cheshire-cat Ça laisse pas mal d'espace libre entre les deux.
C'est curieux quand même. Je n'ai aucune conviction à me voir comme un super visionnaire ou un extra lucide.
Mais, ici même, fin 2016, puis début 2017, j'écrivais clairement que Macron risquait de s'ouvrir un boulevard géant, circonscrit par deux glissières géantes et repoussantes (aimants réfractaires?) une large route, bordée par Mélenchon et Le Pen, de part et d'autre.
La donne a un peu changé, Marine est mourante (enfin! ouf) Zemmour se prend pour le "nouveau météore" version 2022), mélenchon va vers ses obsèques nationales (créolisées, si j'ai tout suivi)
La droite continue son agonie, et le PS n'a toujours pas saisi qu'il était déjà 6 pieds sous terre. Voire, sous les 6% grâce à Hidalgo.
Je ne pense pas que, même en étant très calculateur et un politicien hors pair, je ne pense pas que Macron ait vu si loin. Je ne pense pas qu'en 2017 il ait prévu le tsunami cathodique pratiquement Zemmour, le non converti.
Je pense qu'il espérait que la droite se meure davantage, et bien avant 2022. Le coup fait avec LeMaire, Darmanin et Philippe, logiquement, ça aurait du tordre le cou littéralement à toute la droite classique.
Mais cette mort n'a pas eu lieu. Et cette agonie se poursuit.
Quant au ps… est il utile de perdre 3 lignes pour son épitaphe?
Mitterrand, puis Fabius, puis Aubry, puis Hollande et taubira, avaient fini d'ensevelir le cadavre de Solférino.
Par contre, cher Chess, il y a un enseignement, qui, pour moi, est bien curieux. De cette pré campagne 2022. c'est que tout ce cinéma, assourdissant à l'extreme droite du paysage électoral français, est en train d'infiltrer l'idée, dans les esprits d'électeurs "socialistes", qu'il convient de voter Macron dès le premier tour, pour se garantir une force anti extreme droite au second.
C'est à dire que tous les électeurs de la "gauche normale", partent sur une idée de vote utile très rapide.
Au lieu de perdre son temps avec un petit vote écolo pas très judicieux, ou encore agrémenter les pauvres 5% d'une hidalgo finissante, ou les 2 % d'un montebourg, seul à croire en lui.
Et ça, je trouve que c'est fortiche, parce que Macron n'a pas vraiment consolé ses électeurs de gauche, durant son mandat, il n'a fait que draguer l'électorat de droite, pour puiser encore et encore chez les sarkozystes et juppéistes.