france2100 L'ONU définit le génocide comme une "intention de détruire en tout ou partie un groupe national, ethnique, racial ou religieux".
Il faut donc bien comprendre ce que signifie « intention de détruire », car il ne me semble pas que l'ONU condamne les pays européens comme des dangereux génocidaires.
france2100 Quand Mélenchon déclare que "c'est formidable, en 2050, il n'y aura même plus une moitié de blancs", c'est une intention de faire disparaître un groupe racial, ethnique et national, au profit d'une race métisse idéologiquement supérieure, d'une humanité 2.0, d'une aube nouvelle. C'est le pendant de ce qui est réalisé par les Hans au Tibet : submersion, effacement du passé, hybridation, dissolution.
Je vous donne raison sur un point : le métissage est aujourd'hui présenté comme quelque chose de positif. La part de vrai dans votre discours s'arrête là. Mélenchon est aujourd'hui un tribun influent dans une certaine partie de l'opinion publique. Il a été député, avant cela sénateur... Aucune des fonctions qu'il a occupées ne lui ont permis de mettre en œuvre une solution finale des blancs. Il est possible de trouver d'autres raisons à ce préjugé positif.
france2100 C'est un génocide par submersion.
france2100 40% à 50% des naissances sont d'ascendance non-européenne, cela augmente brutalement, cela accélère. Nulle place pour nous ici demain.
1- Je doute que l'ONU reconnaisse cette nouvelle catégorie de génocide. Notre cité connaît une immigration massive depuis trois, quatre décennies : la part de vrai dans votre discours. Une nouvelle fois, vous devriez sans doute mieux en analyser les raisons.
Je ne prétends pas en avoir fait une analyse exhaustive. Mais il me semble que vous devriez commencer du côté de la démographie : des problèmes que poserait le non-renouvellement générationnel. A cela il faut ajouter que les enfants d'immigrés ont tendance à eux-même faire plus d'enfants que les français descendants de citoyens français, pour simplifier. Il y a sûrement plusieurs facteurs qui entrent en jeu. Dans le même temps, parmi les femmes qui avortent, il y aurait plus de françaises descendantes de citoyens français. Nous sommes en fait dans une question de mœurs. D'ailleurs, si mon propos est exact, cela montre qu'il faut plus d'une génération pour en arriver aux mêmes mœurs parmi les « nouveaux arrivants ».
Dans tous les cas, le changement de la population pour les raisons indiquées ne peut être qualifié de « génocide ». Vous savez : les serbes ont connu le même remplacement au Kosovo. A-t-il été question du génocide des serbes sur l'ensemble du XXème siècle par les albanais ?
france2100 Des millions de Français vivent en étrangers sur la terre de leurs ancêtres, et bien davantage ont déménagé pour fuir l'avancée de la colonisation. Hier nous avons quitté des quartiers, puis des villes, aujourd'hui l'IdF et PACA, des régions, demain le pays tout entier. Les Blancs ont quitté Détroit, ils quittent l'Afrique du Sud, nous quittons les territoires colonisés aujourd'hui et demain le pays.
2- Nous laissons ou faisons venir des immigrés, qui répondent probablement à certains besoins : travail... Il s'agit d'un phénomène différent d'une population, missionnée par un Etat ou non, qui arrive sur une terre pour exploiter à son profit ses ressources, éventuellement sa population...
Je comprends la réalité que vous désignez : les quartiers où l'immigration est devenue fortement majoritaire, où des mœurs communes aux différentes immigrations ont pu s'imposer, en plus de codes sociaux de ghettos, ce qui est d'ailleurs encore plus inquiétant.
Difficile qu'il en soit autrement dès lors que les immigrés « sont entre eux ». Difficile d'assimiler dès lors qu'il n'est pas question d'une minorité, voire d'une petite minorité, dans une grande majorité : une question de solubilité. Dans ces mêmes quartiers, ce sont même aux descendants de « Français » de s'intégrer.
3- Parmi une certaine frange de l'opinion, il est devenu coutumier d'accuser l'immigration d'avoir détruit la « culture française ». Tout l'objet du débat serait de préciser cette notion.
Quel est le plus grand changement « culturel » en France depuis les années 1950 ? L'effondrement, la disparition en trois ou quatre générations du catholicisme. Les français aujourd'hui brûlent beaucoup plus leurs morts ; les français ne baptisent plus leurs enfants ; les français en tant qu'ils ont totalement perdu le référentiel chrétien deviennent à chaque génération plus libéraux en matière de mœurs...Vous n'êtes pas différent de ces autres français, et de moi, non ? Même si l'immigration accentue la déchristianisation de notre société, elle n'en a pas été à l'origine, non ?
J'ai précédemment défendu l'idéologie des droits de l'homme face à vous, comme n'étant pas l'odieuse tyrannie que vous décrivez. Précisément, elle a même contribué à détruire cette partie de la culture française, par la défense de plus en plus de droits fondamentaux ou libertés. A la place, n'avons-nous pas de plus en plus d'hédonistes et de nihilistes ? Ces gens permettent-ils l'éclosion d'un programme de substitution ?
Notons enfin que le phénomène semble européen, voire occidental, peut-être même plus sachant que nous diffusons nos produits culturels.
4- Est-il possible de replacer cette contribution dans une histoire générale, un processus de long cours ? En gros, sécularisation d'une partie de l'élite, qui progressivement l'impose au reste de la population, une histoire de trois siècles ? Outre que je ne suis pas certain que ce soit conforme aux faits, qu'il y a eu notamment un renouveau chrétien après la révolution, si vraiment il existe des processus comme celui-ci, de long terme, inutile de se casser la tête à vouloir les inverser, les changer. Dans ces cas-là, reste à dire : je fais avec, ou je m'y résigne. N'est-ce pas ma position ? Pas tout à fait, car je n'ai pas d'opinion établie sur la question précédente.