Je ne savais pas qu'il existait la Cour des comptes des vaches. Que vient-elle faire dans la problématique des rejets de méthane ?
Mystère.
Pour entrer dans l'agriculture, elle ferait mieux d'étudier les généreuses subventions au festival des canes.
Demain, la famine en France ?
candidus Le réchauffement climatique coûte très cher aux finances publiques en externalités. Sur un autre sujet, la France paie depuis plus de 30 ans une amende à l'UE pour non respect de la directive nitrate. La France - et donc le contribuable français - finance par des amendes les profits des agriculteurs bretons depuis plus de 30 ans. A mon avis, c'est cela qu'ils regardent.
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nombrilist
Ecoute, le rapport est disponible pour tout le monde.
La cour des compte reproche à l'élevage de bovin d'être beaucoup subventionné par rapport aux autres productions, pour au final un salaire de misère, suicide, et que c'est incompatible avec une signature d'un traité sur les gaz à effet de serre.
Le gouvernement botte en touche, car la réduction des bovins passent globalement selon lui, avec la moyenne des autres pays signataire.
Selon la cours des compte, il faut reconvertir les producteurs les moins performants économiques et passer l'élevage conventionnel en agrobiologie.
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Mon-gros-doigt Que la Cour des comptes s'occupe déjà des finances publiques, elle conseillera les paysans quand elle aura du temps libre.
S'est-elle déjà penchée sur la gabegie du bio et sur les subventions au culte musulman par les cantines ?
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nombrilist
L'impact de l'élevage est compris dans les transformation de ressources atmosphériques : le CO2 est absorbé par l'herbe, celle-ci est broutée par les animaux, digérée par des bactéries, et le sous-produit est du méthane éructé.
Quant aux 14,5% que vous citez, ce n'est pas un chiffre consensuel et il inclut d'autres sources d'émissions telle que l'énergie des tracteurs, des transports et des voitures des ouvriers agricoles, des matériaux des conteneurs, ... Méfiez-vous de ces lectures par secteur qui ne permettent pas de comprendre le problème et ne visent qu'à légitimer des impasses sacrificatrices.
france2100 L'impact de l'élevage est compris dans les transformation de ressources atmosphériques : le CO2 est absorbé par l'herbe, celle-ci est broutée par les animaux, digérée par des bactéries, et le sous-produit est du méthane éructé.
Selon le rapport ce n'est pas vraiment le CO2 le problème en élevage, c'est le méthane comme vous dites.
Et selon le rapport, ce méthane est imputé à quasi 90% à l'élevage des ruminants.
Pour mettre un coup d'arrêt au méthane immédiatement, il faut supprimer des vaches, c'est comme 1=1.
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Mon-gros-doigt Bien entendu. France2100, es-tu au courant que nos vaches ne mangent quasiment pas d'herbe ?
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Mon-gros-doigt
Mais pourquoi privilégier des économies qui nuisent grandement à notre style de vie alors que d'autres sont possibles ? Parce que chaque secteur devrait faire les mêmes économies ? Au nom de quoi ? C'est justement cette logique que je dénonce.
Ciblons les réformes qui ne nuisent pas ou peu à nos modes de vie, et foutons la paix à l'élevage et aux engrais.
france2100 C'est quoi ta liste des trucs inutiles ?
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nombrilist
J'ai expliqué plus haut qu'il y avait un gradient de difficulté avec, à une extrémité, le remplacement des énergies fossiles, et à l'autre la question des changements atmosphériques induits par l'agriculture. J'ai aussi fourni les ordres de grandeur.
france2100 Donc, la transformation des énergies fossiles en énergies utilisables par des machines est une transformation inutile ? J'ai du mal à suivre.
nombrilist
C'est vous qui avez employé le mot "inutile", pas moi.
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candidus france2100 J'ajouterai personnellement un quatrième point : faudra-t-il attribuer prioritairement les surfaces cultivées à la production de biocarburants, quitte à acheter notre blé aux Russes ?
ne tombons pas dans la stupidité des ONG qui interviennent en Afrique pour denoncer l 'agriculture de vente et de filières qui concurrencerait l'agriculture vivrière . J'ai fait plusieurs voyages en Afrique et j'ai vu que les paysans qui mangeaient toute l'année à leur faim étaient ceux qui cultivaient autre chose que du vivrier (, mais du coton, tabac, légumes pour les citadins,arachides, ect.....
Pour la bonne raison que les paysans qui ne font que du mil, du riz et du manioc vendent une partie de leur récolte vivrière pour avoir de l'argent et parfois n'en gardent pas assez jusqu'à la recolte de l'année suivante .
Notre agriculture doit rester la plus diversifiée possible pour assurer ces débouchés et rester rentable , sinon, il n'y aura plus de producteurs agricoles français
Nous sommes largement excédentaires en céréales françaises. Mieux vaut produire plus d'énergie avec la biomasse agricole, que de chercher à concurrencer Russes et Australiens, sur le marché mondial des céréales
Ce qu'il vaudrait mieux faire, c'est diminuer la quantité de céréales et augmenter la quantité de protéines végétales. L'indépendance alimentaire, toussa...
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marcopolo Il est complètement aberrant de produire de l'énergie par la photosynhèse sur des surfaces dédiées à la production de biomasse, alors que l'on dispose des technologies photovoltaïques bien plus performantes, non dépendantes de pesticides ni d'engrais et qui, cerise sur le gâteau, sont favorables à la biodiversité en sous-étage.
J'hallucine quand je vois qu'il existe des lois interdisant le photovoltaïque sur des parcelles cultivables. Il faut vraiment que nos politiciens soient dérangés.
Heureusement que l'on interdit le PV sur les surfaces cultivables. Sinon, il faudrait aller défricher ailleurs pour rester à surface cultivée équivalente.
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nombrilist Ce qui importe ce n'est pas la surface cultivée, c'est la surface consacrée à l'alimentation. En quoi cela vous défrise de faire du photovoltaïque sur des surfaces actuellement non consacrées à l'alimentation ? Ni même à des cultures nobles comme le textile.
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nombrilist Ce qu'il vaudrait mieux faire, c'est diminuer la quantité de céréales et augmenter la quantité de protéines végétales. L'indépendance alimentaire, toussa...
l'interdiction des OGM est un sérieux frein au développement des protéines végétales en France . La culture du soja (principale protéine végétale) reste pour l'instant trés aléatoire dans notre pays, avec des rendements variables et souvent trés faibles
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marcopolo
Vous nous enjoignez à produire des dollars et importer de quoi manger. Tout comme il valait mieux ne pas stocker de masques puisqu'on pourrait toujours importer !
Dois-je vous rappeler que la récente pandémie et la guerre en Ukraine ont toutes deux perturbé les échanges mondiaux, au point d'entraîner certains pays à fermer leurs exportations, causant des difficultés alimentaires dans certains pays en retour ? Or ces deux événements étaient de petite ampleur. On ne peut pas toujours importer.
Vous dites qu'il faut pousser les agriculteurs à être rentables. Mais la rentabilité est affaire de conditions de marché. On peut être rentable dans un marché mondial, ou rentable dans un pays qui protège sa production vivrière.
Vous avez tort de vous croire à l'abri de la famine. Il n'en faudrait pas tant que cela.
marcopolo Il n'y a pas que le soja. Il y a la fève, le lupin, la lentille et le pois que l'on peut cultiver sur une grand partie du territoire. Que les rendements soient "faibles" n'est pas un problème, car ils ne sont faibles qu'en trompe l’œil. Posez-vous la question: combien faut-il d'hectare de champs cultivé pour produire un kilo de protéines de bœuf vs un kilo de protéines végétales ? Et pour aller plus loin, vous pouvez aussi comparer les quantités d'intrants et d'eau nécessaires.