Le Dr Olivier Soulier résume le problème:
« Tous ceux qui, de mèche avec des laboratoires, espéraient pouvoir placer le produit antiviral de leurs sponsors. C’est vrai qu’un traitement reconnu, et surtout pas cher, c’est l’effondrement de Perrette et le pot au lait, « Adieu veaux vaches cochons » pour de nombreux laboratoires qui voyaient déjà les milliards tomber dans leur escarcelle. Et ce petit prof de Marseille qui trouve un traitement simple et pas cher…Alors ça vaut bien pour certains de traîner un peu les pieds en mettant en avant des notions techniques pendant que les malades meurent.
Ici, bien au-delà de l’obscurantisme et des peurs, il y a les gros sous.
Prenez le cas du Pr Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Bichat.C’est en partie à cause de lui que la France a refusé de tester la chloroquine il y a un mois. Ce Pr Yazdanpanah voulait privilégier deux autres médicaments :
Le remdesivir, un anti-viral qui n’est même pas encore commercialisé, du laboratoire Gilead et le Kelatra (seul ou avec de l’interferon bêta), un anti-VIH du laboratoire AbbVie.
Ce sont deux médicaments hors de prix, et ce sont des médicaments récents, dont on n’a aucun recul sur la dangerosité.
Par contraste, la chloroquine est un médicament très bon marché, sur lequel on a des dizaines d’années de recul sur ses effets indésirables.
Alors pourquoi ce choix étrange fait par le Pr Yazdanpanah et des autres « grands pontes » parisiens ?
Ce qu’on sait, c’est que le Pr Yazdanpanah a été rémunéré par les laboratoires Gilead et AbbVie… ainsi que par 7 autres compagnies pharmaceutiques, dont il a été au « board »