le problème que l'ont a avec les pro nucléaires idéologiques ( ceux qui sont anti ENR), c'est qu'ils s'accrochent à une gloire passée, celle des années 90, où les réacteurs sont en vitesse de croisière et en pleine production, ne nécessitant presque pas de maintenance et où les centrales à charbon et à mazout vieillissantes et peu performantes fournissent de l' electricité complémentaire trés cher . Une décennie où le nucléaire apporte une production de 50/55 GW, toute l'année, soit plus que les besoins minimum de l'été , ce qui permet de laisser remplir les barrages hydrauliques pour l'hiver . Et une decennie insouciante , oùl'on ne se pose ni la question du renouvellement des réacteurs ,ni le cout de leurs futurs démentélement .
Or en 2023, nous ne sommes plus à cet age d'or du nucléaire ! 30 à 45% des réacteurs sont à l'arrêt 7 mois de l'année pour maintenance ( et même 15 à 20% sont en arrêt toute l'année) . Aucun nouveau réacteur n'est en construction, sauf un EPR qui a au minimum 12 ans de retard et une facture finale multipliée par 5 .
Donc, même si on avait le consensus politique des années 70 pour relancer le nucléaire, dans le meilleur des cas , nous retrouverions, une production nucléaire de 55/60 Giga watt , pas avant les années 2050, soit au mieux dans 25 ans .
Et bien sur , je ne parle pas des zadistes, qui feront retarder les chantiers,ni des problèmes techniques propres aux EPR .
Or pour compenser une production nucléaire qui ne fera que de diminuer d'ici 2050/2060, je ne vois pas autre chose de plus simple et de plus rapide à construire que des systèmes en ENR , malgré tous leurs défauts liés à l'intermittence .
Sachant que la sobriété énergétique compensera dans le meilleur des cas, les nouveaux besoins en électricité
Et concernant le renouvelable, je suis pour la relance de l'hydraulique . Il faudrait trouver 10 GW supplémentaire sous forme de barrages, quitte à sacrifier quelques zones humides naturelles , auxquelles on refuse de toucher par idéologie écologiste.