La pensée unique c'est le pluralisme.
Le gardes chiourmes de la bionne pensée de plus en plus Orwelliens.
La presse mainstream, de plus en plus orwellienne, en est persuadée : la pensée unique c’est le pluralisme
Ces derniers temps, il est beaucoup question de la « déontologie de la presse ». Edwy Plenel l’évoque régulièrement ; les journalistes de Libération et ceux du JDD disent craindre sa disparition ; tous réclament de nouvelles lois renforçant l’indépendance éditoriale des rédactions et assurant ainsi, selon eux, le déploiement d’une charte déontologique en béton armé. En réalité, leur souhait est qu’il n’y ait plus qu’un seul journalisme, un journalisme dogmatique, woke, de gauche, celui-là même qui est enseigné dans la plupart des écoles de journalisme. Au nom du pluralisme, certains journalistes adaptent leur conception de ce dernier à leurs opinions politiques et dénoncent, en vue de les faire taire, les petits camarades qui ne pensent pas comme eux ou les citoyens qui échappent à la doxa.
La presse mainstream est endogame, gauchisante et aisément manipulable. La source à laquelle elle s’abreuve, l’Agence France-Presse, est censée relayer l’information nationale et internationale d’une manière « complète, impartiale et vérifiée » (site de l’AFP). Mais les dernières élections syndicales de cette officine donnent des « indications précieuses sur les orientations politiques de ses employés, journalistes et techniciens », note l’Observatoire du journalisme (OJIM). Dans la seule « catégorie journalistes », le SNJ récolte 40% des suffrages, la CGT 20%, et l’extrême gauchiste syndicat SUD passe de 11% en 2012 à… 26% en 2022. Comme on dit, il n’y a pas photo : l’AFP emploie une majorité de journalistes de gauche et d’extrême gauche. Le journalisme paresseux se contentant souvent de reprendre les dépêches de l’AFP telles quelles, cette agence « neutre et impartiale » donne le la dans de nombreux journaux. Ainsi, nous apprend Sabine de Villeroché sur le site de Boulevard Voltaire, plusieurs d’entre eux se sont dernièrement appuyés sur un titre alléchant, basé sur une dépêche de l’AFP, pour relayer l’entretien de Nicolas Lerner, directeur de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), paru dans Le Monde du 9 juillet : « Le patron de la DGSI alerte sur la résurgence des actions violentes de l’ultra droite ». Le Figaro, Ouest-France, Sud-Ouest et France Info ont plongé la tête la première dans l’approximation orientée de l’AFP et donc la dénonciation unique de « l’ultra droite » sans lire l’entretien du directeur de la DGSI qui qualifie pourtant la menace djihadiste de « principale menace ». Nicolas Lerner affirme également que si la menace terroriste d’ultra droite existe toujours (dix actions déjouées depuis 2017), celle d’ultra gauche s’amplifie, « investit la sphère environnementale » et est « un sujet de préoccupation ». Inspirés par la dépêche de l’AFP, les titres et les choix éditoriaux de ces organes de presse n’insistent pourtant que sur « une résurgence très préoccupante des actions violentes ou des intimidations de la part de l’ultra droite » (Le Figaro), le « recours à la violence de l’ultra droite » (Ouest-France),