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1- Si les enfants en question ne sont pas sur notre territoire, il suffit de ne pas les rapatrier, ce qui implique seulement de considérer que l'autorité du souverain, ou de son agent : l'Etat, s'exerce sur un territoire ; que dès lors qu'un citoyen le quitte, il change de juridiction, doit se soumettre aux lois d'un autre souverain, et que le premier n'a pas de devoirs envers lui. Imaginez donc les conséquences d'une responsabilité d'un souverain, envers ses sujets ou citoyens comme personnes, quel que soit le lieu où ils se trouvent ? Les conflits de juridiction en conséquence, pour donner un exemple ?
Certes quand un Français est poursuivi, condamné, incarcéré dans un pays étranger, la France ne peut l'empêcher, les exemples ne ne manquent pas. elle s'efforce éventuellement tout au plus de assister.
Mais ce beau raisonnement tombe ici à plat. Les puissances concernées, le Kurdes, El Assad et Erdogan n'empêchent pas le rapatriement des enfants et l'extradition de leurs parents, comme le montrent les cas d'autres pays européens.
C'est donc la France qui les empêche de rentrer dans leur pays. Ce refus est contraire à la loi française.
Un souverain qui ne respecte pas la loi est un tyran ; ici le tyran est l'opinion, ou du moins l'idée que nos élus s'en font.