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jack127 On verra la suite mais je pense que la course n'est pas terminée
C'est une amélioration dans le discernement puisque vous pensiez que l'épreuve avait donné son verdict dès la première bosse avalée, au soir du 08 juillet
jack127 l'épouvantail slovène fait déjà peur à tout le monde et donne l'impression d'avoir déjà course gagnée.
Il sera très diffcile d'aller chercher le danois et ses 2'22'' d'avance.
Sans compter que l'attaquer exposera le slovène à un contre des deux grenadiers qui ont une science de la course émérite. Thomas n'a pas perdu le Tour, c'est un coureur intelligent, dur au mal et qui sait parfaitement courber l'échine dans les moments difficiles.
Et dans les attitudes, tout montre (pour le moment) que les Visma et Grenadiers ne se feront pas la guerre.
Bref si l'on résume, d'un côté Pogacar avec une équipe famélique, privée de Bennett, tirée désormais par un Majka pour le moins poussif, une équipe qui ramasse 20 minutes pleines au classement par équipes sur ses rivales Visma et Grenadiers sur la première étape de montagne, avec un troisième, McNulty, qui pointe à...25' au Granon, sans parler de Hirshi, à deux dents de la tente à oxygène, de l'autre l'armada Visma, menée par un danois sans faille, pilotée par un Roglic, modèle d'abnégation, et pouvant compter sur le meilleur coureur du monde tous terrains confondus, Wout van Aert, additionnée des bataillons Grenadiers, qui sauront exploiter une éventuelle micro-faille, auxquelles s'ajoutent un Gaudu au niveau, un Bardet qui voudra son podium, un Quintana retrouvé qui plantera des mines pour aller chercher son étape...
Bref une course qui serait déjà difficile à cadrer pour une équipe majeure et à la défense, et qui désormais pour le slovène risque de tourner à la punition en cas d'attaque suicidaire, seul moyen pour lui de renverser une table à laquelle sont confortablement installés des rivaux de première force.
Pogacar est condamné à l'exploit, un coup de bien-mieux dans les derniers lacets de l'Alpe d'Huez ne suffira pas, on ne bouche pas 2'30 sur Vingegaard, déjà brillantissime au Dauphiné à Solaison, sur un simple coup de cul. Il faudra partir de plus loin, attaquer dans la Croix-de-Fer, jouer tapis contre les Visma.
Le plus grand problème de Pogacar, ce n'est pas Vingegaard, c'est l'absence de Bernal. Dans une bataille à trois, au vice on peut se fauliler à la Lemond, sans équipe mais en jouant sur les antagonismes entre rivaux, mais dans un duel on est obligé de mettre le nez au vent, sans pouvoir se cacher derrière une tige de selle. Et dans ce Tour, c'est désormais Thomas qui est dans le rôle du renard, dans l'ombre d'un Vingegaard possédant les clés du poulailler sur la potence, au sein duquel un bon gros dindon slovène est en train d'apprendre la vie.