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marcopolo Les 4 fils de Clovis lui succède, Thierry et les 3 fils de Clotilde Clodomir, Childebert et Clotaire > Le royaume n'est pas divisé en 4, mais en 8: chaque héritier reçoit une province frontaliere, qu'il devra protéger contre les éventuels envahisseurs et une province plus reculée et donc plus facile à défendre.
Clovis a laissé à ses héritiers un domaine assez compact, englobant la quai-totalité de la France moderne et une partie considérable, également, de l'Allemagne de l'Ouest. La loi franque, cependant, rendait difficile le maintien de l'unité d'un royaume. Il n'y avait aucun droit de promotion. Chacun des quatre fils de Clovis réclame sa part du royaume et bientôt le processus de division et de subdivision provoque des guerres civiles entre des hommes sanglants et égoïstes. Il n'y avait aucun principe directeur dans ces guerres des rois mérovingiens, ainsi appelés de Mérovius, ancêtre de Clovis. Parfois, le royaume, ou terre des francs, était divisé en plus de quatre malheureux royaumes rivaux, divisés et subdivisés comme autant de fermes entre héritiers litigieux. Parfois, un des descendants de Clovis eut la chance d'éliminer tous ses frères ou neveux et de régner seul pendant quelques années. Les fils de Clovis avaient hérité de leur grand-père, un pouvoir royal vraiment redoutable. Sous les petits-fils, cependant, l'autorité royale reculait manifestement devant celle des "leudes", les guerriers supérieurs francs, qui réclamaient des charges, des honneurs et des terres en paiement de leur soutien pendant les guerres incessantes. Sous les arrières-petits-fils, même si le pays était parfois à nouveau nominalement uni sous un seul roi, il etait evident que les monarques devenaient de plus en plus les marionnettes de certains grands ministres, en particulier de ce fonctionnaire très arrogant qui se faisait appeler Maire du palais.
Dagobert fut le dernier roi mérovingien à exercer une véritable autorité personnelle. Après lui, le principal pouvoir de la terre franc appartenait en réalité au Maire du palais, qui augmentait continuellement à mesure que son souverain royal déclinait. Malgré leur foi chrétienne et l'influence de sainte Clotilde, les fils et les petits-fils de Clovis avaient encore l'esprit barbare. Clovis lui-même, en massacrant les chefs Wisigoths après leur défaite, oublia qu'il était chrétien. C'est pour partager l'héritage de leur aîné, Clodomir, que les fils de Clovis, Childebert et Clothaire, assassinèrent leurs neveux, sauf l'un d'eux, Clodoal qui, sauvé du massacre, devint moine et fonda près de Paris, une abbaye qui porta son nom, saint Clodoal ou saint Cloud.
marcopolo Clotilde terminera ses jours à Tours, dans l'abbaye dédiée à Saint Martin . Elle fondera 2 établissements religieux, pour des moniales .
L'historien Grégoire de Tours nous renseigne sur les premiers édifices chrétiens élevés à Paris par les soins de Clotilde qui avait choisi comme sépulture de Clovis, l'abbaye des saints Apôtres où elle se retira. Clotilde était si bonne et si grande que tous l'honoraient car elle répandait largement ses aumônes consacrant ses nuits à la prière donnant l'exemple de charité et de toutes les vertus.