SI !
Cette dame ne sait pas lire un texte législatif.

Voilà le texte en version consolidée 27 mars 2020 du texte du 726 et 27 (plutôt que pondre un lien vers la correction que visiblement même Sonya ne sait pas ajuster).
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=689A41CF0BBF796BB2C2CAD19EB7C08D.tplgfr43s_2?idArticle=LEGIARTI000041760851&cidTexte=JORFTEXT000041746694&categorieLien=id&dateTexte=

C'est très simple, un médecin libéral ne pourra pas le prescrire pour le Covid19 (sauf pour les cas de traitement classique genre lupus etc). Et on le savait déjà. Mais un médecin d'hôpital si, et pourra même donner le médicament à administrer soi-même chez soi, après consultation à l'hôpital, comme il le sent.
La recommandation du Haut Conseil machin ne le force en quoi que ce soit, mais il est obligé de l'évaluer en décision collégiale de l'hôpital par rapport à cette recommandation, qui reste une recommandation. On pourrait même interpréter, si on veut être juridiquement retors par rapport à ce texte, que ne pas administrer le médicament (la chloroquine ou un autre anti-viral ou combinaison dont il y a eu des publication - et notamment cité dans la loi) en cas de réa pourrait s'avérer comme un traitement insuffisant qu'il faudra que le médecin justifie autrement que par son ignorance du sujet, qui se transformera en négligence.
Par ailleurs, il faut souligner que le médecin d'hôpital a parfaitement le droit d'évaluer un médicament et le prescrire selon ses propres connaissances et intuitions, en avance sur les dispositions administratives, même s'il est alors entièrement responsable des conséquences par la suite.

La correction ne fait qu'introduire l'évaluation collégiale par l'hôpital de la recommandation. La question peut notamment se poser en cas de stock insuffisant (ce qui est le cas depuis la destruction des stocks et l'arrêt de production en janvier avant reprise récente et incertaine - car le labo qui le produit est en dépôt de bilan).

Il n'a pas pour habitude de mâcher ses mots. Et hier, il en a fait toute la démonstration. Dans une lettre ouverte adressée à La Provence, le docteur Bernard Giral, médecin généraliste à Fontvieille et président de la CTPS (Communauté territoriale professionnelle de santé) du Pays d'Arles a exprimé la révolte des professionnels de santé à l'encontre des décideurs et de ce qu'il n'hésite pas à nommer "le scandale de la chloroquine".

Ce médicament prôné par le professeur marseillais Didier Raoult pour combattre le Covid 19 mais dont les autorités en refusent toujours la prescription aux patients, "alors que ça ne coûte rien et que cela pourrait freiner l'aggravation de l'état des patients".

"On nous parle d'étude clinique de grande ampleur pour tester la chloroquine. Sauf qu'ils l'administrent à des personnes qui sont déjà dans un état très critique, forcément les conclusions de cette étude diront que la chloroquine ne marche pas contre le Covid 19 !", lâche le docteur Giral.

Et le médecin de dénoncer : "comment expliquer que des élus des hautes assemblées, tels que Christian Estrosi, Valérie Boyer ou bien encore Martine Vassal se prévalent d'en avoir bénéficié et que leurs électeurs n'y ont pas droit ? Comment expliquer que Christian Estrosi a fait rentré de la chloroquine au CHU de Nice ? Il y a donc deux poids deux mesures !".

Alors que le pic de l'épidémie n'est toujours pas atteint, que cinq médecins sont déjà morts, que Martin Hirsh a lancé un appel pour dire que bientôt il n'y aurait plus assez de lits ni assez de soignants en Ile-de-France, le docteur Giral apporte tout son soutien au professeur Didier Raoult et espère "un soulèvement des professionnels de santé".

"Déjà, ici et là, la colère de médecins gronde. A Mulhouse notamment". Pas uniquement pour le traitement à la chloroquine mais aussi pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement, à l'image de Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président de la Fédération des Médecins de France. "Il y a un manque total de logique et de cohérence dans les décisions prises par les pouvoirs publics", ajoute le docteur Giral. Qui interroge : "Pourquoi un tel barrage à la chloroquine ?

[supprimé]
Recommandation, pas un impératif. Pour l'usage de principe c'est une décision collégiale (attention au niveau de l'hôpital et entre médecins spécialisés dans le domaine seulement - les aides soignantes du niveau de Sibeth ne sont pas admises), mais c'est le médecin qui s'en occupe, qui décide de son patient. Respecter une recommandation, ça veut dire en tenir compte, donc l'évaluer. Elle n'est en principe pas impérative. Sans dire que les limites de son applications semblent économiques (autant dire que ça déclasse complètement son impératif au niveau du médecin).
J'ai déjà eu des problèmes juridique sur ce genre de point dans un autre domaine et je peux te dire que la façon dont c'est écrit n'est pas impérative. Tout au plus ça donnera lieu à procès et on trouvera déjà des jugements qui permettront de ne pas appliquer une recommandation à la lettre (il s'agit surtout de ne pas le faire en opposition) tout en restant couverts au niveau de l'exercice. Et bien sûr, toujours la possibilité de décider soi-même en tant que médecin de sa façon d'exercer sa profession en prenant ses responsabilités. Un médecin ne jure pas de servir la nation et ses décisions politicardes, dont il n'a rien à cirer. Même en cas de guerre et c'est une particularité de la profession.

Esscobar Et le placébo alors

D'après l'étude, il produirait de meilleurs résultats que l'hydrochloroquine.

C'est dans le lien... en chinois ! Laule ! pétédéherre !