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Slin Séfarade.
Slin Séfarade.
Obsédés par l'idée qu'une nation ne peut se défendre que si elle est "homogène"
Un état multiculturel et multiethnique n'est pas un état-nation, par définition : le mot nation désigne un groupe ethnique.
Un état multiethnique s'appelle un empire, et c'est exactement ce que voulaient Hitler et Staline avant vous autres progressistes.
Slin
La vraie histoire.
En 1792 la France cesse d'être une monarchie, mais qu'est-elle alors ? On inventera le terme état-nation : l'état d'une nation, c'est à dire d'un groupe ethnique. Les limites du concept posent question dès le début : quid des étrangers (on en trouve quelques uns dans le mouvements révolutionnaires et même un à l'Assemblée), quid des esclaves antillais, et plus tard des Juifs ? La première question se régla par la naturalisation, la seconde reste encore un impensé républicain, le troisième déboucha sur un modèle assimilationniste ("tout pour les Juifs en tant qu'individus, rien en tant que nation").
Au cours du XIXè les peuples germaniques vivent dans une foule de petites états, et quelques plus gros, et certains défendent l'idée d'un regroupement. Ils sont encore marqués par le délitement de l'empire et des frontières historiques lors de la guerre de Trente ans, puis par les conquêtes napoléoniennes, et ils craignent la puissance française. Ainsi naîtra l'Allemagne en 1871, laquelle comprend 4% de Juifs, dont la présence fait peu débat.
Cette naissance est concomitante à l'annexion de l'Alsace-Lorraine, laquelle entraînera la migration d'un quart des juifs Alsaciens, principalement vers Paris. Beaucoup de ces déracinés s'engageront dans l'armée, devenue une nouvelle maison suite à l'instauration du nouveau service militaire de trois ans. Cette irruption soudaine provoque l'hostilité des milieux qui se trouvent en compétition avec des Juifs très communautaristes et très républicains, à l'heure où l'armée est le siège d'un conflit entre ceux-ci et les monarchistes.
Pendant ce temps une partie de l'extrême-gauche se met à rêver d'internationalisme. d'abord pour empêcher le patronat de faire jouer la concurrence. L'idée est surtout défendue par des immigrés, des cosmopolites et des juifs comme Marx, et bien peu par les ouvriers syndiqués : c'est d'ailleurs l'objet de la scission lors de la 1ère Internationale. Le mouvement gagnera surtout de l'ampleur avant et après la première guerre, ce nouvel impérialisme étant vu comme une voie vers le pacifisme (dont nous voyons les conséquences en Ukraine avec l'expansion de l'UE et de l'OTAN).
Fin 1917 les communistes font éclater une guerre civile en Russie, qui la force à se rendre et abandonner de nombreux territoires. La moitié du Soviet Suprême est juif, tout comme la grande majorité des bolcheviques. Quelques mois plus tard des communistes menacent d'infliger le même sort à l'Allemagne. Ils échouent mais le climat social participe à l'abdication de l'empereur fin 1918, suivi de la capitulation. Là encore la moitié des chefs du Spartak sont Juifs, dont la célèbre Rosa Luxemburg.
En 1919 les Soldats rentrés du front ont l'impression d'un "coup de poignard dans le dos", l'idée que de l'arrière des hommes sabotaient leurs efforts, trahissaient le sang versé. Et ceux-là étaient communistes, juifs, franc-maçons. Certains défendent même l'idée que, sans cela, l'Allemagne aurait gagné la guerre. C'est le début d'une vague d'antisémitisme. Ceux qui prévoient se refaire la guerre pour s'extirper du traité de Versailles en concluent qu'ils devront d'abord neutraliser la menace posée par les Juifs à l'arrière. Certains veulent les chasser vers le reste de l'Europe, d'autres veulent les envoyer en Palestine, puis à Madagascar.
Au cours du XXè naît un mouvement de gauche hostile à la démocratie. C'est d'abord Walter Lippman qui fédère des intellectuels afin de prévenir l'apparition d'un fascisme aux USA en limitant le pouvoir du peuple et en exploitant les médias de masse pour "fabriquer le consentement". Après la gm2 le peuple est de plus en plus présenté comme le responsable de la Shoah. Ce mouvement semble surtout avoir grandi aux USA, notamment dans les universités de la côte est où les Juifs sont très nombreux - parfois plus de la moitié du corps enseignant. Peu à peu la "défense des minorités" devient un prétexte à enchaîner le peuple. Apparaît alors un ordre juridique national puis international qui stérilise de plus en plus l'action politique et donc le pouvoir populaire. La France cesse d'être le pays des Français pour devenir le "pays des droits de l'homme" et "le pays de leurs valeurs" : un état fondé sur des textes et principes sacrés donc, et ceux qui les écrivent et les interprètent.
Au même moment se développe un projet impérialiste pour l'Europe, conduit par des gens comme Jean Monnet, français devenu banquier aux USA, agent américain durant la gm2 et au-delà. Présenté comme un modèle fédéral, ce projet est bel et bien antagoniste au concept d'état-nation puisqu'il nous impose la colonisation de peuples étrangers et puisqu'il promeut des enseignements dans une langue étrangère qui se répand de façon croissante. Il est le parachèvement de cet ordre qui étouffe l'idéal démocratique sous la chape de la bureaucratie et de la loi.
Slin Vous êtes à côté de la plaque. Il y a dans la Première Guerre mondiale des conflits sociaux entre la haute bourgeoisie et la noblesse contre les classes populaires au sein du même pays.
Ce que vous semblez ignorer, c'est qu'avant 1914, les classes populaires, ouvrières et paysannes, avaient des conditions de vies estrêmement rudes et beaucoup de pays européens craignaient une révolution. Si instaurer la démocratie n'était pas leut intérêt, les classes dominantes acceptaient des petites concessions pour calmer les ardeurs révolutionnaires des peuples.
La guerre a été une solution intéressante pour les classes dominantes car quand on entre en guerre, toute l'attention est tournée vers le patriotisme, et certains organismes, comme par exemple le Parlement, où tout organe politique qui aurait pu faire encore plus de concessions, se retrouvent en mode pause. C'est un moyen de faire taire les classes populaires et localiser leur attention sur la haine des autres et non sur leur propres conditions.
Exact, autant pour moi. M.Zemmour, juif Séfarade, islamophobe. Un cas pour la science.
Moi qui croyais que les Askhénazes étaient allemands et les Séfarades espagnols.
Vous avez raison sur la frénésie patriotique de 1914. Il n'a jamais été question d'instaurer une démocratie avec la guerre de 14 ! A cette époque là 2 français sur 5 parlent français. Effectivement il s'agit d'une population rurale, où les patois et langues régionales prévalent (ce qui vaudra à certains d'être fusillés pour ne pas avoir compris les ordres). Personne n'a attaqué l'Europe en 1914, elle s'est tuée elle même.
Jaurès est assassiné par un exalté d’extrême droite. Le journal l'humanité titre le lendemain : "ils ont tués Jaurès". Le surlendemain c'est la mobilisation et l'huma titre : "Défense nationale d'abord" ! L'union sacrée s'installe. Il y a eu un retournement vertigineux des opinions publiques.
Les soldat (civils en uniforme) ont accepté ce martyr tout simplement parce qu'ils y étaient contraints par un appareil d'état répressif, par la culture de l'obéissance et par la pression sociale.
Slin Les soldat (civils en uniforme) ont accepté ce martyr tout simplement parce qu'ils y étaient contraints par un appareil d'état répressif, par la culture de l'obéissance et par la pression sociale.
C'est ça un peu concon aussi non ?
Vous y connaissez rien, c'est non seulement faux mais une insulte à leur sacrifice consentit, c'est salir leur héroïsme.
Slin Zemmour est un grand patriote Français de confession juive.
To M. Jean de Meung
L'affaire Dreyfus, c'est la fin du XIXème siècle, il serait bon de refaire une mise à zéro.
Le nationalisme aujourd'hui n'a juste plus grand chose à voir et il n'est jamais bon ni très intelligent d'aller puiser des références dans l'Histoire pour analyser les phénomènes sociaux ou sociétaux contemporains, quand bien même la décontextualisation est devenue une grande spécialité du progressisme actuel. Ce qui lui permet d'afficher une morale implacable, à défaut d'être impeccable ! Et d'exercer une sorte de chantage moral accompagné bien souvent de procès d'intention plus que critiquables, à plus forte raison quand ils sont médiatico-p
Il ne vous a pas échappé qu'il s’agit ici d'un post consacré à l'histoire. A ce titre le passé le plus lointain peut avoir des répercussions (l'antisémitisme on le trouve dans le haut moyen age et avant).
J'essaie de retracer l'apparition du sentiment national à travers ses épisodes les plus marquants (chaque point abordé dans le post ont fait l'objet de montagnes d'ouvrages). Pour tenter d'analyser la recrudescence actuelle de l'extrème droite et de ses aspirations nationalistes.
Il est bon de regarder les choses en face et ne pas toujours lire uniquement ce que l'on veut lire. L'histoire ne se répète pas mais tout est lié. M. Zemmour n'use pas de retours historiques ?
De quels chantages parlez vous ?
Excusez moi mais "l'héroïsme patriotique" dans une tranchée de 1917, seuls certains états majors bien au chaud à Paris faisaient encore semblant d'y croire. Je rappelle que Pétain voulait capituler. Seule la trempe d'un Clemenceau a pu encore entretenir la boucherie jusqu'à un armistice. Où est "la victoire" quand les morts se comptent par millions ?
A part les fous, personne ne va au combat la fleur au fusil. Ceci est juste bon pour la photo du roman national.
(merci de bien vouloir vous exprimer plus clairement)
J'essaie de retracer l'apparition du sentiment national à travers ses épisodes les plus marquants (chaque point abordé dans le post ont fait l'objet de montagnes d'ouvrages). Pour tenter d'analyser la recrudescence actuelle de l'extrème droite et de ses aspirations nationalistes.
Non, vous assimilez refus de la colonisation afro-arabe et persécution des juifs, en vue de soutenir la première par une lecture falsifiée de l'histoire.
Slin l'antisémitisme on le trouve dans le haut moyen age et avant
Absolument rien à voir, la notion d'antisémitisme est moderne. La haine des Juifs au cours de l'Histoire repose sur d'autres postulats, notamment sur celui de peuple déicide.
Pour tenter d'analyser la recrudescence actuelle de l'extrème droite et de ses aspirations nationalistes.
L'ED antisémite actuelle est juste résiduelle, et je suis persuadé que de nombreux Français juifs n'ont aucun problème avec le nationalisme.
De quels chantages parlez vous ?
La citation, en entier : "de chantage moral accompagné bien souvent de procès d'intention".
Est condamné publiquement quiconque ne suit pas la ligne. Un nationaliste aujourd'hui est forcément antisémite, donc le procès peut s'ouvrir. Et tant pis s'il ne s'excuse pas sous la pression, le nationaliste est antisémite, c'est dit !!!
Excusez moi mais "l'héroïsme patriotique" dans une tranchée de 1917, seuls certains états majors bien au chaud à Paris faisaient encore semblant d'y croire.
Cette vision d'un peuple conduit de force au combat par des élites situées à l'arrière est non moins fallacieuse que celle d'un peuple combattant héroïquement comme un seul homme.
La vérité est que des centaines de milliers de poilus s'enrôlèrent volontairement, et que certains regrettèrent même la paix : à la guerre ils étaient des héros passant leurs journées en compagnie de leurs frères d'armes, tandis qu'à la vie civile ils étaient rien et piégés dans une vie ordinaire. La vérité est que nombre de généraux et de politiciens français perdirent leurs enfants à la guerre ; le président Paul Doumer en perdit par exemple quatre sur cinq.
Même le très communiste et très pacifiste Henri Barbusse ne parle pas de contrainte pour aller au front.
Les soldats on fait leur devoir avec honneur, au cas ou vous savez ce que ces mots veulent dire sinon c'est difficile à expliquer.
Même les généraux.
Des bouquins de guerre j'en ai lu un paquet, et particulièrement sur la 1ere GM. Jamais je n'ai lu que la principale motivation c'était le peloton d’exécution.
Sauf dans la littérature des collabos de gauche sous Vichy et dans la bouillie gauchiste universitaire d'aujourd'hui.