[supprimé] C'est un sophisme un peu éculé. Que la France tout du long de son histoire ait vu passer des tas de peuples, du nord, de l'est et du sud, ne dit pas que les Français d'aujourd'hui n'ont pas de légitimité à se revendiquer du pays.
A ce compte-là, comme le racontait je ne sais plus qui, les premiers "colons" étant venus d'Afrique, les Africains ont donc sur la planète quasi tous les droits d'installation sur toute la planète.
Si tu me répond que ce que je viens d'écrire est idiot, je suis d'accord avec toi.
Je ne dis pas que la violence déployée par des ancêtres annihilent toute possibilité de voir leurs descendants légitimes sur cette terre, car en effet avec cette logique personne ne serait chez lui où que ce soit. Au contraire, la "thèse" que je défends est que l'on est légitime à partir du moment où l'on né sur une terre et que l'on y a toujours vécu.
Mes interlocuteurs affirment que les descendants d'immigrés récents (Arabo-Africains en fait, car je ne doute pas du fait qu'ils n'ont pas les mêmes considérations envers des descendants d'immigrés Portugais, Italiens ou Espagnols dont les parents seraient arrivés aux mêmes dates) ne le sont pas, eux, car leurs ancêtres sont arrivés trop récemment.
De ce fait je m'interroge, au bout de combien de générations devient-on légitime. Combien faut-il avoir d'aieux nés en France pour être considéré en tant que Français ?
J'attends de mes contradicteurs qu'ils me répondent objectivement en m'expliquant le chiffre qu'ils me donneront concernant ce nombre d'aieux nécessaires à l'établissement d'une légitimité, afin que je puisse savoir si ce sont mes enfants, mes petits-enfants ou mes petits-petits enfants qui eux le deviendront enfin.