[supprimé]
candidus je ne me laisse pas impressionner.
Idem !
candidus je ne me laisse pas impressionner.
Idem !
[supprimé] Continuons.
Où en étions-nous dans notre comparaison entre 1 ha de terre cultivable et 1 ha de photovoltaïque, en matière de biodiversité et de lutte contre l'effet de serre ?
En ajoutant les deux paramètres importants : kWh/ha et coût, intégrant la durabilité des sols et la protection des nappes phréatiques.
Continuons.
Il était question de friches industrielles, non de terres agricoles. Recentre-toi.
Et tu disais :
candidus Mieux vaut un champ solaire sur une parcelle actuellement consacrée à faire du colza en champ découvert, plutôt que sur un lieu propice à un développement végétal et animal naturel.
Les panneaux solaires n'ont pas vocation à être installés sur des terres agricoles, surtout arables, quand bien même il y aurait derrière la rapacité de certains culs-terreux, plus soucieux de leurs intérêts que de l'agriculture.
candidus J'ai une piste de réponse : une entreprise photovoltaïque me propose 3000 € par an et par ha, net propriétaire sans aucun frais.
Dans mon coin, le rendement en blé peut atteindre 80 quintaux à l'ha soit 8000 kg à 30 c, soit 2400 € brut dont il faut déduire les semences, pesticides, engrais, assurances, tracteur, semoir, traiteuse, moissonneuse-batteuse, déchaumeuse, glyphosate et salaire de la fermière. Mais c'est du paysan FNSEA. S'il est confédération paysanne, diviser par 5.
Bref, même sur une parcelle arable et en s'en foutant des nappes phréatiques, le malheureux paysan est un esclave docile travaillant sa terre à l'ancienne pour obéir au Gouvernement.
Je comprends ce dont tu parles, et j'admets même les arguments.
Le souci, c'est que si on laisse les agriculteurs faire du blé à partir de n'importe quoi, et que pendant ce temps là des friches industrielles restent à l'abandon, il y a un problème. D'autant que ce sont pas les agriculteurs qui manquent quand il est question d'installer du photovoltaïque sur des hangars.
Installer du photovoltaïque sur un pâturage, ça ne me choque pas.
travaillant sa terre à l'ancienne
S'il a tout ce dont tu parles, il ne travaille pas à l’ancienne.
[supprimé] Tes photos montrent juste des arbres aux abords de la friche, rien de plus. Alors certes ce sont des arbres, mais pas sûr qu'ils aient une grande valeur commerciale, d'une part, ni qu'ils soient composés d'essences nobles, d'autre part. Les acacias, les bouleaux, les sapins, les peupliers sont des arbres à croissance rapide qui se développent un peu partout sans l'aide de personne.
J'entends. Cela reste un habitat.
Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas parce des arbres ont repoussé qu'ils forment un bois ou une forêt, surtout sur une friche industrielle.
Je crois que tu ne comprends pas.
Les arbres étaient déjà là du temps de la mine.
Cette zone est restée vierge contrairement à une seconde zone qui a accueilli des gravats et la mine noyée.
Les rendements à l'hectare ont plus que quintuplé en à peine un siècle. C'est fou.
Neodadais Cette zone est restée vierge contrairement à une seconde zone qui a accueilli des gravats et la mine noyée.
Je suppose qu'il y a eu une étude environnementale, ou a minima un diagnostic. Je ne connais pas le projet, mais il est même possible qu'il y ait eu une consultation du public lors de l'instruction du dossier.
Tu dois pouvoir en retrouver la trace sur le site de la préfecture de la haute-Vienne.
white-widow-power Et ça ne suffit toujours pas à concurrencer le photovoltaïque.
La photosynthèse c'est sympa pour enjoliver les campagnes au profit des joggeurs mais ça ne nourrit pas son agriculteur.
[supprimé] À l'ancienne, ici, c'est le contraire de hors-sol.
Les agriculteurs à l'ancienne, c'est-à-dire passant par la photosynthèse solaire, vont crever, qu'ils soient FNSEA ou Bové.
Les modernes investissent en hors-sol à éclairage artificiel sur plusieurs étages et délaissent les étendues champêtres qu'ils ne vont plus parvenir a enrichir, à traiter et à arroser. Comptez sur les écolos pour accélérer.
Le hors sol c'est juste aberrant. Cela permet à des agriculteurs bretons ou isérois de faire pousser des tomates en mars dans de serres surchauffées. Le monde est fou, et le monde agricole n'est pas en reste.
[supprimé] C'est l'avenir. Économe en énergie, libère de l'espace pour la biodiversité, protège le milieu, est protégé des agressions extérieures.
C'est évidemment le blé qu'il faut cultiver en hors sol et étages superposés ; les tomates c'est du gadget.
Pour rester dans le droit fil du fil, on érigera une éolienne au sommet du building agricole, ce qui suffira peut-être à alimenter le bastringue en énergie.
À vérifier par le calcul.
Le hors sol c'est juste aberrant. Cela permet à des agriculteurs bretons ou isérois de faire pousser des tomates en mars dans de serres surchauffées.
Je ne vois rien d'aberrant et ça peut être excellent sur la plan écologique :
Vous rejetez simplement la solution parce que vous jugez l'homme souillé et prêtez à la nature un caractère virginal et supérieur : vous êtes un puritain. Mais pour la planète c'est tout bénéfice.
france2100 Le fait d'être remercié par candidus te discrédite totalement, et me conforte.
candidus C'est l'avenir. Économe en énergie, libère de l'espace pour la biodiversité
Et le photovoltaïque... D'ailleurs ça libère tellement d'espace que l'utilisation du Glyphosate va sûrement être prolongée de 10 ans en Europe.
Formez un chouette couple tous les deux.
[supprimé] Le souci, c'est que si on laisse les agriculteurs faire du blé
En anecdote, le type qui faisait de la prospection pour implanter des éoliennes chez nous, disait fièrement se chauffer avec du blé à la place du pellet de bois.
Pour un paysan qui entend ça, cramer du blé, dans l'idée de produire pour nourrir, c'est un concept étrange, comme si on arrivait tout droit dans la 4ème dimension, mais pourquoi pas.
france2100 Oui, mais bon, faut du capital qui nécessite énormément de CO2 dés le départ, pas sur que soit socialement vertueux pour le pays, se sont des usines pour Roumains ou Ukrainiens.
Mon-gros-doigt Il vont les construire en Ukraine. Et en Chine, forcément.
candidus Non pas forcément, je suppose que parmi les plans fourre-tout de subventions à l'investissement agricole au nom de la très sainte croisade contre le CO2, il existe une case : serre industrielle.
https://agriculture.gouv.fr/les-paiements-pour-services-environnementaux-en-agriculture
Telles les haies qui sont subventionnées pour les replanter alors que ce sont les mêmes qui les ont bousillées pour gagner des m² cultivables. Quoi qu'ils fassent, ces types-là touchent des subventions. Alors ils auraient tort de se gêner, les vaches à lait sont les contribuables.
Quant aux éoliennes, et comme déjà dit, pas mal de magouilles dans les communes là aussi pour leur implantation. Cf. le cas du maire de Lacaune dans le Tarn,
Mon-gros-doigt Quand on coupe des arbres, des français râlent, quand on brûle du blé, des français râlent, quand on implantent des éoliennes ou des centrales nucléaires des français râlent. En gros, les français râlent tout le temps...