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Voilà ce qui ressort de cette histoire : l’écosystème de l’extrême-gauche, notamment dans les universités, n’est pas un vague délire sans influence réelle. Dans des lieux comme le Mirail ou Lyon II, il récupère et écrase des gens faiblement armés sur le plan idéologique, exploite leurs difficultés personnelles, leur explique que tous leurs malheurs sont dus à une cause unique : le système patriarcal/raciste/capitaliste. Bien sûr, il y a les donneurs de leçons qui vont reproduire cette rhétorique sans rien changer à leur mode de vie – et ce sont eux les plus coupables. Mais il y a aussi un certain nombre de gens qui vont se métamorphoser, de la façon la plus inoffensive à la plus autodestructrice. Par exemple : le travail est une catégorie historique du capitalisme, qui détruit et exploite les individus ? Sortons du travail. Et voilà une jeune fille qui décide de vivre dans un squat, d’abandonner toute activité professionnelle ou étudiante pour dessiner et écrire des poèmes. J’ai aussi vu un camarade de lycée, après deux ans passés au Mirail, dire avec une souffrance interne manifeste que tous les hommes étaient, c’est vrai, des violeurs en puissance ; et que par ailleurs, il combattait l’Etat fasciste dans les manifs, recouvert de sa cagoule. J’ai vu un transsexuel expliquer qu’il avait changé de sexe parce qu’il lui était devenu insupportable de participer à la domination patriarcale, alors qu’il voulait se mettre du côté des opprimés.
L’acte de l’étudiant lyonnais est du même ordre : à l’origine, des problèmes personnels, sans doute, mais surtout la puissance dévastatrice d’une bouillie idéologique sans queue ni tête, d’une logique circulaire délirante, totalement détachée de la réalité.
https://www.causeur.fr/crous-lyon-2-etudiant-immole-extreme-gauche-168729
ça vaut pour @[supprimé] : tes délires idéologiques pour ne pas bosser ne te mènerons nul part si ce n'est à la déchéance. Va falloir faire preuve d'un peut d'humilité, prendre ton courage à deux main et te trouver un petit boulot simple pour commencer. Ce n'est pas de l'esclavage, ce n'est pas honteux, au contraire, il y a une noblesse des humbles. La confiance et l'envie viendront ensuite, c'est bien connu: le plus dur c'est le premier pas.