Just Les maladies ont souvent joué un rôle prépondérant dans les guerres.

Effectivement.
La question que se posent tous les polémologues : est-ce toujours d'actualité ?
Personnellement je le pense et les grandes manœuvres du Covid peuvent avoir valeur de répétition dans le grand cirque des compétitions mondiales.
L'interdiction des armes bactériologiques (et virales ? et génétiques ?) par l'ONU c'est du flan.
Quoi qu'il en ait coûté.

Just Les maladies ont souvent joué un rôle prépondérant dans les guerres. On se souvient notamment des campagnes d'Egypte et de Russie menées par Napoléon, la peste dans un cas et le typhus dans l'autre avait décimée son armée.

Rien de plus vrai Just, actuellement, les guerres renforcent les épidémies.

Comment les sociétés proche et moyen-orientales réagirent-elles face aux épisodes épidémiques qui touchèrent durement la région à travers l’histoire ? Dans quelle mesure les épidémies modifièrent-elles l’évolution du Moyen-Orient ? Des historiens, des linguistes et des philosophes répondent à nos questions.

Abbès Zouache, historien au CNRS et directeur du Centre français d’archéologie et de sciences sociales (CEFAS), revient avec nous sur le lien intrinsèque entre épidémie et guerre. Il nous emmène au Proche Orient (Égypte et Bilad al-Sham) au XIIe siècle, un siècle qui s’ouvre et se clôt par des épidémies, et traversé par des combats successifs. Propagation de la maladie dans les armées, tentation du châtiment divin et réponse sanitaire sont quelques-uns des thèmes abordés dans cet épisode.

On a tendance à oublier que les épidémies sont un phénomène global à la fois social, militaire, médical, politique et économique. Je trouve ce reportage particulièremet intéressant à ce sujet.

Naguère, les machines de siège ne balançaient pas que des boulets mais aussi des charognes par dessus les murailles pour semer des germes délétères.
Curieusement, cette coutume semble subsister avec des dépôts de marcassins morts dans des endroits particuliers.
Comme si l'Humanité ne parvenait pas à se renouveler.

    Suite à nos récentes conversations concernant la quatrième Croisade, j'aimerais ajouter que sur le plan politique, la prise de Constantinople n'était pas moins une catastrophe. Les Latins venaient, de jeter bas Byzance, le suprême bastion de la résistance à la menaçante Asie. L'idée absurde fut de vouloir transposer en Orient, le système féodal de l'Occident. Chacun voulut avoir sa part : Montferrat fut roi de Thessalonique, Villehardouin fonda la principauté d'Archaïe. Il y eut des comtes de Thèbes, des marquis de Corinthe, des seigneurs puis des ducs d'Athènes, tous vassaux théoriques de l'Empereur. Venise s'était bien servie, elle avait occupé sur toutes les côtes les points les plus intéressants. Cet émiettement des forces occidentales n'était pas le seul résultat déplorable du partage ; en suscitant un courant de colonisation vers la Grèce et Byzance, l'Empire latin mit totalement fin à celui, si modeste, qui avait alimenté en hommes la Terre Sainte, aggravant la situation donc la situation du royaume franc de Jérusalem. Cette quatrième Croisade était définitivement un désastre.

    L'histoire de l'Empire latin ne fut que celle d'une décadence. Sept empereurs se succédèrent en moins de quarante ans, débordés par le flot croissant des ennemis. Les Bulgares se ruèrent à l'assaut en 1206. Les familles Ange et Commène sur les plateaux d'Asie Mineure ou dans les Balkans, menèrent la vie dure aux latins. Quand en 1258, le général Michel Paléologue, eut pris en mains l'empire de Nicée, il lui suffit de se présenter devant Constantinople, le 25 juillet 1261, pour que la ville lui ouvrit ses portes et que Baudouin II détalât. Il put bien demeurer, éparses par la Grèce, quelques seigneuries latines et châteaux forts, l'empire latin était rentré dans le néant.

    Si encore, du point de vue religieux, l'occupation de Constantinople avait été bénéfique ! Le pape Innocent III l'espéra un instant. Comme ses prédecceurs il espérait la fin du schisme et la réconciliation des chrétiens. En fait, la situation se révéla d'une complication à peine croyable. Les clercs latins, installés en pays grecs n'avaient aucune autorité sur leurs ouailles indigènes, l'archevêque de Patras et celui de Thessalonique refusaient d'obéir au Patriarche latin tandis que les Ordres militaires se disputaient, entre eux et avec les prêtres et les moines. Les négociations échouèrent lamentablement alors que l'archevêque grec d'Athènes, Michel Acominate menait la résistance, soutenu par les gens de Nicée. Une suprême tentative fut faite, vers 1250 par le pape Innocent IV qui voyait se décomposer l''Empire latin mais il ne restait plus rien à attendre. La solution de force allait prévaloir deux ans plus tard alors que les Grecs rentraient à Byzance et que les perspectives d'union s'enténébraient.

    Les croisades impliquent toutes les nations d'Europe. Faire de la France un coupable est une aberration.

      candidus Naguère, les machines de siège ne balançaient pas que des boulets mais aussi des charognes par dessus les murailles pour semer des germes délétères.

      Le trébuchet qui faisait partie des pièces d'artillerie médiévales uilisées pour detruire la maçonnerie des murs ou lancer des projectiles par dessus-les fortifications, servait également à contaminer les populations en balançant des cadavres infectés à l'intérieur des fortifications afin de propager des maladies et des épidémies parmi les assiégés.

      https://www.confreriemolkenbourg.com/nos-armes-de-sieges

      Gulliver Pour moi les croisades impliquent toutes les nations d'Europe. Faire de la France un coupable est une aberration.

      Coupable de quoi ? Le motif de la première Croisade était de libérer le Saint-Sépulcre de Jérusalem. Des siècles avant la conquête de la Terre Sainte par les musulmans, les pèlerins chrétiens pouvaient visiter le Saint-Sépulcre, mais vers l'an 1000, la situation avait complètement changé. La tolérance a fait place à une atmosphère de guerre sainte. L’apparition des impitoyables Turcs seldjoukides a bouleversé la situation pour le pire. Ces féroces guerriers musulmans étaient très attachés à la loi de l’Islam et ignoraient les règles d’accommodement avec les chrétiens.

      En 1071, à Manzikert en Arménie, les Turcs seldjoukides réussirent à porter un coup mortel à une autre grande puissance de la région, l'Empire byzantin, dont l'armée fut brisée et l'empereur capturé. La porte de l’Europe chrétienne était grande ouverte à l’invasion. Une large ouverture s'opérait à travers Byzance elle-même. Celle-ci était à l'origine considérée comme un rempart contre les invasions asiatiques. La ville de Constantinople était confrontée à de grands périls de la part du pouvoir musulman.

      Les musulmans représentaient un grand danger pour les chrétiens et leur férocité était pleine de soif de sang chrétien. Il y avait plusieurs raisons pour déclencher la première Croisade, cependant, le pape Urbain II a ordonné la Croisade en raison d'un appel désespéré à l'aide de l'Empire byzantin qui était en train d'être envahi. Dans leur concept, les Croisades étaient tout à fait justifiées.

      Après la victoire des Turcs seldjoukides sur les armées byzantines, les pèlerins chrétiens, qui étaient déjà confrontés à de grands dangers de la part de la population musulmane lors de leur voyage vers Jérusalem, furent confrontés à des dangers plus grands que jamais. Les nombreux voyageurs qui faisaient le voyage par voie terrestre étaient régulièrement agressés, réduits en esclavage ou simplement assassinés. Les pèlerins ne pouvaient plus approcher la Terre Sainte sans danger de mort. En 1076, les Turcs Seldjoukides s'emparèrent de Jérusalem et la nouvelle se répandit dans le monde chrétien que le pèlerinage était devenu impossible en Terre Sainte.

      Si l’on veut avoir une idée claire de la situation, notamment de l’émotion de la part du christianisme, il faut comprendre que Jérusalem était l’équivalent chrétien médiéval de la Mecque, le tombeau du Christ dans sa quête.

      Saint Louis (Louis IX) est toujours le roi préféré des Français.

      Ce Roi a tant aimé la France et son peuple qu'il ne mérite pas d'être outragé.

      Comparés à ce grand personnage de notre Histoire, nos présidents apparaissent tels qu'ils sont, des ennemis de la France. C'était un homme comme les autres, et ce qu'il avait de particulier, il le puisait dans son humanité même. C'est en cela qu'il était un surhomme.

      Quand de nos jours on est dans l'obscurité au milieu d'une France qui s'écroule par la faute d'un pouvoir irresponsable, on cherche à tâton le mur porteur. Il se trouve que le mur porteur pour la France, c'est saint Louis. C'est lui qui nous a laissé comme un dépôt invisible mais très présent, l'idée de la légitimité, de l'autorité, de humilité, et l'idée d'une société harmonieuse. L'idée aussi de la justice, et l'idée de la France.

      Saint Louis a fait émerger de l'Etat féodal, l'Etat moderne. L'oeuvre architecturale, sociale, juridique et politique de ce grand roi de France, est absolument considérable.

      Une formule enrichie de Franck Ferrand avec Philippe de Villiers pour faire revivre l'Histoire de ce grand personnage que fut saint Louis.

      En ce moment sur FR2, une production télé historique comme je les aime: que des images d'archives et un commentaire en voix off....sur le thème de Aout 1914..... ça nous change des ridicules productions de Stéphanie Bern ou bien pire de la série avec Tomer Sisley.

        De tous nos rois, saint Louis est celui qui correspond le plus fidèlement à la vocation de la "Fille aînée de la France". il fut capable d'inspirer les sentiments les plus dignes d'être portés : ceux de courage, de l'abnégation, de l'humilité, de la piété, du dévouement à l'égard des siens. Saint Louis inspire l'une des plus belles conditions a l'édification de l'ordre légitime : l'unité.

        En des termps où l'on ne parlait pas d'un peuple mais de peuples et où la féodalité supplantait l'idée de nation, saint Louis sut unir la Chrétienté, oubliant un temps la querelle et la discorde. Ce grand roi de France fut un exemple, vertueux et plein de mérites, qui aimait le peuple de France. Huit siècles plus tard, il nous invite toujours à la droiture et à la pureté, au courage et à l'honneur.

        Saint Louis est un modèle à tous les plans et représente ce que la France a de plus précieux dans le vaste trésor que représentent près de deux mille ans d'histoire. Il est le modèle puissamment français et chrétien : charitable envers les pauvres, fort envers les oppresseurs, souverain pour son pays la France.

        marcopolo On a des documents et des historiens concernant les Croisades, vues du côté musulmans ?

        La bibliothèque nationale possède un grand nombre de documents concernant les Croisades. L'écrivain franco-lebanais Amin Maalouf a écrit un livre intéressant sur les Croisades en 1983, intitulé << Les Croisades vues par les Arabes >. Il raconte l'histoire des Croisades à travers les rècits des princes et historiens arabes de l'époque. C'est un peu l'histoire à l'envers mais tout de même intéressant à lire.

        marcopolo ça nous change des ridicules productions de Stéphanie Bern

        Tu me sembles bien sévère pour les productions de Stéphane Bern qui ne manquent pas d'intérêt. Est-ce le fait qu'il soit de conviction royaliste qui te déranges ? Il n'a certes pas le style d'un Alain Decaux mais c'est un bon conteur de notre Histoire. Je trouve que ses séries télévisées sont fascinantes pour la plupart. Il a aussi publié un grand nombre de livres historiques dont je recommande la lecture.

          chevalier-du-temple
          Sur Stephane Bern c'est son côté "Point de vue et images", que je trouve léger. Mais s'il trouve son public, c'est très bien. Mais ce n'est pas ce style de vulgarisation historique qui m'interesse.

          J ai peu d'intérêt pour les grands personnages historiques . Pour moi, le héros de 1914 ce n est pas Joffre, mais le poilu anonyme tombé sur le champ de bataille.

          Et au dessus d Alain Decaux. Il y a Henri Guillemin .

            Léon l'africain est un très bon livre de Maalouf Amin , le périple de Baldassare c'est bien aussi le rocher de tanios,c'est moins bien.

              Lorsque Jeanne fut brûlée vive, elle fut condamnée par l'evêque Cauchon, le 30 mai 1431.

                marcopolo Stephane Bern c'est son côté "Point de vue et images", que je trouve léger. Mais s'il trouve son public, c'est très bien. Mais ce n'est pas ce style de vulgarisation historique qui m'interesse.

                Stéphane Bern n'est pas un historien de formation mais plutôt un conteur d'Histoire, qui vulgarise des faits historiques pour les rendre plus accessibles. il a une certaine vision de notre histoire qui est intéressante. Il possède toutefois une bonne culture historique.

                marcopolo J ai peu d'intérêt pour les grands personnages historiques . Pour moi, le héros de 1914 ce n est pas Joffre, mais le poilu anonyme tombé sur le champ de bataille.

                Une phrase fabuleuse du Maréchal Foch afin d'immortaliser les terribles sacrifices de nos soldats héros de la guerre 1914-1918 : << Le Poilu a "gagné la plus grande bataille de l'histoire et sauvé la cause la plus sacrée : la liberté du monde."

                marcopolo au dessus d Alain Decaux. Il y a Henri Guillemin .

                Les présentations historiques télévisées d'Alain Decaux sont toujours aussi passionnantes ainsi que celles d'Henri Guillemin qui est toujours d'actualité. Je ne me lasse pas de lire et de relire les livres fabuleux de Jacques Le Goff notre grand historien médiéviste qui sont de véritables monuments historiques. Parmi les historiens étrangers il ne faut pas oublier la contribution de Steven Runciman, ce grand historien médiéviste britannique, pour ses volumes sur l'Histoire des Croisades.

                  keskikoa Léon l'africain est un très bon livre de Maalouf Amin

                  Il s'agit d'une biographie romancée de Hassan el-Wassan dit l'Africain, qui était un commerçant, diplomate et géographe arabo-andalou qui a vécu au XVIème siècle. Il se convertira au christianisme et deviendra conseiller de la papauté.

                  marcopolo Pour moi, le vainqueur de 1918 n'est pas Foch mais Pétain, celui qui a redonné courage aux Poilus.