ancap Pas du tout d'accord avec le biais d'ouverture de ce fil, qui suppose que le bien des Français passe par les programmes sociaux. Le véritable bien collectif c'est des politiques budgétaires anti-inflationnistes, un taux de chômage bas, une activité économique forte et, en particulier, un secteur manufacturier dynamique qui produit des biens et permet aux consommateurs de conserver leur pouvoir d'achat pour leur argent durement gagné.
Aborder ce sujet sous un angle socialiste conduit inévitablement à persister dans l'accroissement de la dette publique, augmenter la bureaucratie obèse qui nous étouffe par des taxes et impôts, accroitre l'inefficacité gouvernementale et à tous les impacts indirects que cela engendre sur la qualité de vie des Français à long terme.
On sait également que l'inflation, combinée à une baisse de production de biens, condamne les Français à ralentir leur progression professionnelle et à retarder leurs ambitions familiales. Cela engendre, de manière indirecte, une perte démographique considérable, qui, à son tour, pousse les gouvernements à autoriser une immigration massive, avec tout le bordel identitaire qui s'en suit.
Je n'ai pas dit que le bien des Français passe par les programmes sociaux.
J'ai simplement dit : il me semble faux de croire qu'on pourra réduire les dépenses publiques sans douleur pour les Français, juste en supprimant quelques gaspillages, quelques doublons administratifs, quelques comités Théodule, ou l'AME, ou en réduisant le train de vie de nos politiques. J'ajoute : on ne pourra pas réduire les dépenses publiques sans sabrer dans les dépenses sociales (notamment les retraites), et forcément, ce sera impopulaire.