• [supprimé]

[supprimé]

Non , tant que vous aurez un chômage de masse avec 6 millions de personnes , vous aurez beau faire toutes les réformes que vous voulez , ça aurait autant d'effet que de pisser dans un violon .
Le problème c'est le chômage de masse et non pas la natalité .

    [supprimé]
    La question de l'équilibre masque un choix politique derrière un aspect technique : c'est en réalité une question de répartition (et de croissance).

      [supprimé] Le problème c' est le remplacement du travail chargé par le travail au noir, nommé mondialisation.
      Les clients qui achètent ces produits "au noir" ( par exemple ce qui vient de Chine) crache à la gueule de la solidarité nationale et du système de répartition.
      Il est temps de " re-charger" ce qui vient de l étranger, et surtout la concurrence déloyale.
      Et contrairement à ce que crieront les abrutis, regard à gauche, les prix n'en seront pas forcément affectés.

      • [supprimé]

      france2100 La répartition est bien justement une erreur fondamentale du modèle français de retraite.

        [supprimé]
        Je parle de répartition des richesses en général. Tout système économique implique des choix politiques de répartition. Il n'existe pas de système idéologiquement neutre.

        Quant aux vertus supposées du système par capitalisation, elles sont surestimées et survendues par les banques dans certains médias : que vous preniez les pensions dans la bourse ou les salaires, la somme prélevée dans l'économie reste la même !

        Les véritables avantages et inconvénients des systèmes par capitalisation sont :

        • (-) Un risque plus élevé pour les pensionnaires
        • (-) Des coûts bureaucratiques plus élevés (il faut rémunérer les financiers)
        • (-) Une inflation de la valeur des actifs qui rend peu attractive l'investissement dans l'économie réelle
        • (-) Une inflation des coûts immobiliers qui dégrade le pouvoir d'achat des entreprises et salariés
        • (-) Une hausse des dettes (baisse des taux d'intérêts)
        • (-) Il faut démarrer sans pensions à verser, laissant les retraités à la solidarité nationale
        • (+) Une partie de l'argent sert à développer nos entreprises.
        • (+) Une partie de l'argent va à l'étranger et vient de l'étranger. Plutôt gagnant vu notre croissance.
        • (+) Une meilleure protection de nos entreprises contre les rachats étrangers - mais évitable par d'autres moyens.
          • [supprimé]

          france2100 Je ne suis pas favorable à un système de capitalisation à 100% qui remplacerait le système actuel.
          Le système actuel repose sur un régime général + le régime complémentaire (ARRCO + AGIRC pour les cadres) + des régimes supplémentaires qui ne sont présents que dans des grands groupes / grandes entreprises (Art 83, Art 441.1, PERCOL) et bien sûr le PER que votre banque peut vous proposer. Tout ceci est compliqué en particulier l'aspect des supplémentaires et du PER, et après de nombreuses réformes ce n'est toujours pas génial car le gouvernement ne souhaite pas afficher "la capitalisation".
          Côté avantages, les pays qui ont des systèmes par capitalisation ont des fonds de pension, gros investisseurs et globalement des économies plus solides que la nôtre, et un meilleur contrôle des entreprises "nationales" sans que les gouvernements n'interviennent facialement. Le modèle du groupe côté en Bourse s'essouffle et le modèle du groupe plus petit contrôlé par un fonds ou un consortium de fonds me semble être avantageux, car la cotation boursière a un coût élevé et une gestion administrative plus lourde et in fine un "coût du capital" employé plus élevé, le tout assorti d'une plus grande complexité des processus de décision du conseil d'administration sur fonds de dividendes minimum obligatoires et de besoin permanent de faire monter le cours de l'action et proportionnellement le montant du dividende.

            [supprimé]

            Le modèle du groupe côté en Bourse s'essouffle et le modèle du groupe plus petit contrôlé par un fonds ou un consortium de fonds me semble être avantageux, car la cotation boursière a un coût élevé et une gestion administrative plus lourde et in fine un "coût du capital" employé plus élevé, le tout assorti d'une plus grande complexité des processus de décision du conseil d'administration sur fonds de dividendes minimum obligatoires et de besoin permanent de faire monter le cours de l'action et proportionnellement le montant du dividende.

            Je suis sceptique quant à cet argument : les actionnaires comme les fonds de gestion attendent tous deux le meilleur retour sur investissement possible pour un profil de risque donné. Une petite entreprise présente un profil de risque plus élevé, donc les investisseurs attendent un rendement plus élevé.

            Que ce rendement soit atteint par les dividendes, la croissance, ou le rachat d'actions importe peu : les exigences restent les mêmes, et la façon de les satisfaire n'est qu'une question d'optimisation fiscale et de maturité de l'activité.

            les pays qui ont des systèmes par capitalisation ont des fonds de pension, gros investisseurs et globalement des économies plus solides que la nôtre, et un meilleur contrôle des entreprises "nationales" sans que les gouvernements n'interviennent facialement.

            J'avais cité cet argument (hormis celui sur l'économie qui serait plus solide - trop simpliste pour moi). Cela dit un fonds de pension peut lui-même finir contrôlé par des étrangers. Le seul vrai bénéfice en termes de contrôle domestique est qu'une part plus grande de l'argent en bourse est d'origine nationale.

            • [supprimé]

            Apparemment ça bouge , dernière mouture . Ouverture des droits à la retraite 64 ans , 3 mois de plus pour ceux nés en 1961 et qui devaient partir cette année .
            Reste quelques détails à régler , minimum retraite , pénibilité , carrière longue , etc, etc ....

              [supprimé]

              Les 65 ans annoncés leur donnaient une marge de manœuvre pour baisser ensuite aux 64 ans prévus, tout en faisant croire aux syndicats qu'ils avaient gagné 1 an.
              Macron et Borne s'étaient vendu l'an dernier à plusieurs reprises en indiquant que les 65 ans n'étaient pas un totem.

              Ce sera le rôle des prochains présidents de relever d'avantage l'âge de la retraite... sauf si l'hopital public continue à aller dans le mur, au point d'entrainer une chute de l'espérance de vie, ce qui est à craindre.

              • [supprimé]

              candidus Dufour Il me semble que vous avez oublié les pensions inscrites à la Dette publique.

              Genius, je ne peux pas résumer la problématique des retraites françaises en 15 lignes. Oui, les dettes des systèmes de retraite français sont inscrits à la dette publique et c'est une obligation de nos engagements européens et internationaux. C'est légitime puisque notre système est obligatoire et fortement géré par l'Etat.

                • [supprimé]

                [supprimé] Ce qui bouge aussi est la position de Ciotti.

                [supprimé] Fallait pas résumer si vous pouviez pas.
                Je prétends quant à moi que le système de répartition ne saurait englober ce qui est inscrit comme une dette.
                On vous ment, on vous embrouille.
                Si l'on voulait assurer les retraites, on ferait mieux de mettre sur pied une politique énergétique qui puisse soutenir la croissance, nonobstant les hurlements et jets de peinture des Verts.

                Bonjour,

                Si les autres pays Européens ont reculé l'âge de départ à la retraite c'est parce qu'ils ne sont pas aussi compétents que les fonctionnaires de la NUPES.

                Cordialement.

                stm ust
                Un petit stage chez un couvreur les ferait atterrir.

                en tous cas, j'espère que les couvreurs seront les 1ers à manifester contre cette " reforme" des retraites .
                Car s'il y a un métier pénible et dangereux, c'est bien celui là e! Mais il ne semble pas du tout inclu dans la nomenclature des métiers pénibles , qui ne considère que les métiers à la fois physiques et répétitifs dans les mêmes postures, comme pénibles..........et bien sûr les métiers de la SNCF, les policiers et gardiens de prison qui eux partent en retraite entre 52 ans et 57 ans

                Aujourd'hui un couvreur part en retraite comme un prof, à 62 ans , sauf carrière longue où il faut avoir commencé à 16 ans , ce qui sera de moins en moins le cas

                  marcopolo en tous cas, j'espère que les couvreurs seront les 1ers à manifester contre cette " reforme" des retraites .
                  Car s'il y a un métier pénible et dangereux, c'est bien celui là

                  Il suffit qu’un type cravaté à la télé, prétendument branché et politiquement connecté avec les maisons de bâtisseurs, parle de couvreurs, pour que son auditoire répète à l’envi et sans distinction du degré de pénibilité, que c’est un métier éreintant et dangereux....Toutes les professions du batiment sont fatigantes physiquement, cependant que les bonnes entreprises, aujourd’hui, et il y en a à foison, sont organisées et outillées pour pour que leurs salariés travaillent avec le maximum de confort et de sécurité...
                  Mais faut-il avoir bossé sur les chantiers, en charpente et couverture.

                    brisdeglace Il n'est pas inintéressant de faire le lien entre cette problématique de la non-pénibilité dans le bâtiment en France, et les dizaines (?) de milliers de morts dénoncés sur les chantiers du Quatar.
                    Si ça c'est pas de la doulce France
                    .

                    Âge légal, pensions, régimes spéciaux... Ce que contient le projet de réforme des retraites du gouvernement

                    • vers les 64 ans d'âge de départ en 2030 et 43 ans de cotisations, avec la pleine pension maintenue à 67 ans.
                    • fin des régimes spéciaux de la RATP, des industries IEG, de la Banque de France, du CESE et des clercs et employés des notaires. Les régimes de l'Opéra de Paris, de la Comédie française et des marins pêcheurs ne sont, comme anticipé, pas modifiés, de même que les régimes autonomes dont bénéficient avocats et professions libérales.
                    • pension minimum à 1200 €/mois pour une carrière pleine, indexée sur le SMIC et appliquée aux déjà retraités.
                    • Départs anticipés : un «renforcement» du dispositif pour les carrières longues
                    • Pénibilité : certains seuils abaissés
                    • Emploi des seniors : vers un «index»

                    A l'agenda:

                    • passage en conseil des ministres le 23 janvier du projet de loi, présenté dans un projet de loi de finance rectificatif du budget de la Sécurité Social ( => 49.3)
                    • passage au parlement début février.

                    Les 8 syndicats sont opposés et appellent à la grève le 19 janvier.

                    Côté partis politiques, LR est pour et les autres sont contre. Le RN ne s'associerait pas aux grèves et manifestations, la gauche ira défiler et manifester bien entendu.

                    Mes commentaires personnels:

                    • c'est techniquement assez bien joué côté projet de loi de finance rectificative et option de 49.3
                    • c'est bien négocié en coulisses avec LR
                    • je suis globalement assez satisfait de cette réforme assez bien ficelée et assez juste.

                      [supprimé] Le projet n'est pas mauvais, mais les parisiens et franciliens ne vont pas avoir de trains pendant 8 semaines. Il y a risque d'actes terroristes de la part des grévistes côté électricité. Il y a risque de Gilets Jaunes et de leurs violences habituelles.