Electronique hors-sujet, au pire une simple reprog en boutique pour remettre la radio sur ta Tesla, fallait acheter une "japonaise".

  • [supprimé]

filochard Le thermique reste supérieur à l’électrique et encore pour un bout de temps.

C'est tout à fait invérifiable. Les chauffeurs de taxis parisiens roulent massivement dans des hybrides (Toyota Prius, Nissan), j'ai les témoignages suivant:

  • coût d'entretien sur la duré des leasing (6 ans) et une activité de 40 000 à 50 000 km/an et pour certains beaucoup plus = 1/4 à 1/3 de celui des thermiques haut de gamme
  • les thermiques conventionnelles à Paris: changement de boite à 150 000 km, prévoir un échange standard de moteur sur le cycle, maintenance récurrente de tous les circuits hydrauliques car fuite
  • les hybrides: consomment 60-65% des thermiques. Le variateur de vitesse Toyota est increvable, fait 600 000 km et au delà. Le moteur thermique moins sollicité fait plus de km, il y a un sujet non systématique de circuit de refroidissement sur les Toyota vers les 200 000 km.
    Au total, il n'y a plus guère de thermiques dans le parc de taxis parisiens.
    Je n'ai pas encore un retour clair sur les électriques 100 % (il commence à y en avoir pas mal), qui ont l'air encore plus increvables, et sur les hybrides à hydrogène (et piles à combustibles).

Toussa, c'est en ville avec des voitures qui roulent beaucoup et des conditions climatiques parisiennes douces. Il reste à voir ce que cela donnera en campagne et zone montagneuse avec des utilisations limitées et des conditions climatiques plus froides.

Pour ma part, quand je prendrai ma retraite, je devrai réinvestir et je n'ai pas encore défini ma stratégie. Un pick-up diesel à moteur thermique irait très bien dans ma cambrousse et une électrique irait très bien à Paris.

Dans la famille, on a emmené deux Prius 2 à plus de 500 000 bornes, avec des CT vierges à 300 000. Jamais vu l'ombre d'un garage (seulement des trains de pneus, on faisait disques et plaquettes à la maison). Un souci de batterie sur la fin, que l'on peut réparer soi-même avec un minimum de matériel et des tutos sur internet).
La toute dernière me fait vraiment de l'oeil mais ce n'est plus le même budget d'achat.

C'est sur qu'un moteur électrique c'est increvable et mécaniquement une voiture électrique c'est bien plus simple qu'une thermique, pas de boite de vitesse pour commencer.
Le point faible reste encore et toujours la batterie, tant en prix, qu'en autonomie qu'en poids qu'en durabilité qu'en temps de charge.
Une voiture électrique de 5 ans dont la batterie n'a pas été changée franchement je ne vois pas comment on peut faire une bonne affaire vu que vous êtes assurés de changer la batterie dans les 5 ans et que celle-ci vaudra plus cher que la voiture.

    filochard Les voitures électriques devraient être vendues sans batterie, celle-ci relevant des stations-services.

    1 Kg de d'essence contient autant d'énergie que 60 Kg de batterie.

      white-widow-power Entre 4 et 5 litres.

      C'est à peine moins que mon diesel donc le gain reste marginal et en occasion, il n'y a rien à moins de 10 000 euros pour ce modèle qui reste cher. On ne parle plus beaucoup des voitures GPL alors que cela coûte moins cher à la pompe et c'est assez spécifique à la France qui reste sur des a priori.

      candidus
      Oui mais ça n'a pas réussit à s'imposer.
      L'idéal serait un électrolyte liquide qui serait purgé une fois déchargé et remplacé par autre chargé.
      On parlerait plus de pile liquide que de batterie.
      Je ne sais pas si ça existe.

        filochard
        C'est ce qu'on appelle une pile à combustible.

        L'hydrogène est typiquement utilisé dans ce genre de piles, plutôt qu'enflammé dans un moteur thermique.

          france2100
          Le probleme c'est que l'hydrogène c'est compliqué à manipuler.
          Me suis laissé dire qu'il y a des piles à combustible qui extraient l’hydrogène de l'éthanol mais je ne sais pas ou ça en est.
          A l'idéal il faudrait une produit liquide à la température et pression ambiante, comme l'essence .. ou l'éthanol.

            filochard
            Le problème de l'éthanol, c'est qu'il contient du carbone. Donc vous relâchez du CO2 en sortie.

            La question est donc celle de la provenance de ce carbone. L'extraire de l'air est compliqué du fait de sa faible concentration, donc on se tourne plutôt vers de la matière organique issue de l'agriculture - au détriment de la nourriture. Au moins c'est neutre en carbone. Une alternative serait d'exploiter les sorties de certaines usines (cimenterie, sidérurgie, minage), mais vous n'aurez fait que retarder le dégazage du CO2 dans l'air.

            Enfin il y a bien l'ammoniac, mais c'est très toxique et donc réservé à des usages industriels (aviation, navires).

              filochard A l'idéal il faudrait une produit liquide à la température et pression ambiante, comme l'essence .. ou l'éthanol.

              Ca me paraît impossible.L'hydrogène est stocké soit sous forme de gaz ou de liquide cryogénique, à -253 °C.

              france2100 Je vous signale quand même votre faute de raisonnement : quand vous parlez de matière organique issue de l'agriculture, son carbone provient entièrement de l'air, donc c'est parfaitement possible de l'en extraire nonobstant la faible concentration.

              Autant je peux concevoir qu'il serait difficile de convaincre la population qu'il est sain de s'alimenter par d'autres voies que l'agriculture et la photosynthèse, autant il est évident que la technologie moderne sait réduire le CO2 par des voies plus directes et beaucoup plus efficientes.

              Valoriser les déchets agricoles par la méthanisation pourquoi pas, mais consacrer des surfaces cultivables à la production de biocarburant est un double crime : contre la Planète et contre l'Humanité.

                candidus
                Bien sûr que le carbone des plantes vient de l'air : c'est pour ça que je disais que le bilan est neutre ! Le problème est, tant avec l'agriculture qu'avec une captation directe par des ventilateurs, qu'il faut d'énormes surfaces pour capter des quantités modestes.

                  france2100 Voilà, exactement. C'est pour ça qu'il est aberrant de consacrer des surfaces cultivables à des biocarburants.
                  Les taillis qu'on coupe tous les trente ans pour du bois de chauffage ne sont acceptables que parce que la biodiversité se développe dedans.

                  france2100 au détriment de la nourriture.

                  Produire de la nourriture au profit de la croissance démographique se fait au détriment de la production d'énergie nécessaire à la population déjà en place.

                    france2100 La question n'est pas la fécondité des indigènes mais la démographie; si notre pays peut supporter 55 millions d'habitants , en consacrant une partie de sa production agricole pour l'énergie, c'est stupide de continuer à augmenter la population déjà trop nombreuse. Donc consacrer des terres à produire de l'énergie ne se fait pas forcément au détriment de la nourriture, nous ne sommes pas que des intestins...même si ce qui nous définit le mieux se trouve au bout!