1- Catherine Vidal est-elle d'abord neurobiologiste ou d'abord féministe ? Quels sont les postulats qui guident son étude ? Trouve-t-elle l'égalité naturelle à la fin, où l'égalité naturelle est-elle au début ? A-t-on affaire à une pétition de principe ?

Mon jugement ne sera qu'opinion, et non savoir. Catherine Vidal nous joue le thème désormais habituel de la négation de la nature au profit de la culture : les inégalités entre individus sont plus le fait de l'acquis que de l'inné. Tout est affaire d'existence. Nuancer son propos ne joue pas forcément en sa faveur. S'agit-il de le nuancer en raison de la vérité, ou de couper l'herbe sous le pied à la critique ? Honnête biologiste ou sophiste ?

Ses conclusions correspondent-elles à des réalités ? Sa thèse est-elle vraie ? Les substances premières ne sont-elles pas toutes singulières, toutes sujettes à des différences de qualité, de quantité ? Les individus ne sont-il pas tous très différents, même si analogues car sujets à des lois naturelles communes ? N'est-il pas étonnant de conclure que la matière - à laquelle la différence de sexe appartient pour les espèces divisées entre mâles et femelles- induit des différences négligeables ou quasiment négligeables si l'on parle du cerveau, alors que nous constatons que la matière induit d'autres différences qui ne le sont pas ?

Je traduis cette dernière question : les individus sont tous différents, par exemple quant à la taille, le poids, la musculature... Nous constatons cependant que les hommes sont en moyenne plus grands, plus lourds et plus forts. Si la matière induit ces différences, et si visiblement être sexué joue un rôle, pourquoi n'en serait-il pas ainsi pour le cerveau ?

A-t-on affaire à une théorie en neurobiologie seulement, ou à une théorie aussi biologique que « philosophique » ? Ne retrouve-t-on pas étonnamment les accointances entre le féminisme et l'existentialisme ? Ne s'agit-il pas de fonder l'égalité politique chère aux féministes sur l'égalité naturelle ? Catherine Vidal est-elle une véritable neurobiologiste lorsqu'elle parle ainsi, ou une Lyssenko du féminisme ?

Les modernes ont l'habitude de livrer tous les procès d'intention possibles à l'Eglise, visiblement en se prenant les pieds dans le même tapis : que dit la biologie en tant que science, ou que veut-on lui faire dire ? Ils adorent nous rebattre les oreilles à propos du conflit entre science et religion. Mais ne sont-ils pas pris en flagrant délit de conflit entre « science » et « philosophie » ?

2- J'attire votre attention sur l'égalité politique entre l'homme et la femme. S'agit-il véritablement d'un bien ? Si la femme est effectivement l'égale de l'homme sous tous les points de vue, pas seulement en dignité, s'il y a égalité naturelle, il ne doit plus exister ne serait-ce qu'une inégalité politique fondée sur le sexe dans la cité.

N'est-ce pas le principe même qui nous conduit à l'indifférenciation des sexes ? S'il n'y a plus inégalité politique, l'homme n'a plus de devoirs envers la femme : par exemple, de protection. Je demande donc aux féministes au moins d'être logiques : d'être en accord avec les principes qu'elles défendent, quitte à conduire certaines femmes en enfer.

S'il y a égalité naturelle toujours, donc égalité politique, il faut que les féministes en tirent toutes les conclusions : qu'elle propose par exemple un modèle de gouvernement concurrent dans la famille, établi sur l'égalité. Comment établir la famille comme société pérenne sur un pouvoir parental ? Une dyarchie dans la famille ?

Les féministes sont-elles vraiment capables de telles considérations ? Ne sont-elles pas comme tous les libéraux incapables de concevoir la cité, ou les sociétés intermédiaires dans la cité comme la famille ? Ne sont-elles pas incapables de concevoir une philosophie autre que centrée sur l'individu, leur petite personne ?

3- Je constate également qu'il est admis de facto que l'homme n'est que matière, que ses facultés n'en sont que l'effet. C'est un principe posé, qu'il faudrait prouver. Il y a une différence entre corrélation et cause : le cerveau est-il le moyen par lequel on pense, la cause de la pensée ? L'homme est-il simplement corps ? Qu'est-ce que la pensée ? Quelle faculté fait-elle intervenir ? L'intelligence en tant que faculté se rapporte-t-elle vraiment au corps ? De quelle façon ? Est-il possible que nous pensions grâce à l'intelligence faculté de l'âme, au moyen du corps ? Que ce soit l'application de ce principe : l'homme comme matière formée ?

Si l'homme est simplement corps, matière, sans âme, dont la conscience émerge à un certain niveau de complexité, et s'il n'y a pas égalité naturelle entre l'homme et la femme, les revendications féministes sont illégitimes. Les démonstrations de notre amie Catherine Vidal, si elles sont fausses, et si elle trouve un contradicteur athée et matérialiste solide pourraient se retourner contre elle, et son parti.

Je remarque enfin que les défenseurs d'une telle thèse doivent aussi nous expliquer la volonté ? Comment est-elle liée à la matière ? Si elle est liée, la matière est-elle cause ou moyen ? Si elle est ainsi liée, comment peut-on parler de liberté ?
On pourra me répondre, que l'on peut tout aussi bien nier la volonté : expliquer qu'il s'agit d'une illusion, par exemple. Dans tous les cas, comment nos amis peuvent-ils être les apôtres de la liberté de l'homme en philosophie ?

Je vous laisse y réfléchir.

    filochard

    Ta vision de la famille préhistorique, en l’occurrence et plus précisément du Paléolithique, est une image d’Épinal du 19° siècle, datant des balbutiements de l’archéologie et de la compréhension des théories de l’évolution des espèces.

    Si l’on te suit, la vie de la famille préhistorique était une vie quasi pavillonnaire d’aujourd’hui. Papa partait à la chasse pendant que maman balayait la grotte et y gardait les enfants. Vision adorable si cela est de l’initiation à l’Histoire à l’intention des grands élèves de maternelle. Mais pas sérieux sur le plan archéologique et ethnographique, et très éloigné de ce que nous savons des réalités.

    D’abord, pourquoi 150 000 ans ? En dehors des conséquences locales des avancées et reculs des glaciations, la seule véritable différence dans la manière de vivre de nos ancêtres a été l’arrivée du Néolithique. Il y a seulement environ 12 000 ans. La femme d’il y a 15 000 ans et celle d’il y a 150 000 ans vivaient de la même manière. Seuls les process de taille des pierres étaient différents. Mais pratiquement même pas les habitats.

    En outre, cette répartition « moderne » due tu évoques, des tâches entre l’homme et la femme n‘existait pas. Cela fait déjà quelques décennies que l’on a « redécouvert » quelques vérités élémentaires. Par exemple :

    Dire que la femme porte durant neuf mois est enfoncer une porte ouverte. Mais rappeler les phénomènes générés par la lactation ne l’est pas. Au Paléolithique, les laboratoires pharmaceutiques n’avaient pas encore eu l’idée de fabriquer les « laits maternisés » pour les mères faisant le choix de ne pas allaiter leur rejeton. Mais il se trouve que le système digestif des bébés a besoin de deux ans et demi au minimum, le plus souvent trois ans, pour parvenir à digérer les autres mets que le lait maternel.

    La femme se trouvait donc dans l’obligation de continuer d’allaiter son bébé jusqu’à son sevrage, si elle voulait que le bébé survive. Mais …

    Mais une femme qui après accouchement a eu son « retour de couches », donc le retour de ses menstruations et de ses ovulations, peut se retrouver aussitôt enceinte de nouveau. Il n’est pas exceptionnel qu’une femme ait deux enfants successifs durant la même année. L’un au début de l’année, l’autre avant Noël.

    Le problème étant que si elle est de nouveau enceinte, son organisme se consacre à la nouvelle gestation et stoppe la production de lait. Et une femme des temps préhistorique qui se serait retrouvée de nouveau enceinte durant les trois premières années suivant l’accouchement précédent, verrait automatiquement son bébé de moins de trois ans mourir de faim, ne pouvant digérer les autres nourritures que le lait maternel. Le sevrage n’étant possible que vers trois ans.

    Si le couple et ses enfants vivaient ensemble dans leur grotte, même en couple, bien que la notion de couple n’existait pas encore, et à fortiori au milieu des autres membres du clan, la femme serait devenue systématiquement de nouveau enceinte durant la période d’allaitement. Et aurait perdu son bébé.

    La connaissance des lois de l’ovulation et de la fécondation des ovules était plus que réduites au Paléolithique. Les mâles du clan et les femmes de ce clan qui auraient vécu ensemble, se retrouvant autour du feu de camp le soir à la veillée, ou dans la grotte, ou dans les taillis pendant la journée, il n’était pas possible à une femme de rester trois ans sans coïts.

    D’une part parce que ses propres pulsions sexuelles, ainsi que celles des hommes qu’elle croiserait, pousseraient les deux sexes à se mélanger automatiquement. Et si la dame n’était pas empapaoutée à la première rencontre, ni aux cinq ou dix suivantes, il est évident qu’elle le serait au bout d’un an ou deux. Et perdrait son bébé à l’allaitement. L’espèce humaine n’aurait pas survécu. Nous ne serions pas là pour en parler.

    D’autre part parce que la simple proximité d’une dame suffit pour l’homme à éveiller ses pulsions sexuelles et à l’inciter à aller se masturber le gland à l’intérieur du vagin de la gigolette. Qui n’y verra aucun inconvénient. Revoir la célèbre chanson du Grand Jacques : « Au suivant ! ».

    C’est ce salopard de serpent qui a expliqué la méthode à Adam et Ève, au Jardin d’Eden, et depuis, eux et leurs descendants n’ont plus arrêté. D’autant plus simple qu’à l’époque, Adam n’avait même pas besoin de dire à Ève : « enlève ta culotte de peau de tigre des cavernes», puisque Marie de Médicis n’avait pas encore inventé la culotte de femme. Le mélange des organes génitaux de genres différents est la seule finalité de la vie, et la nature a créé les sexes différenciés pour parvenir à ce résultat. C’est ce phénomène qu’a parfaitement illustré Jean-Jacques Annaud dans son film exceptionnel « La Guerre du feu ». L’Homme des Cavernes qui se promène au bord du ruisseau voit une femme agenouillée vers l’eau, et qui lave quelque chose dans l’eau. Aussi sec le marlou profitant de la position de la gigolette, s’agenouille derrière, écarte son cache-mirabelle, et lui joue le grand classique des opérettes : « La flûte enchantée », dans le final de « la Fille de Madame Angot ».

    Quelques parents de jeunes enfants ont dû avoir la surprise indignée de leur vie, en accompagnant leurs mouflets au cinéma pour voir « La Guerre du feu ». Ils ne s’attendaient certes pas à cela, à cette époque. Éducation sexuelle plus explicite que celle de l’école.

    Mais il ressort de cela que les hommes et les femmes des temps Paléolithiques ne pouvaient pas vivre ensemble durant une bonne partie de leur existence. Comme d’autres mammifères. Les femelles éléphants vivent entre elles, avec les « enfants » jeunes. Elles ne rencontrent les mâles que pendant les périodes de chaleurs de femelles. Ou alors les femelles en chaleur s’écartent du troupeau au moment de l’ovulation et ne rejoignent le troupeau des éléphantes et des jeunes qu’après avoir été fécondées. Technique habituelle des félins et des canidés.

    La thèse la plus vraisemblable, celle qui recueille le maximum d’accords des spécialistes parce que c’est matériellement la seule possible, est que chez les hordes du Paléolithique, les femmes qui venaient d’accoucher vivaient entre elles, avec celles dont les bébés n’étaient pas encore sevrés, et avec leurs très jeunes enfants. Elles rejoignaient la vie quotidienne de la horde seulement lorsque leur bébé avaient été sevrés.

    Certains ethnologues y voient l’une des raisons de la différence de gabarit entre les hommes et les femmes. Les hommes avaient un régime plus riche en protéines animales, se livrant intensivement aux activités de chasse. Alors que les femmes avaient un régime quasiment végétarien durant ces périodes, mangeant surtout des racines, des fruits, et seulement des viandes de très petits animaux faciles à attraper, escargots ou coquillages par exemple.

    C’est de là que viendrait ce que l’on retrouve encore dans les peuples primitifs, « le bâton à fouir », en possession pratiquement de chaque femme, et lui permettant de déterrer les racines. Rite que les hommes de pouvoir ont « emprunté » plus tard aux femmes, en en faisant le bâton de commandement, le stick, ou même le sceptre, tous symboles de pouvoir.

    Mais la répartition des tâches ménagères entre hommes et femmes, n’a pu intervenir que lorsque les individus se sont stabilisés quant à leur emplacement de vie. Qu’ils ont abandonné la vie des chasseurs-cueilleurs qui imposait des déplacements permanents des hordes. Lorsqu’ils ont « inventé » les « maisons », la vie en villages, la propriété de la terre et la vie « de couple » ou plus exactement la filiation reconnue. Et le rite consécutif qui deviendra le mariage. C’est-à-dire au Néolithique. Il y a seulement une douzaine de milliers d’années.

      • [supprimé]

      af90 Catherine Vidal

      Elle veut l'égalité, mais surtout pour elle ;-) comme tous les égocentrés narcissiques.

      Lettre de Gauss à Sophie Germain du 30 avril 1807
      (extrait des Œuvres philosophiques de Sophie Germain, 1879, p. 274-282)
      [La transcription qui suit respecte la copie exacte utilisée pour l'édition des Œuvres philosophiques:orthographe, ponctuation, accents, sont donc conformes à ceux de Gauss.]
      Le goût pour les sciences abstraites en général et sur toût pour les mysteres des nombres est fort rare: on ne s'en étonne pas; les charmes enchanteurs de cette sublime science ne se decelent dans toute leur beauté qu'à ceux qui ont le courage de l'approfondir. Mais lorsqu'une personne de ce sexe,qui, par nos mœurs et par nos préjugés, doit rencontrer infiniment plus d'obstacles et de difficultés,que les hommes, à se familiariser avec ces recherches epineuses, sait neansmoins franchir ces entraves et penétrer ce qu'elles ont de plus caché, il faut sans doute, qu'elle ait le plus noble courage,des talens tout à fait extraordinaires, le génie supérieur. En effet, rien ne pourroit me prouver d'une manière plus flatteuse et moins équivoque, que les attraits de cette science, qui ont embelli ma vie de tant de jouissances, ne sont pas chimériques, que la predilection, dont vous l'avez honorée.
      ...

      http://denise.vella.chemla.free.fr/Gauss-Germain.pdf

      Sophie Germain a dû se battre davantage, en premier lieu contre son père... Ce n'est pas le même modèle qu'Emilie du Châtelet, qui pouvait se permettre l'oisiveté.
      Quelle femme...

        Dashwood
        Une autre :

        En 1915, David Hilbert et Felix Klein, mathématiciens renommés de l’Université de Göttingen, convaincus des dons exceptionnels d’Emmy Noether, ont tenté de la recruter comme privat-docent dans leur université. Leur initiative fut bloquée par leurs collègues, qui estimaient qu’il était impossible qu’une femme puisse enseigner à des jeunes hommes. Même sans poste, Emmy Noether est partie pour Göttingen, où elle a enseigné jusqu’en 1933. Et ce, sans être payée pendant des années: elle ne l’a été qu’à partir du moment où elle a décroché un poste officiel à l’université, en 1923.
        En 1933, tous les enseignants juifs furent expulsés des universités allemandes. A l’instar de nombreux autres intellectuels juifs allemands, Emmy Noether est partie pour les Etats-Unis, où elle est devenue professeure à l’Université Bryn Mawr, près de Philadelphie. Une situation agréable qui a peu duré: la mathématicienne est décédée des suites d’une opération en 1935. Peu après, le New York Times a publié une lettre d’Albert Einstein, dans laquelle le savant a exprimé son admiration profonde pour cette mathématicienne géniale, belle consécration pour une femme modeste mais passionnée par sa recherche.

        https://www.letemps.ch/opinions/une-femme-modele

        Théano de Crotone, la première.
        Autrefois, à la fac, je travaillais exclusivement sur les Pythagoriciens et les néo-pythagoriciens. Elle est presque aussi légendaire que l'homme auquel la légende l'a mariée ..

        Kruiss38 C'est sans doute l'inactivité qui accélère le processus de la mort. Une personne sans but dépérira plus vite qu'une autre.

        Sargon Plutôt d'accord sur l'ensemble sauf sur la différence de gabarit entre la femme et l'homme car ce serait considérer que ce sont 2 espèces distinctes, ce qui est faux naturellement. D'ailleurs, il y'a beaucoup d'espèces où le mâle est plus grand que la femelle ayant pourtant le même régime alimentaire.
        Chez les lions par exemple, la femelle est beaucoup plus active que le mâle donc elle devrait être plus robuste si l'on suit votre logique.
        Par compte la femme possède une plus grande résistance que l'homme et des caractéristiques différentes d'un point de vue morphologiques adaptées aux tâches qui lui incombent.

        af90 A-t-on affaire à une théorie en neurobiologie seulement, ou à une théorie aussi biologique que « philosophique » ? Ne retrouve-t-on pas étonnamment les accointances entre le féminisme et l'existentialisme ? Ne s'agit-il pas de fonder l'égalité politique chère aux féministes sur l'égalité naturelle ? Catherine Vidal est-elle une véritable neurobiologiste lorsqu'elle parle ainsi, ou une Lyssenko du féminisme ?

        Je rejoins cette critique que j'étendrais volontiers à l'intégralité des mouvements progressistes. Ils sont avant tout existentialistes. J'ai une critique de fond sur la démarche : si l'on réclame l'égalité, c'est qu'elle ne va pas de soi. Si elle ne va pas de soi, c'est qu'elle n'est pas naturelle, si elle n'est pas naturelle, il est illégitime de la réclamer. L'idée est, pour les progressistes, de réformer une organisation sociale et sociétale due exclusivement au hasard et jugée injuste. Evidemment, privée de la transcendance que les progressistes récusent, l'idée de justice est elle-même rendue inopérante, mais ils ne s'attardent pas à cette incohérence. Ils lui substituent le fantasme d'un ordre social estimé parfait qui tient lieu d'idole en lieu et place de dieu.

        C'est pour moi une démarche fondamentalement religieuse, qui consiste à abhorrer le monde sensible et les indéniables merveilles de la biologie humaine pour leur préférer un arrière-monde qui n'est jamais advenu et dont rien ne vient justifier, à priori qu'on le considère comme idéal.

        af90 N'est-ce pas le principe même qui nous conduit à l'indifférenciation des sexes ? S'il n'y a plus inégalité politique, l'homme n'a plus de devoirs envers la femme : par exemple, de protection. Je demande donc aux féministes au moins d'être logiques : d'être en accord avec les principes qu'elles défendent, quitte à conduire certaines femmes en enfer.

        Tout à fait, mais je ne doute pas que vous ayez vu clair dans cette manipulation.
        Il y a, derrière les revendications avancées, la simple pression antagoniste d'intérêts jugés divergents. A titre personnel, cette divergence perçue m'apparaît comme une hérésie. Cela dit, si les femmes devaient être traitées strictement comme les hommes, nous obtiendrions un putain de carnage. Les féministes réclament trop souvent l'identité plutôt que l'égalité. Là encore, ce que l'on réclame n'est, par définition, pas acquis.

        af90 Je constate également qu'il est admis de facto que l'homme n'est que matière, que ses facultés n'en sont que l'effet. C'est un principe posé, qu'il faudrait prouver

        La présomption quant au fait que l'homme n'est que matière me semble incontournable . J'incline à penser que c'est la preuve de l'inverse qui devrait être faite. Pour moi, ça ne disqualifie pas l'idée du sacré.

        af90 Je remarque enfin que les défenseurs d'une telle thèse doivent aussi nous expliquer la volonté ? Comment est-elle liée à la matière ? Si elle est liée, la matière est-elle cause ou moyen ? Si elle est ainsi liée, comment peut-on parler de liberté ?
        On pourra me répondre, que l'on peut tout aussi bien nier la volonté : expliquer qu'il s'agit d'une illusion, par exemple. Dans tous les cas, comment nos amis peuvent-ils être les apôtres de la liberté de l'homme en philosophie ?

        J'irais volontiers chercher du côté du Conatus, en ce qui concerne cette considération. Et sûrement du côté de la volonté de puissance.

        • af90 a répondu à ça.

          merl1

          merl1 Sargon En proportion de sécrétions produites, et à environnement social égal, les grands costauds sécrètent moins d’hormones sur un plan général, ou de testostérone sur ce point particulier, que les gens sveltes dans la moyenne de la catégorie.

          Vous avez une source ?

          Je serais curieux de la voir également.
          La seule corrélation entre corpulence et la testostérone qui me vient à l'esprit est celle qui concerne le processus d'aromatisation de cette dernière. Elle ne conduit pas à diminution de la sécrétion de la testostérone mais à une conversion d'une partie de cette dernière en œstrogènes, sous l'action de l'aromatase, présente dans les tissus adipeux.
          Rien à voir avec les grands costauds donc, mais plutôt avec les gros.

          un mois plus tard

          La réponse à la question posée dans le titre de ce topic est facile à trouver :

          katou Est-ce dû, comme certains le pensent, à des facultés innées, c’est-à-dire à des cerveaux différents suivant le sexe ?

          Celle-ci est classique.

          Pourquoi les femmes pensent-elles que les ordinateurs sont de sexe masculin?
          Ils possèdent beaucoup de données, mais ne savent rien.
          Ils sont supposés résoudre les problèmes, mais en fait ce sont eux, les problèmes.
          À partir du jour où vous en achetez un, vous réalisez qu'en attendant quelques temps, vous auriez pu avoir un modèle plus performant.
          Vous êtes obligées de les allumer pour retenir leur attention.
          Le moindre dépassement de capacité les rend inutilisables pour le restant de la nuit.

          Pourquoi les hommes pensent-ils que les ordinateurs sont de sexe féminin?
          Personne, excepté (peut-être) leur créateur, ne peut comprendre leur logique interne.
          Le langage utilisé pour communiquer entre eux est incompréhensible pour n'importe qui d'autre.
          Le message "Bad command or file name" donne à peu près autant d'informations que "Si tu ne sais pas pourquoi je suis furieuse après toi, ne compte pas sur moi pour te le dire!"
          Une erreur commise, aussi insignifiante soit elle, est conservée dans une mémoire à long terme et réapparaîtra un jour ou l'autre.
          À partir du jour où vous en achetez un, la moitié de votre paye servira à lui acheter des accessoires.

          http://www.cuk.ch/articles/848/

          7 mois plus tard
          • [supprimé]

          Bonjour, en complément de l'excellent fil (l'air de rien, car il ne payait pas de mine, au départ) de Sarkonaute sur 80% des femmes… etc...

          Je me permets d'ouvrir un fil, connexe, sur une autre thématique, et ce, afin de ne pas polluer le très bon fil de Sarkonaute, mine de rien 🙂

          donc… pour @katou, entre autre.

          Je laisse libre quiconque, vouloir dévoyer ce fil, sur les thématiques féministes, ou dans la continuité des "balancetonporc.com" etc...

          L'homme et la femme, NE fonctionnent PAS de la même manière.

          Traditionnellement, la médecine n'étudiait que le cerveau masculin, jusque dans les années 80, notamment grâce aux corps de soldats morts au combat.

          Puis, on s'est aperçus, enfin..; que le cerveau féminin était carrément DIFFERENT.

          (en aparté, il faut savoir que c'est un gynécologue japonais, dans les années 60 qui nous a expliqué le cycle menstruel. Le mot hystérie, venant de UTERUS, pour souligner les règles sataniques de la femme, fruit du MAL biblique)

          Alors.
          Le cerveau féminin. Lol!!! ce cerveau là, fonctionne la nuit AUTANt qu'un cerveau masculin le jour. En intensité électrique. Etonnant, non? aurait dit Desproges...

          Mais surtout, le corps calleux féminin, comporte…. TRENTE % de connexions en plus que le cerveau masculin.

          Pourquoi?

          la réponse est dans la préhistoire du genre humain.

          L'homme a développé que quelques éléments.
          Ses muscles, contre le mammouth, son regard de chasseur (on y reviendra) et sa capacité spatiale, pour retrouver la caverne.
          L'homme ne perd pas le nord

          L'homme sait regarder une carte à l'endroit
          L'homme ne demande jamais son chemin à personne, même avant le GPS
          parce que l'homme est fier (aussi)
          Une blague dit, pourquoi Moise a passé 40 jours dans le désert? parce qu'il n'a pas osé demander son chemin. lol.

          Alors? c'est quoi, ce corps calleux féminin?

          Ben c'est une femme, qui reste à la caverne. qui s'occupe des marmots, des pleurs des enfants et qui gère les crises entre "bonnes femmes préhistoriques"
          du coup, elles ont développé les parties cognitives et sensorielles de la communication et de la gestion de groupe, cérébrale ment.

          Du coup, ces "bonnes femmes" ont aussi développé la capacité à gérer PLUSIEURS activités en simultané!
          Chose rare chez le mec, plutôt mono processeur.

          C'est pourquoi ce corps calleux féminin est bien plus riche en connectivité intrarégionale.

          Pour le caractère masculin spécifique, encore aujourd'hui, il se comporte en chasseur.

          Ainsi, il peut, le chasseur, suivre une biche, au loin, avec son regard acéré de chasseur, sans perdre un seul instant de vue, sa PROIE.

          C'est pourquoi, aujourd'hui, lorsque l'oeil masculin est capté par une belle donzelle, il la suivra comme une proie, quitte à se faire un TORTICOLIS.

          Car l'homme n'a pas d'yeux derrière la tête, il n'a pas développé non plus l'intuition, comme l'a fait la femme, dans la caverne.

          Evidemment, ce sont des considérations générales, les homos, par exemple développent d'autres sensibilités.

          Du reste…. l'oeil féminin, possède bcp plus de cônes dans sa rétine, ce qui lui offre une vue plus périphérique, un peu comme l'oeil du pigeon.

          En sinistralité assurantielle, la femme a bcp plus d'accidents de devant ou derrière que d'accidents latéraux.

          Par contre, le mec, lui, la priorité à droite lui pose un VRAI problème (hahahaha) je suis sérieux, hein! vraiment sérieux.

          Donc tout cela, ben ça nous vient de la préhistoire, c'est dingue, non?

          Comme la peau du dos… 4 fois plus épaisse que celle de notre ventre. Histoire de mieux se prémunir d'une attaque de tigre à dents de sabre.

          Eh oui… notre confrère néandertalien, n'est pas si éloigné. Finalement.

          A vous

          • [supprimé]

          Hein?
          Mais... mais... mais...

          Fusion de 2 messages de Hommes vs femmes… le vrai combat.

          La masculinité et la féminité induisent des comportements sociaux différents, une façon de penser différente, des aptitudes différentes.
          La nature est ainsi faite que la femme recherche la maternité et le moyen le plus naturel est encore l'accouplement avec un homme. Pour les animaux c'est exactement pareil, pourquoi l'homme devrait pervertir de ce processus.
          Si les femmes ont une sensibilité différente des hommes, c'est obligatoirement à cause d'une gestion cérébrales des hormones féminines. Donc, il est naturel que cela influe sur le caractère et les comportements sexués.

          La vérité c'est que lorsque c'est une boulot récurrent et lassant, c'est une femme qui s'y colle et qui adore ça. Lorsque c'est un problème ardu et qui nécessite un peu d'inventivité c'est un homme qui s'y colle, la femme ne sachant pas faire.
          C'est pas un hasard.