C'est certain. Au passage, si j'ai cité Himmler, c'est parce qu'il était personnellement en charge de ce genre de politique, en tant que Reichsführer dédié à cela, pas pour dédouaner Hitler comme le font quelques hallucinés. Ils étaient en parfait accord sur la chose. (Il y a des tarés, que je ne vais pas citer, ils ne le méritent pas, qui disent presque que Hitler n'était pas au courant, que c'est une initiative de Himmler tout seul).
Deux remarques là-dessus :
1) Dans le livre de Léon Poliakov, Bréviaire de la Haine, sont cités pas mal de propos où l'on voit que le génocide était la manière de comprendre coutumière de Hitler. Il considérait par exemple qu'il fallait "prélever" environ 30 millions de Slaves (des Russes, en clair) pour que l'équilibre européen entre ces hordes de sauvages et la race aryenne en vienne à être normalisée. En massacrant particulièrement les jeunes en âge de se reproduire pour épuiser progressivement la masse de ces dégénérés (j'emploie évidemment tous ces termes sans les approuver...).
Je ne connais pas assez le cas des Arméniens, mais vous aurez noté comme moi - et vous faites à ce sujet un parallèle complètement justifié - , qui se réinvite dans l'actualité, avec de très gros problèmes dans la région en ce moment, entre Turcs, Arméniens et Azéris, et qui n'ont pas la publicité qu'ils méritent.
On préfère nous intoxiquer avec une histoire de malade d'une fille qui tue pour faire d'une autre un trafic d'organes, qui lui a dévoré le coeur en criant "allah wak bar", et je ne sais pas encore quoi d'autre.
2) Sur la question des camps de concentration, Hitler n'a pas inventé, il faut toujours le rappeler. A l'époque (années 1930), c'était une méthode systématique. On s'en est très largement servi chez nous aussi. Quand on a en place des régimes tels que ceux de Franco ou de Mussolini, les gens se tirent, n'en déplaise à Pascal Praud et son aréopage d'amnésiques. J'ai visité le camp de Rivesaltes, l'an dernier, où mon grand-père, réfugié républicain, a été interné. Ma grand-mère (pas sa femme, celle de l'autre côté) a été internée en Corrèze au camp des Milles. Et Hitler n'était pour rien là-dedans, c'était la manière à l'époque de gérer ce flux incroyable d'immigrés qu'on ne savait pas où mettre.
Quand Pascal Praud ///////////Restez correct (bis)m'expliqueront comment ils vont faire avec leurs 6 millions de faux Français, plus les 12 milliards d'autres qu'ils nous promettent, sans avoir recours à ce type de solution, je commencerai à envisager l'hypothèse de les prendre au sérieux.