonaire ne s’est pas encore déclaré.

        Ce symptôme n’arrive qu’après un certain niveau d’infestation. Le nouveau mutant Omicron par exemple. Mais il ne peut répliquer son acide nucléique que par l’intermédiaire d’une cellule « de transport », une cellule hôte dont il utilise le métabolisme en y trouvant la source des nutriments qui lui sont nécessaires. La particularité en cette occurrence est que l’on peut facilement charger n’importe quelle cellule d’une charge radioactive. C’est le principe que l’on utilise en imagerie médicale, par exemple pour déceler au TEP-Scan les nouvelles métastases cancéreuses. Ou dans nombre d’autres applications d’imagerie médicale.

        L’on peut « charger » n’importe quel atome, n’importe quelle cellule, n’importe quel brin d’ADN, n’importe quelle brique élémentaire, d’une charge radioactive. En faire ce que l’on nommerait « une mule » chez les narcos d’Amérique Centrale.

        Ton hypothèse est loin d’être hypothétique. Elle est techniquement parfaitement et facilement réalisable.

          Sargon L’on peut « charger » n’importe quel atome d’une charge radioactive.

          Alors là, epoustouflé, je suis.

          15 jours plus tard

          Des nouvelles de l'EPR.
          Un défaut dans le système de refroidissement entraine des vibrations potentiellement destructrices. Si on ne parvient pas à corriger le tir, l'EPR de Flamanville devra tourner au ralenti, produisant les deux tiers de la puissance prévue. Bref, comme une unité normale (moins de 1000 MW).
          On savait déja que la fragilité de la cuve risquait d'imposer les mêmes limitations, du fait d'une malfaçon.
          Source: Le Canard. Désolé.

            Poufpouf Je n’ai pas une confiance totale dans l’objectivité des organismes de contrôle qui peuvent être introduits par des éléments hostiles au nucléaire français. Si des éléments favorables à Greenpeace font partie des organismes de contrôle, ils peuvent saboter plus surement l’EPR que par des opérations médiatiques de pénétration physiques à l’intérieur de la centrale. Mais je suis peut-être un affreux complotiste.

              Poufpouf Je pense qu'ils auraient dû attendre encore 1 an ou 2 avant de le lancer...

                jack127 Je pense qu'ils auraient dû attendre encore 1 an ou 2 avant de le lancer...

                Le problème a été identifié en Finlande, lors d'essais précédant la mise en route.
                "https://www.usinenouvelle.com/article/un-probleme-de-vibration-dans-le-reacteur-nucleaire-finlandais-d-areva.N810145

                Pour Flamanville, il est encore temps de corriger le défaut, mais ça sera long et difficile, sans garantie de succès. Le risque est une rupture dans le système de refroidissement après deux ans à plein régime. Or, l'avantage de l'EPR est sa puissance (1650 MW). S'il doit tourner à 900 MW, le coût n'est plus justifié que par un gain très hypothétique en sécurité.

                  gth Je n’ai pas une confiance totale dans l’objectivité des organismes de contrôle qui peuvent être introduits par des éléments hostiles au nucléaire français

                  Comme indiqué plus haut, ce sont les finlandais qui ont levé le lièvre. Les autorités de controle, en France comme en Finlande, se réfèrent à des normes. Les opinions personnelles des experts n'y changent rien. Soit on est dans la fourchette de tolérance, soit on en sort. Quant aux sabotages, on oublie.

                  Poufpouf De toutes façons, cet EPR est un fiasco en terme de coût et ne sera jamais rentabilisé.

                    jack127 De toutes façons, cet EPR est un fiasco en terme de coût et ne sera jamais rentabilisé.

                    En effet, ce réacteur bat tous les records en termes de gaspillage. Et bonjour l'image de la France à l'étranger.

                      Poufpouf N'est-il pas le reflet de la médiocrité française, médiocrité dont le terreau a été travaillé à partir de mai 68, les graines semées en mai 81 et qui est soignée et engraissée depuis, par les gouvernement successifs? On pourrait parler de l'heure de la récolte!

                        sangtriste

                        Réflexion qui ne rime à rien et n’a aucune relation possible avec la réalité.

                        C’est à partir de mai 68 que la France est entrée dans l’ère moderne.

                        Et que « les graines semées en mai 81 », auraient pu amener la France à un état très supérieur à ce qu’est le sien aujourd’hui, si la majorité des électeurs qui seraient logiquement censés voter pour la gauche, n’avaient pas été aussi cons. Et ne le sont toujours autant.

                        sangtriste
                        Une grande partie des centrales nucléaires hexagonales a été construite durant la période Mitterrand. Des centrales fiables, bien conçues, pas chères, qui sont encore en fonctionnement. Quant à 68, je ne vois pas bien le rapport entre ce mouvement de libération sexuelle et l'énergie atomique.
                        Le bide de l'EPR traduit surtout une perte de compétences assez inquiétante, dont la cause est difficile à comprendre. Ca me fait penser à la Nasa, qui n'est plus capable d'envoyer un homme sur la Lune.
                        Enfin quand je dénonce les défauts d'entretien des centrales existantes, n'y voyez pas une critique politique. Sans Fukushima, ça serait sans doute bien pire, quelle que soit la tendance politique de nos gouvernants.
                        Dernier point. Alors que l'EPR se revendiquait super sur, il a littéralement collectionné les malfaçons tout en explosant les dépenses. Là encore, on ne parle plus politique, mais gestion. Qun incompétent soit de gauche ou de droite, c'est toujours un incompétent.