L’énergie est chose complexe, et cela s’accommode assez mal d’idéologie. En la matière, rien ne vaut le pragmatisme et la science physique.

Le problème avec les énergies renouvelables, aussi sympathiques soient-elles c’est qu’elles sont intermittentes.

Et quand c’est intermittent, et bien ce n’est pas permanent et vous pouvez mettre encore plus d’éoliennes, cela vous fait une belle jambe quand il n’y a pas de vent. Que vous ayez 100 éoliennes ou 1 million, quand Eole ne souffle pas, les éoliennes ne tournent pas. On ne peut donc pas contrer l’intermittence par la quantité de moulins à vent.

Cela fonctionne aussi avec les panneaux solaires. Quand il fait nuit, il fait nuit. Vous ne pouvez pas contrer l’intermittence des panneaux solaires qui ne produisent pas la nuit en en mettant plus.

Nous pourrions éventuellement stocker l’électricité produite de manière intermittente, non pas dans des batteries (gabegie environnementale) mais en produisant par exemple de l’hydrogène « vert » qui lui peut se stocker. Mais nous n’avons pas penser ce système ainsi pour le moment. Cela pourrait changer, mais ce n’est pas le cas.

Le résultat est visible et inquiétant du côté de voisins anglais.

Leur parc éolien qui est énorme puisque équivalent à 14 centrales nucléaires ne produit plus rien.

Rien.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a plus de vent.

source : les moutons enragés

    paulau Peut on espérer que les coupures de courant seront ciblées sur les cités et quartiers éxotiques (voire le 93) puisque les habitants ont la possibilité de rentrer chez eux s'ils ont trop froid; alors que nous, nous n'avons pas cette porte de sortie!

    9 mois plus tard

    Nous sommes en pleine contradiction, la Cour des Comptes s'inquiétait des pètes des vaches au nom de l'écologie alors que les mêmes pètes participent au flux gazeux permettant aux éoliennes de tourner et de lutter contre le réchauffement climatique.

    Les bobos parisiens ne veulent pas de centrale nucléaire sous l'Île Saint-Louis. Mais ils ne veulent pas plus d'éoliennes au Champ de Mars ou sur les Buttes Chaumont. Ils préfèrent siphonner leur renouvelable chez les paysans.

    un mois plus tard

    Petite digression toujours dans les enri, sur une comm' mensongère usitée de la même façon pour l'implantation d'éoliennes :

    Titré :

    Une centrale solaire sur une ancienne mine d'uranium en Haute-Vienne

    En bref,

    Un nouveau parc solaire vient d'être inauguré en Haute-Vienne, par l'entreprise Neoen. Il se situe à Jouac, près de Saint-Sulpice-les-Feuilles, sur le site d'une ancienne mine d'uranium d'Orano.
    "L'Etat nous incite à investir ce type de lieu : anciennes mines

    Src france bleu

    Il se trouve que tel projet fut également mené sur notre commune (et son ancienne mine) :

    Dans les faits, on parle d'un bois entourant un petit lac, marqué sur un bout de papier numérisé "mine".

    Le terrain est rasé, le bois revendu, des panneaux installés, une ligne moyenne tension installée.

    Sur le terrain, on a rasé un terrain laissé au sauvage.
    Sur des petits papiers de fonctionnaires lointains, on a converti un terrain minier ...

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      Neodadais Sur des petits papiers de fonctionnaires lointains, on a converti un terrain minier ...

      Si le terrain avait le moindre intérêt écologique vis-à-vis de la faune ou de la flore, ç'aurait été précisé dans le dossier de la mine en question, et personne n'aurait pu y toucher sans passer par une étude environnementale et les autorisations qui vont avec.

      Il vaut mieux que des panneaux s'installent sur des friches industrielles que sur des terres arables, comme cela arrive parfois.

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        Non, une friche industrielle, ce ne sont pas quelques espèces adventices d'arbres qui font un bois.

          [supprimé] Les critères pour juger de l'intérêt environnementale d'une parcelle ne prennent en compte qu'un nombre réduit d'aspects.
          De plus, au-delà de l'état actuel, les perspectives sont également à prendre en compte.

          Mieux vaut un champ solaire sur une parcelle actuellement consacrée à faire du colza en champ découvert, plutôt que sur un lieu propice à un développement végétal et animal naturel.

            [supprimé] Non, une friche industrielle, ce ne sont pas quelques espèces adventices d'arbres qui font un bois.

            Alors qu'une plantation industrielle, si ... selon les papiers.

            pasUnBois1

            pasUnBois2

              Wiki rapporte qu'en France, 1,7 millions d'hectares de bonne terre végétale sont consacrés au biocarburant en agriculture intensive.
              Que personne ne vienne nous raconter que si cette surface était couverte de photovoltaïque avec sous-étage bien étudié (lapins, moutons, abeilles, sainfoin et serpolet), la biodiversité et les eaux souterraines ne seraient pas mieux protégées.
              Ni que la sécurité alimentaire serait mise en danger.

                candidus Wiki rapporte qu'en France, 1,7 millions d'hectares

                tu peux sourcer, c'est un chiffre qui me parait surévalué . Mais de toutes façons, il y a rotation des cultures, sans forcement savoir la destination de la production ; le colza produit peut trés bien être dirigé sur l'alimentaire, comme sur du bio diesel, mais dans les 2 cas, seul 40% de la graine devient de l'huile et les autres 60% sont un tourteau protéiné qui remplace les importations de soja . La même chose pour la betterave sucrière, l'année où le cours mondial du sucre est élevé tout est transformé en sucre, si le cours est bas, une partie des betteraves est transformé en alcool industriel , par exemple pour faire de l' E10.
                l'année suivante, il y aura un blé sur la parcelle qui était en colza ou betterave

                Je ne connais qu'une plante 100% pour l'énergie verte , c'est la sylphie, destinée aux methaniseurs, mais c'est justement une plante produite sans pesticide , avec peu d'engrais et méllifère en été . Elle reste néanmoins possible en fourrage bovins .


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                  Neodadais Tes photos montrent juste des arbres aux abords de la friche, rien de plus. Alors certes ce sont des arbres, mais pas sûr qu'ils aient une grande valeur commerciale, d'une part, ni qu'ils soient composés d'essences nobles, d'autre part. Les acacias, les bouleaux, les sapins, les peupliers sont des arbres à croissance rapide qui se développent un peu partout sans l'aide de personne.

                  Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas parce des arbres ont repoussé qu'ils forment un bois ou une forêt, surtout sur une friche industrielle.

                  candidus Pas sûr une fois encore que tu saches de quoi tu parles...

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                    candidus Tu mélanges tout, comme à ton habitude. Mais bon, comme tu es surtout dans la posture, inutile de perdre du temps avec toi.

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                      marcopolo Quand je parlais de terres arables, je parlais évidemment de terres cultivables, pas de prairies à moutons ou de pâtures où des panneaux photovoltaïques ne constituent pas une gêne.

                      Par contre, qu'on me démontre que des champs de blé ou de colza ou de moutarde peuvent recevoir ces panneaux.

                      Les cultures pour la méthanisation, les CIVE, ne peuvent être semées qu'entre deux récoltes d'autres végétaux. Si tu connais un paysan qui ne cultive que pour la méthanisation, tu peux aller lui coller un coup de boule de ma part.

                        [supprimé] Les cultures pour la méthanisation, les CIVE, ne peuvent être semées qu'entre deux récoltes d'autres végétaux. Si tu connais un paysan qui ne cultive que pour la méthanisation, tu peux aller lui coller un coup de boule de ma part.

                        C'est pourtant la tendance.
                        Pourquoi ?
                        Ces types sont des agents économiques comme les autres, tous d'origines éleveurs de bovin, ils mettent la pression sur les prix du maïs ensilage et le prix des terres pour rentabiliser leurs installations. Les autres à coté peuvent crever, c'est cruel, mais c'est le marché.
                        Par contre, les terres vont s'appauvrir sans matière organique digestible, une fois les réserves du sol bouffée, c'est la politique de la terre brûlée, même les pionniers en Allemagne reviennent en arrière.

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                          Mon-gros-doigt C'est pourtant la tendance.

                          Il y a pourtant moyen de les limiter ces pratiques si ce n'est pas possible des les interdire. Ce sont peut-être les mêmes qui t'enverront dans les gencives qu'ils nourrissent la France.

                          [supprimé] Pur argument d'autorité mais inefficace en ce qui me concerne car je suis l'un de ceux qui connaissent le mieux ce sujet et je ne me laisse pas impressionner.
                          Mes propos sont une synthèse et ne sont mélange que pour ceux qui craignent les vues d'ensemble.