L'histoire de France est celle du christianisme catholique.
candidus C'est scandaleux d'entendre une chose pareille.
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chevalier-du-temple Bof. C'est surtout une preuve d'ignorance et un manque de maîtrise de la langue. Faites pas attention.
La journée nationale d'hommage aux harkis c'est le 25 septembre sinon c'est comme pour la fête des mères, le respect qu'on leur témoigne c'est toute l'année.
L'accueil d'immigrés en masse résulte d'un besoin de force de travail à pas cher qui a émergé dans les années 70. Le patronat ne voulait pas que le salarié puisse lui dicter sa loi. Alors avec l'aide des politiques, il a dilué le salariat et favorisé le chômage pour que le travailleur rentre dans le rang. Comme on venait de perdre nos colonies d'outre méditerranée (Maroc, Algérie, Tunisie, Sénégal...), la main d’œuvre était toute trouvée. Les partis de gauche anti-patronats de l'époque avaient bien compris la manœuvre et contestaient le recours massif à l'immigration. Ils sont apparu comme racistes alors qu'ils ne l'étaient pas. Ensuite, dans les années 90, les français ont préféré rester au chômage que d'avoir des petits boulots mal payés qu'il a quand même bien fallu assurer. On a donc favorisé davantage l'immigration pour que les poubelles puissent être toujours ramassées (par exemple). Ensuite, notre population a vieilli. Aujourd'hui, on continue à importer pas mal d'immigrés (aides-soignantes et infirmières) pour s'occuper de nos vieux (là où l'Allemagne choisit plutôt d'émigrer ses vieux vers les pays de l'Est). Et ces vieux-là et leurs familles votent pour un parti qui détestent ces personnes qui s'occupent pourtant d'elles.
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Jiimmy Vous faites partie de ceux appelant aux armes ou de l'autre catégorie que vous citez ?
Je fais partie de ceux qui souhaitent l'intervention de l'armée lorsque les choses sont aux pires. Avec l'armée on n'est pas déçu et surtout on ne rigole pas. L'armée française c'est l'honneur de la France. J'ai beaucoup plus confiance dans notre armée que dans les forces de police.
nombrilist Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites-là.
Merci de revenir au sujet.
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déplacé : france2100
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Le commando << Georges >> est l’un des premiers commandos de chasse dont la mission était de détecter et traquer les katibas de l’ALN. Son objectif principal était de délivrer la population de la domination du FLN, tout en éliminant les bandes armées de la mintaka 56 (subdivision d'une Wilaya). Le lieutenant Georges Grillot est assisté des lieutenants Armand Bénésis de Rotrou et Youssef Ben Brahim. Le commando est organisé selon les mêmes structures que l'ALN. À sa création, en 1959, il comprend quatre katibas comprenant chacune trois sticks de 10 hommes. En 1961, ses effectifs atteignent 240 hommes, les membres du commando étaient tous des << Français de souche nord-africaine >> (FSNA). Le commando met hors de combat environ 1 000 rebelles, une trentaine d’officiers dont 7 chefs successifs de la zone VI dans les secteurs de Saïda, Ain Sefra, Frenda, Sebdou, Géryville et Inkermann (Ouarsenis). Il est récompensé par 26 médailles militaires et 398 citations.
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C'est le 16 septembre 1959 que le général de Gaulle va dévoiler sa véritable intention pour l'Algérie. En effet, pour la première fois, le général va se prononcer pour l'autodétermination. il savait qu'il serait difficile de maintenir l'Algérie comme un territoire français et surtout, il craignait un affrontement entre Français.
Dans son discours il évoque publiquement une autre voie que la seule victoire militaire. Un discours qui ne va pas manquer d'indigner les Français d'Algérie car il s'agit là d'une déclaration contraire aux engagements du 13 mai 1958. De leur côté, les militaires qui se battent depuis quatre ans contre le FLN, ne comprennent pas qu'une autre solution autre que française puisse être proposée.
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chevalier-du-temple Je vous laisse continuer mais je poserai tout de suite deux jalons que vous allez omettre :
1- L'opposition du général à la pleine citoyenneté française et à une égalité des droits qui aboutirait à terme, selon-lui, à rencontrer des femmes voilées jusque sur les Champs-Élysées.
2- La volonté farouche du Général de pouvoir mener à son terme le projet de doter la France des capacités nucléaires, ce qui exigeait un pacte de non-agression avec le FLN.
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candidus L'opposition du général à la pleine citoyenneté française et à une égalité des droits qui aboutirait à terme, selon-lui, à rencontrer des femmes voilées jusque sur les Champs-Élysées.
Le général de Gaulle n'était pas le seul à s'opposer à la pleine citoyenneté française des indigènes en Algérie. Si vous jetez un coup d'oeil sur l'histoire de la colonisation vous constaterez que pendant cette période, seulement six mille naturalisations d'Algériens furent prononcées.
C'était surtout une question d'enjeux politiques car l'objectif de l'Administration française était avant tout de maintenir la prédominance de l'élément français dans les élections locales, et par conséquent de limiter le flux des naturalisations. Il existe un exemple très édifiant à ce sujet.
En effet, en 1929, dans la commune Kabyle de Mekla qui comptait davantage de Kabyles naturalisés que de citoyens d'origine européenne, un maire Kabyle fut élu au grand désespoir des colons et de l'Administratioin préfectorale, qui obtint l'annulation de l'élection.
Des indigènes naturalisés devenus plus nombreux que les citoyens français d'origine européenne, une telle hypothèse provoquait de la panique et de la consternation au sein du gouvernement général de l'Algérie. Voila qui explique le peu d'empressement devant les demandes de naturalisations déposées dans les administrations algériennes.
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chevalier-du-temple Ok. Mais vous évacuez le sujet.
Vous traitez cette affaire par le prisme des naturalisations alors que sur le fond ce n'est pas une problématique de multiplicités de cas à considérer individuellement, mais d'acquisition collective d'une nouvelle nationalité, comme ça se pratique systématiquement en cas d'annexion après consultation de la population - cf le cas de Tende et de la Brigue en 1947.
De façon générale, le mouvement de décolonisation et le refus d'inclusion des "colonies" dans la nation française sont les deux faces de la même pièce.
Le général de Gaulle a été le chef d'orchestre de ce drame pendant tout l'après-guerre, de Hanoï à Dakar et d'Alger à Madagascar.
Aujourd'hui, aussi bien Mayotte que Nouméa sont les pitoyables résidus d'un empire que les Français se sont refusés à réaliser, parce que les métropolitains ont refusé d'être dilués.
candidus Evacuer le sujet c'est beaucoup dire. J'explique et montre ce que fut l'état d'esprit commun à cette époque dans l'Algérie colonisée.
chevalier-du-temple Ok. Je n'ai pas proposé de solution.
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Lorsque le général de Gaulle lance son fameux << Je vous ai compris ! >>en 1958, on se demande ce qu'il a réellement compris. Ce genre de propos ambigu lui vaudra plus tard d'être accusé de trahison par les Pieds-noirs et une partie de l'armée. Mais en fait de trahison, le général n'avait qu'une chose en tête : l'intérêt de la France.
Il était convaincu que les réformes sauveraient l'Algérie. Il a lancé un programme d'industrialisation et tenté la "paix des braves" avec le FLN qui a rejeté son offre. Il a pris en compte l'image abimée de la France dans le monde, sa mise en accusation à l'ONU et l'opinion publique en métropole. Il savait que le monde changeait et que l'important pour la France était la construction européenne et son entrée dans le nucléaire. Il est donc arrivé à la conclusion que l'intérêt de la France, c'était la décolonisation.
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chevalier-du-temple
Contre son désir, son instinct et ses affinités, il a su comprendre que la colonisation devait prendre fin. Il a dû se faire violence, c'était tout à son honneur.
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Les militaires qui combattent en Algérie depuis des années et les Pieds-noirs, se sentent trahis par le général de Gaulle lorsqu'il annonce l'enclenchement du processus d'autodétermination pour l'Algérie. Le déferlement militaire de nos troupes au cours du plan Challe a résulté dans l'asphysiée de l'ALN et notre armée est victorieuse sur le terrain.
A l'annonce de négociations avec le FLN et d'autodétermination l'armée se révolte. La solution proposée par de Gaulle enflamme les Français d'Algérie. Manifestations et contre-manifestations se succèdent et une journée d'insurrection se prépare.
Le 24 janvier 1960 marque la semaine des barricades. Les militaires prennent le pouvoir à Alger dans l'espoir de changement de gouvernement, mais garder l'Algérie est une voie sans issue.
Rétrospective de la "semaine des barricades", du 24 Janvier au 1er Février 1960 à Alger et Oran, à l'instigation des partisans de l'Algérie française, dont le député d'Alger Pierre LAGAILLARDE et le patron de café Joseph ORTIZ.
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Le général de Gaulle sait que la solution du conflit algérien constitue une attente prioritaire pour les Français.
Après avoir en vain proposé aux combattants du FLN de déposer les armes, il prend conscience que la paix en Algérie ne saurait résulter de la seule action militaire, même assortie d'un développement économique proposé par le " Plan de Constantine ". Aussi a-t-il dans son discours du 16 septembre 1959 proposé aux Algériens l'autodétermination, c'est-à-dire le droit de choisir leur destin, leur offrant trois options, la sécession, la francisation ou l'association.
Plus d'un an après le discours de septembre 1959 sur l'autodétermination, la solution de la question algérienne paraît toujours aussi lointaine. Les conversations exploratoires organisées à Melun entre une délégation du GPRA et des représentants du gouvernement français en juin 1960 ont abouti à une impasse. Ce blocage favorise les manifestations d'opposition à la politique du Général : les partisans de l'Algérie française, appuyés en métropole par l'extrême-droite et une partie de la droite, font pression pour l'abandon de l'idée d'autodétermination ; l'extrême-gauche et une partie de la gauche militent désormais pour la reconnaissance de l'indépendance algérienne.
Le général juge nécessaire de reprendre l'initiative et de franchir une nouvelle étape. Son discours situe l'affaire algérienne dans le cadre du mouvement mondial de décolonisation que la France a accompagné au Maghreb et en Afrique noire et dont il laisse entendre qu'il se poursuivra en Algérie.
Pour la première fois, il affirme que celle-ci constituera une entité indépendante, une " République algérienne ", " avec son gouvernement, ses institutions, ses lois ".
L'allocution du général de Gaulle le 4 novembre 1960.
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Le 5 décembre 1960, des drigeants activistes de l'Algérie française dont Lagaillarde et Susini, s'enfuient en Espagne pour y rejoignent le général Salan qui a pris position contre la politique algérienne du général de Gaulle. Des contacts en Algérie sont pris par l'intermédiaire du capitaine Pierre Sergent avec le général Jouhaud pour préparer une nouvelle journée d'action lors de la prochaine visite du général de Gaulle en Algérie.
Le voyage du général de Gaulle en Algérie entre le 9 et le 12 décembre, donne lieu à des manifestations hostiles des Français d'Algérie. De violentes émeutes opposent les deux communautés algériennes dans plusieurs villes algériennes tandis que l'Assemblée générale des Nations unies adopte une résolution reconnaissant le droit du peuple algérien à l'autodétermination et à l'indépendance.