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Ce long développement voudrait se présenter comme un texte « bâti », profond, appuyé et élaboré par un philosophe confirmé. Ce qu’il n’est en aucune façon. Il est composé de raisonnements inaboutis, d’approximations sémantiques et syntaxiques, de dénaturations et d’appréciations fausses. Et plus généralement de considérations mal digérées de principes élémentaires interprétés de travers.
Délayer des sottises ne les transforme pas en vérités. Que l’on tente de les enrober de mots qui se veulent « adaptés philosophiquement » au sujet n’y change rien, lorsque les raisonnements sur lesquels elles s’appuient, sont viciés, interprétés de travers, et détournés de la réalité de leur sens commun.
L’ensemble ne semble démontrer qu’une chose. L’auteur de ce message, af 90, n’a jamais rien compris à la mentalité féminine, ni à la manière dont s’élabore l’inconscient des individus en général, et celui des femmes en particulier.
Tenter de faire croire que l’on maîtrise parfaitement la finalité des enchaînements de faits propres à des schémas clairement identifiés depuis longtemps comme fantaisistes par les véritables spécialistes, est un art que tout le monde ne possède pas. Avant de vouloir s’y essayer, sans doute serait-il préférable de comprendre la nature et le sens des processus cognitifs que l’on prétend interpréter. Surtout lorsque l’auteur de texte concerné, son texte en témoigne, ne peut avoir envers les femmes qu’une attitude tendant à considérer qu’elles doivent être et demeurer l’objet et le sujet de l’homme. La patria potestas, c’est fini depuis 1 500 ans. Peut-être certains ne disposent pas les segments d’ADN nécessaires à la compréhension par eux de certaines choses qui risqueraient de mettre en jeu la supériorité dont ils croient pouvoir s’auréoler par rapport aux femmes.
P.S.
Croire que les tabous chrétiens tombent au nom de la Liberté, marque une incompréhension totale du phénomène par celui qui croit cela.