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galalua Deux ou trois milliards d'humains, c'est déjà le nombre saturant l'atmosphère de CO2.
Le reste est trop pauvre pour ça.Le problème de CO2 ne m'inquiète pas beaucoup puisque les technologies existent déjà pour stopper ça. Il n'est plus question que de vitesse de déploiement et d'économies d'échelle. Avec en bonus d'éventuelles ruptures technologiques.
L'inversion du taux de CO2 ne posera pas plus de problème le moment venu, même si pour l'instant, priorité à la réduction des émissions puisqu'il coûte tout simplement moins cher d'arrêter d'émettre un kilo de CO2 que de capter dans l'atmosphère ce même kilo.Le problème ne se situe pas à long terme mais à moyen terme, sur la gestion des dégâts liés au réchauffement.
Il y a beaucoup à redire ....
Non, les 4à5 milliards restant contribuent également au réchauffement. Ne serait-ce que pour le besoin d'une industrie agroalimentaire et ses reseaix de distribution carbonés.
Le rechauffement comme notre boulimie énergétique et économique est bien autant un problème de court terme que de moyen et long terme (considérant les impacts majeurs sur la biodiversité)
galalua En occident, la baisse des émissions de CO2, ça se fait depuis longtemps. Au niveau mondial, faudra attendre la prochaine décennie il me semble.
Mais nous sommes en pleine accélération exponentielle de la décarbonation mondiale.La France est désormais sur un rythme de 4-5% annuel de baisse. Je pense que ça ira encore plus vite dans les pays riches au mix électrique polluant, comme l'Allemagne.
- Les baisses de nos emissions ne sont que des delocalisations d'émissions : au niveau mondial, l'usage du fossile continue d'augmenter (nouveau record pour la consommation de charbon l'an passé). On n'a encore jamais remplacé une énergie. On n'a fait qu'ajouter.
Et pour cause. On ne peut physiquement pas remplacer notre consommation de fossile par une consommation enr. Il n'existe pas suffisamment de ressources efficacement exploitables. Il n'y a pas de plan de reduction de consommation énergétique.
Les effets d'une petite contraction énergétique ont déjà un effet à la limite du supportable pour nos sociétés.
Pire encore, on a besoin de ces énergies polluantes mais efficaces pour contrer partiellement les conséquences de leur usage passé.
galalua C'est pourtant l'objectif des états. La neutralité carbone en 2050 pour l'Europe, 2060 pour la Chine.
Avec un peu de mémoires, objectifs sans cesse corrigés et repoussés à mesures qu'on ne les atteint pas.