Quintine51
Pensez vous qu en maintenant un système patriarcale des profs en secondaire est pertinent pour l éducation des jeunes ?
La majorité des profs sont des femmes - vous parlez d'un patriarcat !
C'est donc l'autorité que vous critiquez mais figurez-vous que la plupart des enfants ne veulent pas apprendre sept heures par jour : ils préféreraient jouer, si bien qu'il faut les contraindre. Apprendre n'est amusant que si on est curieux, qu'on aime apprendre et qu'on est doué ; pour les autres c'est toujours barbant.
Quant aux notes, je ne vois pas comment faire progresser un élève sans lui faire prendre conscience de ses lacunes, sans le confronter à la réalité, sans exercer sur lui une pression visant à le faire s'améliorer.
Au passage il est éloquent que vous associez l'autorité et, sans doute, les notes, au père. Cela suggère implicitement une solution que vous n'aimerez pas pour lutter contre la crise de l'autorité.
Alors oui l estrade n existe plus, mais quand même on a toujours les rangees d élèves et le prof devant depuis Jules ferry ?
La gauche nous faisait déjà rire en attribuant les échecs africains à la seule géographie (et aux méchants blancs), en attribuant le marasme des quartiers colonisés à l'urbanisme (et eux méchants blancs), voilà maintenant qu'elle récidive en accusant le plan de classe ! Et les méchants blancs, j'imagine ?
Drôle de façon de faire pour réinventer notre société avec une pédagogie moyenâgeuse.
En réalité la pédagogie au Moyen-âge était sans doute plus proche de votre idéal pour une simple raison : elle était individualisée (une fratrie par précepteur), et comportait peu d'enseignements théoriques. C'est l'enseignement républicain, homogène, pour les masses, aux contenus denses et académiques, qui est inévitablement coercitif et frustrant pour une partie des élèves. Ce n'est pas une question pédagogique, c'est une question d'objectifs.
Pour le reste la pédagogie n'a cessé de changer, mais on est toujours libre de critiquer. Sauf que je n'ai pas connaissance de méthode miracle, même si certaines semblent faire un peu mieux.
Comment sont loges les entrepreneurs en France ?
Ils ne sont plus les bagnards qu'ils furent. Mais l'Europe de l'ouest est devenue une société craintive, qui n'aime pas la science et le progrès, apeurée par son ombre, obsédée par l'idée du péché et de l'expiation sacrificatrice (sales blancs, sales mâles, sales humains, sales riches). Une bigote au service de l'église progressiste. On ne rêve pas de grandeur mais de petitesse, de sobriété, de disparition, d'égalité, de pureté, de lois et de normes pour nous protéger de tout, de castration. Les ambitieux vont voir ailleurs.
Et comme en parallèle nous devenons un pays afro-arabe, nous adoptons progressivement les caractéristiques sociétales et économiques des pays afro-arabes. Regardez les pays afro-arabes, regardez les territoires colonisés. Et ne me lancez pas sur le IVè reich, cet empire de la bureaucratie aux millions de pages, ce havre du copinage et de la corruption, et son radicalisme libre-échangiste, gravé dans le marbre des traités.