france2100
Explicitons. Nous traitions un problème : le manque de cohésion nationale dont la binationalité est une composante. Si vous préférez, comment revenir à plus d'unité, sachant que l'unité se fait sur un point donné* ? Vous remarquerez que j'ai d'ailleurs commis une erreur : il n'y a pas un seul mot sur les cosmopolites.
Nous réfléchissions à des solutions : pourquoi pas « l'autochtonie » ? Il y en a peut être d'autres, et même possiblement des meilleures. Comment la mettre en œuvre ? Quels événements seraient susceptibles de rendre cette solution possible ?
Nous avons une divergence essentielle à ce sujet : vous prenez l'autochtonie pour une réalité ; je pense qu'il s'agit d'une idée artificielle, une idéologie ou mythe entretenu. Comment suis-je parvenu à ces quelques réflexions ? En gros, en développant l'idée que nos binationaux pourraient être nos morisques, après avoir explicité la loi selon moi associée à l'autochtonie.
La réflexion est très fragile : elle repose sur une, voire deux comparaisons, raison pour laquelle j'ai bien spécifié au début, que nous partions un peu dans les nuages, Sans certains événements, ou certaines circonstances... difficile d'imaginer un changement de société. Vous n'allez pas ne serait-ce que réagir, ou revenir en arrière, si toutefois cela est possible, par la prédication et un mouvement de masse. Regardez ce pauvre Asselineau, vingt ans qu'il essaie, pour quel résultat ? Etre devenu un youtubeur qui de temps à autre fait 1 % à une quelconque élection.
Je résume : La réaction, ou révolution est – elle possible ? Comment ? Les communistes avaient le mérite quand ils quittaient leur utopie de chercher les moyens possibles de parvenir au pouvoir pour la réaliser. Chez nous, beaucoup de réflexions sur comment changer la société, jamais aucune sur comment rendre ce changement possible, et dans quelles conditions.
*Note : souvenez-vous de notre discussion de la semaine passée.