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Neodadais Tes photos montrent juste des arbres aux abords de la friche, rien de plus. Alors certes ce sont des arbres, mais pas sûr qu'ils aient une grande valeur commerciale, d'une part, ni qu'ils soient composés d'essences nobles, d'autre part. Les acacias, les bouleaux, les sapins, les peupliers sont des arbres à croissance rapide qui se développent un peu partout sans l'aide de personne.

Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas parce des arbres ont repoussé qu'ils forment un bois ou une forêt, surtout sur une friche industrielle.

candidus Pas sûr une fois encore que tu saches de quoi tu parles...

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    candidus Tu mélanges tout, comme à ton habitude. Mais bon, comme tu es surtout dans la posture, inutile de perdre du temps avec toi.

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      marcopolo Quand je parlais de terres arables, je parlais évidemment de terres cultivables, pas de prairies à moutons ou de pâtures où des panneaux photovoltaïques ne constituent pas une gêne.

      Par contre, qu'on me démontre que des champs de blé ou de colza ou de moutarde peuvent recevoir ces panneaux.

      Les cultures pour la méthanisation, les CIVE, ne peuvent être semées qu'entre deux récoltes d'autres végétaux. Si tu connais un paysan qui ne cultive que pour la méthanisation, tu peux aller lui coller un coup de boule de ma part.

        [supprimé] Les cultures pour la méthanisation, les CIVE, ne peuvent être semées qu'entre deux récoltes d'autres végétaux. Si tu connais un paysan qui ne cultive que pour la méthanisation, tu peux aller lui coller un coup de boule de ma part.

        C'est pourtant la tendance.
        Pourquoi ?
        Ces types sont des agents économiques comme les autres, tous d'origines éleveurs de bovin, ils mettent la pression sur les prix du maïs ensilage et le prix des terres pour rentabiliser leurs installations. Les autres à coté peuvent crever, c'est cruel, mais c'est le marché.
        Par contre, les terres vont s'appauvrir sans matière organique digestible, une fois les réserves du sol bouffée, c'est la politique de la terre brûlée, même les pionniers en Allemagne reviennent en arrière.

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          Mon-gros-doigt C'est pourtant la tendance.

          Il y a pourtant moyen de les limiter ces pratiques si ce n'est pas possible des les interdire. Ce sont peut-être les mêmes qui t'enverront dans les gencives qu'ils nourrissent la France.

          [supprimé] Pur argument d'autorité mais inefficace en ce qui me concerne car je suis l'un de ceux qui connaissent le mieux ce sujet et je ne me laisse pas impressionner.
          Mes propos sont une synthèse et ne sont mélange que pour ceux qui craignent les vues d'ensemble.

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            candidus je ne me laisse pas impressionner.

            Idem !

              [supprimé] Continuons.
              Où en étions-nous dans notre comparaison entre 1 ha de terre cultivable et 1 ha de photovoltaïque, en matière de biodiversité et de lutte contre l'effet de serre ?
              En ajoutant les deux paramètres importants : kWh/ha et coût, intégrant la durabilité des sols et la protection des nappes phréatiques.

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                Continuons.

                Il était question de friches industrielles, non de terres agricoles. Recentre-toi.

                Et tu disais :

                candidus Mieux vaut un champ solaire sur une parcelle actuellement consacrée à faire du colza en champ découvert, plutôt que sur un lieu propice à un développement végétal et animal naturel.

                Les panneaux solaires n'ont pas vocation à être installés sur des terres agricoles, surtout arables, quand bien même il y aurait derrière la rapacité de certains culs-terreux, plus soucieux de leurs intérêts que de l'agriculture.

                candidus J'ai une piste de réponse : une entreprise photovoltaïque me propose 3000 € par an et par ha, net propriétaire sans aucun frais.

                Dans mon coin, le rendement en blé peut atteindre 80 quintaux à l'ha soit 8000 kg à 30 c, soit 2400 € brut dont il faut déduire les semences, pesticides, engrais, assurances, tracteur, semoir, traiteuse, moissonneuse-batteuse, déchaumeuse, glyphosate et salaire de la fermière. Mais c'est du paysan FNSEA. S'il est confédération paysanne, diviser par 5.

                Bref, même sur une parcelle arable et en s'en foutant des nappes phréatiques, le malheureux paysan est un esclave docile travaillant sa terre à l'ancienne pour obéir au Gouvernement.

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                Je comprends ce dont tu parles, et j'admets même les arguments.

                Le souci, c'est que si on laisse les agriculteurs faire du blé à partir de n'importe quoi, et que pendant ce temps là des friches industrielles restent à l'abandon, il y a un problème. D'autant que ce sont pas les agriculteurs qui manquent quand il est question d'installer du photovoltaïque sur des hangars.

                Installer du photovoltaïque sur un pâturage, ça ne me choque pas.

                travaillant sa terre à l'ancienne

                S'il a tout ce dont tu parles, il ne travaille pas à l’ancienne.

                  [supprimé] Tes photos montrent juste des arbres aux abords de la friche, rien de plus. Alors certes ce sont des arbres, mais pas sûr qu'ils aient une grande valeur commerciale, d'une part, ni qu'ils soient composés d'essences nobles, d'autre part. Les acacias, les bouleaux, les sapins, les peupliers sont des arbres à croissance rapide qui se développent un peu partout sans l'aide de personne.

                  J'entends. Cela reste un habitat.

                  Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas parce des arbres ont repoussé qu'ils forment un bois ou une forêt, surtout sur une friche industrielle.

                  Je crois que tu ne comprends pas.

                  Les arbres étaient déjà là du temps de la mine.
                  Cette zone est restée vierge contrairement à une seconde zone qui a accueilli des gravats et la mine noyée.

                    Les rendements à l'hectare ont plus que quintuplé en à peine un siècle. C'est fou.

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                      Neodadais Cette zone est restée vierge contrairement à une seconde zone qui a accueilli des gravats et la mine noyée.

                      Je suppose qu'il y a eu une étude environnementale, ou a minima un diagnostic. Je ne connais pas le projet, mais il est même possible qu'il y ait eu une consultation du public lors de l'instruction du dossier.

                      Tu dois pouvoir en retrouver la trace sur le site de la préfecture de la haute-Vienne.

                      white-widow-power Et ça ne suffit toujours pas à concurrencer le photovoltaïque.
                      La photosynthèse c'est sympa pour enjoliver les campagnes au profit des joggeurs mais ça ne nourrit pas son agriculteur.

                      [supprimé] À l'ancienne, ici, c'est le contraire de hors-sol.
                      Les agriculteurs à l'ancienne, c'est-à-dire passant par la photosynthèse solaire, vont crever, qu'ils soient FNSEA ou Bové.
                      Les modernes investissent en hors-sol à éclairage artificiel sur plusieurs étages et délaissent les étendues champêtres qu'ils ne vont plus parvenir a enrichir, à traiter et à arroser. Comptez sur les écolos pour accélérer.

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                      Le hors sol c'est juste aberrant. Cela permet à des agriculteurs bretons ou isérois de faire pousser des tomates en mars dans de serres surchauffées. Le monde est fou, et le monde agricole n'est pas en reste.

                        [supprimé] C'est l'avenir. Économe en énergie, libère de l'espace pour la biodiversité, protège le milieu, est protégé des agressions extérieures.
                        C'est évidemment le blé qu'il faut cultiver en hors sol et étages superposés ; les tomates c'est du gadget.
                        Pour rester dans le droit fil du fil, on érigera une éolienne au sommet du building agricole, ce qui suffira peut-être à alimenter le bastringue en énergie.
                        À vérifier par le calcul.

                          [supprimé]

                          Le hors sol c'est juste aberrant. Cela permet à des agriculteurs bretons ou isérois de faire pousser des tomates en mars dans de serres surchauffées.

                          Je ne vois rien d'aberrant et ça peut être excellent sur la plan écologique :

                          • moins d'emprise au sol grâce aux gains de productivité à l'hectare.
                          • moins de pesticides grâce à l'atmosphère contrôlée
                          • moins d'engrais, d'eau et de pollution des eaux grâce à la récupération.
                          • le surcoût d'émissions de CO2 peut être limité si l'on utilise une énergie nucléaire ou renouvelables, et largement compensé par les réductions d'émissions issues des engrais.

                          Vous rejetez simplement la solution parce que vous jugez l'homme souillé et prêtez à la nature un caractère virginal et supérieur : vous êtes un puritain. Mais pour la planète c'est tout bénéfice.

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                            france2100 Le fait d'être remercié par candidus te discrédite totalement, et me conforte.

                            candidus C'est l'avenir. Économe en énergie, libère de l'espace pour la biodiversité

                            Et le photovoltaïque... D'ailleurs ça libère tellement d'espace que l'utilisation du Glyphosate va sûrement être prolongée de 10 ans en Europe.

                            Formez un chouette couple tous les deux.