• [supprimé]

  • Modifié

Marc resta de longues heures sans connaissance à même le sol et c’est lentement, très lentement que le froid le réveilla. Sa tête était lourde et la langue de sa bouche pleine de dents lui semblait énorme, il tenta de se relever en vain et c’est en rampant péniblement qu’il réussi à s’asseoir derrière le seul bureau au centre de la pièce.
En fait c’était plus qu’un bureau, c’était plutôt une console imposante où des dizaines de voyants rouges et verts brillaient faiblement. La plupart étaient rouge ceux des étages surtout, mais ici, au sous sol N° 4 la plupart étaient verts ou orange.

Marc compris qu’il s’agissait de la température et reconnu le voyant de son sarcophage, il clignotait rouge comme bien d’autres dans les étages supérieurs! A son niveau il y en avait deux autres qui clignotaient aussi en rouge.
Marc soudain prit conscience qu’il se pouvait qu’il ne soit pas seul.

Il regarda le plan situé au dos de son bureau adossé contre un pilier massif de béton peint en vert froid comme tout le reste de la pièce et se dirigea péniblement vers l’endroit correspondant à ces voyants. Il arriva devant une porte d’acier inoxydable à reconnaissance électronique.
Il tenta de l’ouvrir en vain, puis, découragé, s’en fut d’où il était venu.

Sa bouche pleine de dents était pâteuse et aucun des robinets des sanitaires ne fonctionnaient pas plus que ce qu’il découvrit dans ce qui devait être une cuisine pour le personnel! Les bouteilles ou ce qui avait dû en être, étaient en tas de poussière de plastique sans aucune trace de la moindre humidité. Marc commençait à s’affoler, soudain, il pensa au sarcophage et s’en fut vers le sien. Il était resté entre-ouvert et de la glace c’était formée sur les parois, il lécha celles-ci avec avidité s’usant les ongles sur les angles intérieurs du sarcophage. Enfin, il pu extraire un petit bloc d’une dizaine de cm tout au plus sur 4 de large et il le laissa fondre avec délectation sous son palais, jamais il n’avait eu autant de plaisir à boire de l’eau fraîche de sa vie.

Il sentait son corps s’en repaître comme s’il avait traversé le désert de Goby! Enfin désaltéré, il regarda autour de lui, personne! Juste ce ronronnement sourd et ce chuintement permanent des détendeurs à gaz qui, infatigables détendaient le gaz puis le re comprimait ensuite pour enfin être à nouveau détendu. La température des sarcophages n’était pas affichée sur la console, mais sur chaque sarcophage un display l’indiquait clairement: Moins 60 degrés centigrades. Il les visita, et tous sauf quelque uns étaient autour de cette température glaciale. d'autres aussi n’étaient pas en service, ceux du fond en particulier. Puis il entendit un glissement feutré. C’était un "Surveillor" une sorte de robot table à roulette qui avançait lentement, guidé par filoguidage au sol, il s’arrêtait devant chaque sarcophage et la caméra infrarouge mesurait la température de chaque habitacle.

Il ne faisait aucun bruit, juste ce feulement feutré lors de son démarrage, puis toujours le même processus de lecture . Soudain, alors qu’il redémarrait, il émit un bruit lent et saccadé tournant sur lui même comme un peu perdu, puis il vint se ranger non loin de Marc contre le mur. Un bras articulé se déploya et frappa le mur juste à côté de ce que Marc prit pour une prise de courant. Il recommença sans cesse quelque fois, puis sa caméra tourna vers le mur, il se déplaça d’une vingtaine de cm à peine et se connecta, semblant alors inerte et sans vie.

Marc comprit que ce robot de service se rechargeait en énergie ce qui lui fit penser que lui aussi il aurait bien aimé se sustenter un peu, mais où ? Fébrilement, il se mis en quête de nourriture mais impossible de sortir de ces pièces, que faire ? Soudain il re pensa au cadavre qui avait du être une des infirmières ou plutôt technicienne du service. Il s’en approcha et chercha dans ses vêtements en lambeaux une clé, enfin, quelque chose, mais ne trouva rien. Il déplaça le corps et c’est alors qu’il remarqua une carte de ce qu’il cru être de crédit mais qui était une carte en Téflon, cette matière plastique résistant à tout ou presque. Il la regarda et ses contacts dorés étaient, bien que souillés et recouverts de poussière, encore visibles … Il lu très distinctement après l’avoir nettoyée entre ses mains "Cryolalab Medic’s inc" . C’était bien l’entreprise qui moyennant 12000 Euros Or garantis par la Banque Mondiale, l’avait accepté, lui permettant d’éviter une mort certaine à brève échéance sans cette opération de congélation lui permettant d’attendre qu’un antidote fut trouvé.

Il se dirigea vers la porte d’acier et glissa la carte dans la fente de la serrure électronique… Rien ne se passa .
Il s’énervait, tapant sur cette fichu porte en vain puis retira la carte et il fut tout surprit de la voir enfin s’ouvrir. C’est vrai que je suis stupide pensa t-il, il faut l’enlever pour rentrer, sinon que de cartes oubliées dans les serrures se dit-il ! Il s’avança et fut pris de nausée.
Une odeur de moisi, de charogne âcre flottait dans l’air. Inquiet, il s’approcha des sarcophages et découvrit qu’ici, un drame silencieux s’était produit.

Le petit robot de surveillance gisait au milieu de l’allée, inerte et recouvert de poussière pourtant, il entendait le même ronronnement caractéristique des générateurs cryogénique. Il releva le robot et le brancha sur la première prise qu’il trouva. Celui ci mit quelques temps à s’activer. Ses batteries polymères de lithiomme enrichi semblaient pourtant fonctionner encore, il s’éloigna, à la recherche de quelque nourriture.

Dans une armoire frigorifique il trouva enfin ce qu’il cherchait : Des conserves dont les boites rouillées avait résisté apparemment. Il est vrai que les consommateurs avaient exigé des emballages inox qui eux ne donnaient aucun goût de métal aux aliments,en lieu et place des traitements à base de plastique qui avait causé tant de cancers dans les années 2000! Mais ce traitement était si superficiel qu’il n’avait pas trop résisté à l’usure du temps. Il chercha de quoi ouvrir cette boite de quelque chose qu’il ne devinait pas, l’impression étant illisible. Enfin il trouva dans un tiroir ce qu’il cherchait. Il saisit l’ouvre-boite mais au moment de tourner l'amie molette, celle ci lui resta dans la main ! Alors, il se saisi d’un couteau de cuisine et avec milles précautions entoura le manche de sa combinaison et réussi à ouvrir la boite ! C’était, mais oui! Des haricots verts extra fins sans fils! Il en avait les larmes aux yeux, les papouilles excitées le faisait saliver et bien vite il plongea les doigts pour s’en saisir. Ce n’était pas vraiment bon, froid et sans saveur. Mais il mangeait! Cela dura une éternité, lorsqu’il entendit un vacarme assourdissant venant de la salle des sarcophages qu’il venait de quitter. Il se précipita, rouvrit la porte et là, devant lui, le robot tournait, tournait sur lui même clopinant comme il pouvait.
Marc compris que quelque chose n’allait pas et coucha le robot sur le côté. L’une de ses roulettes était si usée qu’elle s’était ovalisé et ne tournait plus... 300 ans! C’est vrai que ça fait très long pensa-t-il incrédule et de plus en plus inquiet. Il décida d’aller contrôler ces sarcophages avant d’essayer de sortir de ce piège de silence froid et sans vie…

    • [supprimé]

    [supprimé] Ce texte a surgi du tréfonds de mon âme, il convient ici de l'assumer.

    J'espère que ce n'est pas une contrepèterie en franglais ;-)

      • [supprimé]

      [supprimé]

      Les maux des âmes, c'est la grande spécialité du chat.

        Allez, je m'y mets aussi...
        y'a pas de raison.. 😁 (Source : domi-417343 sur http://www.netfemmes.com/annonces/417343.html)

        Il s’approcha du premier et lu la température, tout semblait normal. Cependant il décida d’ouvrir le couvercle et pressa sur la manette d’ouverture, le corps était là recouvert d’un givre à peine visible et semblant dormir, silencieux .

        Il referma le sarcophage puis rechercha d’où pouvait provenir cette odeur insoutenable qui le faisait presque suffoquer. Il remarqua dans une rangée toute une enfilade de ces récipients dont les display étaient éteints mais les couvercles fermés. Il en ouvrit un et recula d’effroi ! Seul le squelette subsistait et un jus nauséabond stagnait au fond de la cuve d’inox, l’odeur de putréfaction était âcre et fade. Il referma le couvercle. Tous les autres étaient ainsi ! Il avait dû se passer quelque chose mais QUAND et pourquoi ?
        Marc mesurait à présent la chance qu’il avait eu de se réveiller ainsi , QUI avait décidé de le ramener à la vie ? Mystère, mais le process c’était bien mis en service. Marc sorti, non sans emmener le chariot robot défectueux. Abasourdi par cette découverte il resta pensif et un peu angoissé car il prenait la mesure de ce silence froid et sans vie et se demandait bien comment sortir de ce cauchemar.

        Il était las et chercha un endroit pour s’allonger. Près de ce qu’il supposait être une salle de repas destinée au
        personnel technique, il y avait une porte métallique semblable aux autres il glissa la carte dans la fente prévue à cet effet et la porte s’ouvrit dans un grincement plutôt inquiétant.
        Des lits étaient disposés mais les matelas n’étaient que charpie et seuls les ressorts faisaient penser qu’ils furent confortables. Marc rechercha d ‘autres couchages mais tous étaient dans le même état .
        Ereinté il s’allongea sur l’un d’eux après y avoir disposé deux tenues anti-virales parmi la multitude restant dans les armoires et râlant pour cet inconfort il s’endormit comme une souche !

        Lorsqu’il sorti de son sommeil réparateur il se demanda bien pourquoi il avait eu tant sommeil après 300 ans de repos, si ce qu’il pressentait était vrai ! Ce qu’il ne savait pas, c’est que le processus de rappel à la vie avait déclenché une chasse aux toxines violente et que le process de réveil était loin d’être terminé. Il avait une faim de loup, des crampes d’estomac terribles et ses mains se mirent à trembler. Il n’était pourtant pas diabétique ! Juste cette infection virale qui devait le détruire tout au plus en 8 jours. Il décida de partir en exploration dans les étages supérieurs ….

        Il prit un couteau de cuisine et le glissa dans la ceinture de sa combinaison blanche. Celle ci avait fort bien résisté au temps et Marc affamé et transi, s’approcha de l’ascenseur, Il pressa sur le bouton mais rien ne se passa . Il semblerait que rien ne fonctionne plus ici que les salles cryogéniques! Pensa t-il. Il chercha en vain d’autres accès mais ne trouva rien. Il décida d’ouvrir la porte de l’ascenseur en s’aidant d’une barre de fer et après bien des efforts, en sueur et tremblant de rage elle s’ouvrit légèrement. Une chaleur intense lui monta aussitôt au visage, la cabine était bien plus bas il l’apercevait à peine, parmi des grabats et des sortes de choses métalliques qui semblaient bouger il regarda vers le haut pour s’apercevoir qu’un trou béant culminait à près de 50 mètres au dessus de lui. Ho ! Très petit mais irrégulier donc pas très naturel . Marc regarda le conduit et remarqua une échelle ou plutôt des barres scellées tous les 50 cm dans la cloison. Il décida de s’engager dans cette ascension périlleuse.
        Inserts après inserts il progressait dans une atmosphère lourde et pesante, il arriva au troisième sous-sol puis au deuxième et là, vit enfin une porte qu’il n’arrivait pas à ouvrir. Il tapait cognait mais en vain.
        Il décida de monter plus haut et arriva au premier sous sol et là, la porte de l’ascenseur était entre- ouverte enfin! Il se pencha et réussi à atteindre le seuil. Il n’en pouvait plus, ses muscles lui faisaient mal et il ne se sentait pas bien du tout. >Ce qu’il allait découvrir ici allait enfin le ravigoter !
        Il y faisait sombre mais des panneaux électro-luminescents apportaient une lumière douce et suffisante pour y voir correctement Ces panneaux avaient eu beaucoup de succès dans les années 20 (2020 !) lorsqu’à cause de la surpopulation galopante causée par l’interdiction de vente de ces petites pilules qui avaient libéré plus l’ homme que la femme et ses désirs de fornication effrénés, le gouvernement continental jugeant sa population trop faible eu égard à celle d’Asie et d’Europe avait interdit ces produits tolérés seulement 40 ans avant. Les cités s’étaient progressivement enfoncées dans la terre et seules les classes supérieures pouvaient espérer vivre dans les étages à ciel ouvert. Ces cités-Etats étaient devenus le seul havre de paix où l’espérance de vie pouvait atteindre 80 ans. Ailleurs, c’était la jungle et rares étaient ceux qui dépassaient 50 ! Lors de la dernière guerre intercontinentale tout avait été détruit, à commencer par les centres de communications spatiaux suivis de centres nerveux sur tout le continent américain. Ceci, sans déclaration de guerre.

        Marc travaillait dans la recherche de nouvelles ressources océanographiques et sa plateforme avait été épargnée par ce déluge de feu. Ces européens, il ne les comprenaient pas, mais la réplique avait été terrible à en croire les infos que CNN distillait de jours en jours. Cependant il ne connaissait pas l’issue de ce conflit, car arrivé à l’escale d ‘Anchorège il avait rencontré Aïma, une transcontinentale des services sanitaires de bengalore et ce fut le coup de foudre. Ses yeux verts et sa taille de guêpe l’avait subjugué et ce fut dès le lendemain qu’ils partagèrent les mêmes étreintes ,

        Pas assez d'insultes par ligne pour que ce soit du morok...
        La seule originalité de ce troll sont les fautes qu'il a rajoutées...

        • [supprimé]

        Ce crétin se lance dans le plagiat. Qui peut croire que d'une telle bêtise puisse émerger un texte aussi brillant.

        Bien grillé, l'omégates.

          [supprimé]
          Le plagiat c'est ce que vous faites, moi, j'ai cité ma source, je ne cherche absolument pas à faire croire que je suis l'auteur de ce texte... Cela s'appelle une citation.
          Revoyez votre vocabulaire, si vous voulez écrire, un jour, autre chose que des insultes...

            • [supprimé]

            • Modifié

            Vouloir se faire passer pour MLH, le rêve inaccessible de ce crétin d'omégates.
            Déjà, il prétendait enseigner "la physique hyperbare" sur la plage de Palavas, rappelons-nous.
            Vous n'imaginez pas à quel point il est pesant d'être l'idole d'un déficitaire.

            • [supprimé]

            • Modifié

            omega95 moi, j'ai cité ma source, je ne cherche absolument pas à faire croire que je suis l'auteur de ce texte... Cela s'appelle une citation.

            Rajouté par la suite, en urgence.
            Ainsi que la correction de la faute grossière.
            Tu t'es encore couvert de ridicule sur ce fil. Sans conteste, le plus gros crétin du fopo.

              [supprimé]
              Hooo, zut, vous aurai-je coupé l'herbe sous le pied ? 😂
              Pas content morok, va nous faire une colère...

              • [supprimé]

              Vrai que je trouve inadmissible que tu t'appropries mes textes. Le fopo en jugera.

                dadais @haaaǃǃǃ#4180194 Faut quand même être bien dans le gaz pour ne pas le comprendre...

                C'est tellement vrai.
                -.-

                Pour vous rafraichir la mémoire..

                dadais st-ce bien crédible que le générateur tienne 300 ans sans interventions extérieures ?

                Mais oui, sympathique comme histoire au coucher. C'est juste compliqué de bien doser afin que l'accroche pour la suite n'excite pas trop le gosse.

                Perso j'ai été dubitatif sur le 1er texte.

                  Très drôle ce fil. Aussi bien pour l'auteur que les réponses.
                  C'est amusant. Se délasser un peu pourquoi pas
                  La pause-détente est réussie.

                  • [supprimé]

                  [supprimé] Les maux des âmes, c'est la grande spécialité du chat.

                  ... Et oui, nos âmes sont tordues ... mais c'est plus pour les poissons chat.

                  filochard Pour vous rafraichir la mémoire..

                  Il me semblait que le smiley oldschool était assez compréhensif.
                  Manifestement pas pour tous.

                    • [supprimé]

                    Bonjour,

                    Il faut bien presser le citron, puis jeter l'écorce.

                    Cordialement.

                    • [supprimé]

                    [supprimé] Dixit celui qui a fusillé le fil entier d'Eukini en diffusant sur ce même fil le même texte, avec un puéril achevé

                    [supprimé] , je publierai sous peu la suite des aventures de Marc et le sarcophage amniotique.

                    Te sens pas obligé.