Vais t'en donner du rechauffement climatique!
Le plus important dans cet article c'est ça:
Notre production électrique doit avoir une puissance garantie, appelable à tout moment, proche des pointes de consommation. Tous les scénarios de RTE ont une part importante de la capacité future assurée par des sources d'énergie renouvelables, intermittentes et non pilotables, éoliennes et solaires.
Ces sources ne produisent pas quand on en a besoin mais quand il y a du vent ou du soleil, avec une forte variabilité. De ce fait, elles ne peuvent garantir de capacité ; elles doivent être appuyées par des sources pilotables, nucléaires ou thermique-gaz. À l'évidence il est inutile de s'appuyer sur du nucléaire, déjà décarboné, et de l'arrêter lorsque le vent souffle ou que le soleil brille.
Ce qui est exactement ce que je dis en terme plus diplomatique: avec du nucléaire les éolienne ne servent a RIEN.
L'argent économisé en faisant baisser la puissance des centrales nucléaires quand il y a du vent est dérisoire et très très loin de justifier les couts des éoliennes infrastructures comprises. Avec du gaz ça coute cher aussi mais au moins il y a décarbonation.
Je souligne cet article parce ce que c'est très rare qu'une source mainstream ose briser ce tabou.
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candidus J'ai déjà affirmé, avec des arguments, que l'éolien avait une seule utilité : être à puissance constamment minimale pour encaisser les irrégularités positives de la demande de puissance.
N'importe quoi : il n'y a PAS de puissance constante minimale avec les éoliennes.
Comprenez que les sources intermittentes doivent être doublées par des sources pilotables.
Me rappel plus exactement la teneur de notre discussion sauf que vos arguments ne tenaient pas. Vous ne disiez pas que le nucléaire n'est pas pilotable ? il l'est avec un délais de quelques heures parfaitement gérable.
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filochard C'est que vous n'avez pas compris mon propos ou que vous avez confondu avec celui d'un autre.
Alors je reprends patiemment. Il me semble que vous connaissez suffisamment les techniques de régulation de flux pour me comprendre et me suivre.
1- Les éoliennes sont pilotables à la minute entre zéro et la puissance du vent.
1bis- La puissance du vent est variable mais prédictible sur plusieurs jours. Cet horizon est trop court pour assigner une puissance nominale significative à l'éolien. On la considérera donc comme nulle.
2- Les barrages hydroélectriques de retenue sont pilotables comme les éoliennes sous respect des niveaux de l'eau et des débits de fuite réglementairement garantis. La constante de temps est de quelques minutes.
2bis- La pluviométrie est prédictible sur plusieurs constantes de temps liées au climat. Ceci permet d'assigner une puissance "nominale" au barrage sur plusieurs horizons, dont les plus lents sont compatibles avec le pilotage des centrales nucléaires.
Bref, je vais au résultat :
- le nucléaire est calibré pour assurer à lui seul la totalité des besoins appelés, dans sa constante de temps propre qui est relativement lente (pas à la minute) ;
- l'hydroélectrique de retenue doit être appelé, dans sa constante de temps "lente" liée à son remplissage et à son écrêtage, pour autoriser le nucléaire à se mettre en deçà du besoin, puisque la constante de temps de ce nucléaire le permet ;
- l'hydroélectrique de retenue doit également jouer un rôle de régulation à constante de temps plus rapide, disons infrajournalière, pour suivre le cycle journalier du besoin, simplifiant ainsi la régulation nucléaire ;
- l'hydroélectrique peut enfin assurer un rôle de régulation fine dans sa constante de temps en minutes ;
- les éoliennes peuvent assister l'hydroélectrique dans cette régulation à la minute, dès lors qu'elles sont pilotées avec capacité de répondre à l'appel, c'est-à-dire si elles sont tenues à l'arrêt. Le gestionnaire sait à un horizon de quelques jours si cette fonction sera activable et cela optimisera le pilotage des barrages ;
- je ne veux entendre parler ni de gaz, ni de charbon. On peut s'en passer à 100 %.
Si vous voulez critiquer, ça m'intéresse.
Mais rassurez-vous, j'y connais et je ne suis pas bridé par la doxa politique comme mes amis de RTE que je salue au passage, les malheureux.
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candidus
Vous vous noyez dans les détails et du coup rendez opaque une situation limpide. Typique des grattes papiers.
Sur un réseau énorme et interconnecté il n'y a pas de grandes sautes de consommation non prédictibles à l'échelle de quelques heures, seulement de petites oscillations autour de la consommation prévue,
Les petites oscillations peuvent être aplanies avec l’hydroélectrique, en exportant, en faisant varier la tension, en envoyant du courant dans la terre, pas besoin d'éoliennes qui ne toutes façon doivent être doublées par d'autres moyens même si elles ne servaient qu'à ça parce qu'i y a des jours ou il n'y a PAS de vent et sur l'Europe entière.
Mais si vous voulez affiner et par la même occasion élargir le sujet, il est vrai que les excès éventuels de productions peuvent être utilisés a:
- charger les batteries de voitures électriques. Les utilisateurs de ce types de véhicules devraient avoir une réduction de tarif conséquente si ils acceptent que la charge de leur batterie oscille entre 90% et 100% avec charge ou décharge et réinjection dans le réseau en fonction des besoins,
- la fabrication d"hydrogène,
- désalinisation de l'eau de mer,
- autre.
Se servir de l'éolienne pour régulariser le réseau non seulement ne fonctionne pas mais c'est en plus ruineux. Bref absurde.
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filochard Vous avez parfaitement compris, même si vous persistez à nier cette seule utilité que pourraient avoir les éoliennes : attendre qu'on en ait besoin.
Vous semblez surtout avoir l'idée d'opérer la régulation uniquement par écrêtage en faisant quelque chose du trop, ce qui n'est pas optimal.
Cela étant, inutile de m'adresser les arguments que vous utilisez pour contrer le Gouvernement (les éoliennes doivent être doublées, c'est ruineux, ce sont des gratte-papier etc...) puisque j'ai moi-même détruit leur position.
filochard
Justement, leur plan est de supprimer les centrales capables de produire à la demande, et de compter sur l'importation pour pallier (centrales fossiles polonaises).
Dans leur démence, il y a une certaine logique.
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candidus
Le plus grand barrage de France a une puissance de 1,8 GW, pour une capacité de 36 GWh. Il représente un quinzième de la puissance hydroélectrique totale (26 GW).
La France a une consommation de 500 GW, soit environ 12 TWh par jour.
Les retenues d'eau ne joueront jamais rien d'autre qu'un rôle d'appoint très mineur. Elles ne pourront jamais compenser l'intermittence des renouvelables.
Comme Filochard l'a dit, les voitures électriques constitueront une bonne base de stockage, mais toujours insuffisantes pour ces périodes de plusieurs semaines d'hiver où l'Europe entière connaît un faible vent, et où les PV ne produisent quasiment rien.
france2100 Dans leur démence, il y a une certaine logique.
Fallait absolument qu'il y ai écrit "éoliennes" et "renouvelable" dans leur rapport sinon le patron se serait fait virer.
Comme vous dites des déments, jamais on a vu un président autant entouré de débiles et je pèse mes mots, c'est pas un hasard.
france2100 J'ai montré l'inanité de compenser l'intermittence des renouvelables. Je ne vois même pas pourquoi on continue d'en parler.
filochard Les malheureux ingénieurs sont sommés de pondre ce que le politique veut.
Ce qu'ils déblatèrent n'a aucune valeur technique et quelquefois ça se voit.
Au moins sur ce forum sommes-nous trois ou quatre amateurs sensés et je vous compte dedans, nonobstant vos critiques injustifiées à mon endroit.
Ca se réchauffe ?
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Mon-gros-doigt
Pour la centième fois, oui la Terre fut beaucoup plus chaude et "carbonée" durant le Dévonien, sauf qu'elle aurait été invivable pour l'espèce humaine en-dehors des pôles.
Il faut changer le changement.
[supprimé]
france2100 Perte de temps que de répondre à ce demeuré.
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[supprimé] C'est surtout que c'est du réchauffé.
L'urgence sur 5 millions d'années !
Énorme.
[supprimé] Mais enfin voyons, du calme, nous n'avons pas gardé les vaches qui éructent du méthane ensembles.
Je suis toujours effaré de constater qu'il y a encore des gens, beaucoup, qui contestent l'idée même du réchauffement climatique. Chaque année, des records de chaleur sont battus. Chaque année qui passe est la plus chaude ou la deuxième plus chaude jamais enregistrée. Les étés à 40°C deviennent la norme. Les glaciers fondent comme neige au soleil. L'eau se raréfie, à tel point que, chaque été, la pénurie d'eau potable touche un nombre croissant de communes. Mais malgré tout ça, il y a encore des gens qui nient le réchauffement climatique. Même quand il fera 50°C, en 2050, ils nieront encore. Désespérant... :
Simon
Oui on est à peut près certain qu'il y a un réchauffement de fond. Ce ne sera pas la première fois dans l'histoire humaine.
Après dire que c'est la faute de l'homme, probable, on a parfaitement le droit d'en discuter mais de toute façon nous français vu qu'on y est pour rien et qu'on y peut rien, que ce soit la faute de l'homme ou pas, on s'en tape. Ce qui nous importe c'est d'y survivre à peu près confortablement.
Hors on nage en plein délire: entre cette fumisterie "empreinte carbone", les "petits gestes" qui ne servent qu'à se donner bonne conscience et bien montrer qu'on est dans le camps du bien, cette prétention à vouloir l’empêcher alors qu'on émet moins de 0.9% du CO2 de la planète, cette incapacité à faire la différence entre "leurs problèmes" et "nos problèmes", bref tout y compris les leçon de morale et l'hystérie collective ça devient franchement pénible et pas productif du tout.
Pour nous ce qui importe c'est:
- installer des clims, réversibles et made in France si possible,
- fabriquer des centrales nucléaires pour alimenter les clims,
- faire de l'irrigation, plein de méga bassines,
- construire un mur autour de la France pour refouler les crevards qui la confondraient avec un safe space climatisé open bar.