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Bon article dans le Fig
https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-apres-leur-victoire-a-avdiivka-les-russes-cherchent-a-consumer-les-reserves-de-kiev-20240320
Extrait:
Ainsi, les Ukrainiens ont tenu le choc à Avdiivka, mais le plus dur reste à venir car une guerre d’usure s’inscrit dans le temps long et reste largement invisible sur une carte. «Elles nécessitent leur propre “art de la guerre” et sont menées avec une approche “centrée sur la force”, contrairement aux guerres de manœuvre qui sont “centrées sur le terrain”», peut-on lire à ce sujet dans un article publié le 18 mars par le think tank britannique RUSI (Royal United Services Institute). La victoire se joue loin du front, dans la capacité industrielle et humaine d’un pays à recompléter ses matériels et ses soldats. «Pour la plupart des experts occidentaux, la stratégie d'attrition est contre-intuitive. Historiquement, l'Occident préférait le court affrontement entre armées professionnelles où “le vainqueur remporte tout.”»
Alors que la guerre d’Ukraine dure depuis plus de deux ans, la question de l’usure apparaît cruciale. Les Russes ne brillent pas tactiquement, mais s’adaptent et font preuve d’une dangereuse robustesse qui s’observe aussi bien dans les tranchées que jusque sur les lignes de production de leurs usines d’armements. Les vieux matériels soviétiques recyclés et modernisés que l’on observe sur le champ de bataille ne sont pas du niveau des technologies de pointe occidentales mais offrent à la Russie une profondeur de stock importante, alors que les secondes sont complexes à produire et à utiliser.
Tandis que la doctrine de l’Otan exige de longues formations pour être parfaitement maîtrisée par les soldats (et notamment par les sous-officiers), une guerre d’usure implique au contraire que «les formations ’bas de gamme’ tiennent la ligne» afin d’«acquérir lentement de l'expérience, augmentant ainsi leur qualité jusqu'à ce qu'elles aient la capacité de mener des opérations offensives», analyse le RUSI. En face, l’Ukraine qui avait parié sur la manœuvre après ses contre-offensives réussies de l’automne 2022, doit se retrancher en défense, qui est le cœur de la stratégie d’attrition, mais peine à réunir la masse suffisante en hommes et en matériels.
ça ressemble de plus en plus à l'été-automne 1918 cette affaire, avec le Russe dans le rôle des alliés.
Quand la progression ralentira dans le secteur de Avdiivka, les Russes attaquerons ailleurs tout en maintenant la pression sur toute la ligne de font. Épuisant.
C'est pas une bonne nouvelle pour nos élites pro-ukraine, une fois de plus à coté de la plaque.
Moi je m'en fout de l'Ukraine. Et puis c'est pas une surprise.
Il y en a vraiment qui on le chic pour se mettre dans une mauvaise situation: non seulement ils se sont trompés mais en plus ils prétendent que une défaite de l'Ukraine serait aussi la notre.
N'importe quoi.
Ce ne sera une défaite que pour eux, pas pour la France.
Pas de défaite, pas de défaitisme cqfd.
Bon ça n’empêche pas de quintupler notre budget militaire, mais l'Ukraine et la Russie ne sont qu'un prétexte, les dangers pour nous ne sont pas là.
Faudrait aussi refaire une conscription partielle: l'armée choisit une quantité d'hommes et c'est elle qui les sélectionne sans autre contrainte que militaire et sans avoir à se justifier, je vois déjà venir les têtes de noeuds avec des désirs de parité raciale ou sexuelle.