cemab Bien au contraire, il est mort, c'est acté, maintenant l'idéal va être de faire mourir sans faire souffrir, par injection.
ce qui était interdit.
le vrai combat arrive : l'euthanasie active
Tout ce qui s'est passé relève du point de détail pour nos amis meurtriers/nazillons : buter VL, ils s'en foutent complètement, c'était juste le passage indispensable pour pouvoir arriver au vrai but
Comme je ne dissocie pas le social du sociétal, le pouvoir d'indignation généralisé d'une communauté solidaire d'une gestion au plus juste et convenable pour le plus grand nombre, découle toujours de la capacité de nuisance d'une minorité politique légale qui se réserve le droit exclusif à légitmer selon son bon droit moral, toute décision obéissant aux lois de la verticalité autoritaire.
Il n'est pas de pire pouvoir que celui qui veut restreindre à la portion congrue une large population dont le souci premier est de préserver ce qui reste de ses " d'avantages acquis " en matière de confort financier.
Et oui, je pense que c'est là la priorité pour ceux, faits de chair et d'os, qui réclament moins de sacrifices économiques afin de continuer à vivre d'une dignité que les gouvernants ont la fâcheuse tendance à rogner davantage.
Le cas VL, pour autant dramatique qu'il est, n'est pas le sujet essentiel qui motivera leur colère face à des bien pensants inculquant le principe d'une fatalité dont le but n'est pas de les faire crever comme des bouches inutiles, mais de les appauvrir toujours plus. Et comme charité bien ordonnée...
VL n'est pas le symbole d'une société déchirée entre le droit pour un comateux de ne pas mourir physiquement et le devoir d'assistance à l'endroit d'un impotant sans autre existence qu'une vie végétative. Il est devenu l'objet d'un conflit sordide entre des proches et des " sachants " dits avisés qui se disputent la prérogative d'abréger ou pas, le souffle d'une respiration ou un pouls qui bat, au-delà de ce que les uns estiment comme un lien familial indéfectible et ce que les autres évaluent comme une caricature de mort-vivant, incapable d'exprimer quoi que ce soit qui le retienne parmi le monde des vivants.
Si l'on y regarde de près, la méthode pour le faire disparaître, est dégueulasse. Ça ressemble à un assassinat, cependant que certains y trouveront des circonstances atténuantes.
Et c'est sûrement à ce stade-là d'une agonie avérée doublée d'une souffrance reconnue, qu'il faudra changer de procédé, en intégrant l'idée assez monstrueuse que la science n'est plus capable de progrès lorsqu'il est question de libérer des lits d'hôpitaux parce qu'ils coûtent chers pour l'état...