candidus Il faudrait évoquer le droit de chasse et de régulation du gibier. Ce point était beaucoup évoqué par nos instituteurs.
Les chroniqueurs de Charlemagne, parfois mentionnent les conversations que l'Empereur avait avec ses fermiers. Dans l'une de ces chroniques, il est dit que l'Empereur demandait à ses fermiers de bien surveiller ses forêts, de ne pas laisser couper ses arbres, d'avoir soin de son gibier et surtout de ne pas le laisser tuer par les braconniers.
A cette époque, les maladies frappaient durement la population affaiblie et pour survivre, un complément de protides pas seulement dans la chasse du petit gibier mais aussi de la pêche en rivière était nécessaire. Le problème, c'est que déjà à cette époque, les autorités étaient concernées par la conservation du gibier, surtout sur le domaine royale.
Ces hommes d'humble condition chassaient ou braconnaient par nécessité à leur risques et périls car pendant longtemps dans notre pays, la chasse était un privilège réservé à la noblesse. Seuls les propriétaires des terres avaient le droit d'y chasser ou d'y autoriser quiconque. Le braconnage ou chasse du pauvre qui était une activité interdite et par conséquent très risquée, était puni sèvèrement. Chasser illégalement un gibier royal, pouvait vous mener au gibet. Les collets étaient d'usage courant pour attraper les lièvres et les lapins de garenne.