(1)
Ce n’est pourtant pas très difficile à comprendre.
La Drees a indiqué que pour 2018 745000 personnes avaient fait une demande de leur droit à la retraite.
Donc mon chiffre de 700000 est tout à fait réaliste.
A moins d’être tout particulièrement naïf, vous conviendrez qu’un grand nombre d’employeurs ne remplacent pas l’ensemble de leurs départs, et 75% semble tout à fait satisfaisant.
Donc 700000 x75% =525000 par an pour 2 ans 1 050 000.
Durant son mandat le Président Hollande a subit de plein fouet le recul de l’âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans, nous avons vu le résultat.
Vous me faite rire avec la Suisse qui n’a pas augmenté l’âge de départ depuis des décennies sauf pour les femmes dont l’âge de départ augmente de 3 mois tout les ans de 2024 à 2028, pour atteindre 65 ans comme les hommes.
Donc nous ne pouvons pas faire de comparaison.
(2)
Mon cas n’est pas isolé, c’est inévitablement celui de millions d’autres, les employeurs n’étant pas des philanthropes ils n’iront pas prendre en doublon deux salariés au même poste.
Dans le cas d’augmentation de l’âge de départ à la retraite il n’y a même pas d’analyse à faire, recul du départ = systématiquement recul de la rentrée d’un nouveau salarié.
Toutefois cette nouvelle loi va s’étaler dans le temps, ce n’est cas la fin, je crois en 2030 que l’on aura consolidé environ 1 million de chômeurs en plus.
(3)
Oui en général c’est ce qui se passe, on arrête la discussion lorsque l’on n’a pas d’arguments pour démontrer que l’on a raison.
Encore et toujours une bonne dose de naïveté.
Comment rejeter que le remplacement d’être humain par des robots n’a pas de répercussions sur les emplois, si il y a une personne déconnecté c’est bien vous.
La robotisation a déjà détruit beaucoup d’emplois alors que dans le monde il y’a actuellement un peu plus de 4 millions d’unités, en 2030 il devrait y avoir plus de 20 millions d’unités.
Une étude du groupe de conseil McKinsey parle de 1,16 milliard d’emplois menacés à court terme.
Peut-être mettrez vous en parallèle plus de 133 millions nouveaux emplois créés grâce à l’automatisation.
Déjà il est difficile de rapprocher 133 millions à 1,16 milliards et ces 133 millions ne serons pas de nouveaux postes de travail maïs une reconversion de salariés actuels vers, si possible, ces nouveaux emplois.
Aujourd’hui nous en sommes qu’aux balbutiements de ces nouvelles technologies mais nous voyons clairement que l’IA, les imprimantes 3D avec la construction de bâtiments, vont devenir omniprésentes, la Société Amazone et ses multiples robots humanoïdes vont faire beaucoup de mal aux emplois.
Bien entendu qu’il ne faut pas rejeter ces nouvelles technologies mais si nous voulons garder notre statut social il deviendra nécessaire de faire cotiser ses robots de plus en plus humains.