[supprimé]
Le modèle du groupe côté en Bourse s'essouffle et le modèle du groupe plus petit contrôlé par un fonds ou un consortium de fonds me semble être avantageux, car la cotation boursière a un coût élevé et une gestion administrative plus lourde et in fine un "coût du capital" employé plus élevé, le tout assorti d'une plus grande complexité des processus de décision du conseil d'administration sur fonds de dividendes minimum obligatoires et de besoin permanent de faire monter le cours de l'action et proportionnellement le montant du dividende.
Je suis sceptique quant à cet argument : les actionnaires comme les fonds de gestion attendent tous deux le meilleur retour sur investissement possible pour un profil de risque donné. Une petite entreprise présente un profil de risque plus élevé, donc les investisseurs attendent un rendement plus élevé.
Que ce rendement soit atteint par les dividendes, la croissance, ou le rachat d'actions importe peu : les exigences restent les mêmes, et la façon de les satisfaire n'est qu'une question d'optimisation fiscale et de maturité de l'activité.
les pays qui ont des systèmes par capitalisation ont des fonds de pension, gros investisseurs et globalement des économies plus solides que la nôtre, et un meilleur contrôle des entreprises "nationales" sans que les gouvernements n'interviennent facialement.
J'avais cité cet argument (hormis celui sur l'économie qui serait plus solide - trop simpliste pour moi). Cela dit un fonds de pension peut lui-même finir contrôlé par des étrangers. Le seul vrai bénéfice en termes de contrôle domestique est qu'une part plus grande de l'argent en bourse est d'origine nationale.