Just Macron ayant compris que tout dialogue avec Poutine était vain, puisque ce dernier est plongé dans son idéologie impérialiste, adopte un discours plus offensif à présent:
-"La Russie ne peut ni ne doit gagner cette guerre, l’agression russe doit échouer. La Russie n’a pas digéré la chute de l’empire soviétique et poursuit le rêve fou de le reconstituer". Et Macron de dénoncer "sa mentalité coloniale". Une façon de répliquer à l’idéologie conquérante, agressive, meurtrière de Poutine."
Ça fait quoi de parler en lieu et place d'un gouvernant français en mal de puissance qui s’est fait virer d'Afrique pour avoir cru posséder un titre de propriété, là-bas, et qui aujourd’hui dénonce « la mentalité coloniale » d’un autre autocrate pas du tout embarrassé par les prétextes d'une géopolitique tronquée pour justifier « son bon droit » à vouloir s’immiscer dans les affaires intérieures d’un pays divisé entre sa russification ancrée à l’est et son européisme révélé à l’Ouest ?
Ce despote russe se fera-t-il débarquer manu militari, lui aussi, par quelque légion étrangère ou d’autres mercenaires du type Blackwater, émule de Wagner, pour que la légitimité d’une nation à son autodétermination soit enfin respectée ?
Ou bien, la diplomatie internationale prendra-t-elle le pas sur le tragique d’un conflit dont seuls les peuples chez qui le futur n’augure rien de prometteur en terme d’agrément et de convenance démocratiques, perçoivent la menace filigranée d’une confrontation entre deux grands blocs ouvertement opposés, et dont l’Ukraine est devenue le symbole.
Des dirigeants qui engagent leur propre responsabilité politique, au nom de la liberté des peuples, et du leur en particulier, sans savoir jusqu'où leur initiative les amènera parce qu’ils ne commandent, ni ne supervisent les évènements d'une guerre déclenchée entre puissants, sont tout aussi coupables que ces inconscients assis derrière
leur ordinateur, prompts à développer tranquillement une stratégie de la morale des vainqueurs qui les dépasse et dont ils feront les frais si toute cette affaire de cobelligérants posant pour la postérité, tournait vraiment mal...