zenon Il a attiré les soupçons du monde dit occidental à partir de l'invasion de la Crimée.
L'invasion de la Crimée ? C'est beaucoup dire.
Le 17 mars 1995, le gouvernement de Kiev abolit de force la Constitution de la Crimée, envoie ses forces spéciales pour destituer Youri Mechkov le président de la Crimée et annexe de facto la République de Crimée, ce qui a pour résultat de déclencher des manifestations pour le rattachement de la Crimée à la Russie. La Crimée est alors gouvernée de manière autoritaire par décrets présidentiels de Kiev.
Cette situation pousse le Parlement de Crimée à formuler une nouvelle Constitution en octobre 1995, qui rétablit la République autonome de Crimée. Cette nouvelle Constitution est ratifiée par le Parlement de Crimée le 21 octobre 1998. Le 23 février 2014, les nouvelles autorités de Kiev qui sont issues d'un coup d'Etat qui n'avait rien de constitutionnel n'ayant pas été élues, abrogent la loi sur les langues officielles, ne respectant plus la garantie du traité de 1997. Les Criméens descendent dans la rue pour revendiquer le retour à la Russie qu'ils avaient obtenu trente ans plus tôt.
Le 6 mars 2014, le Parlement de Crimée décide d;'organiser un référendum populaire afin de choisir entre rester dans l'Ukraine ou demander le rattachement à Moscou. C'est à l'issue de ce scrutin que les autorités de Crimée font la demande à Moscou d'un rattachement à la Russie. Avec ce référendum, la Crimée n'a fait que récupérer le statut qu'elle avait acquis légalement juste avant l'indépendance de l'Ukraine. La population deCrimée qui s'est légitimement sentie trahie par le gouvernement de kiev, a saisi l'opportunité de faire valoir ses droits.
L'opération spéciale russe tant décriée par les Occidentaux, est en fait le résultat d'une succession de violations du droit et des intérêts du peuple de Crimée, depuis l'époque soviétique et avec la complicité d'occidentaux qui rejettent le droit international à seule fin de combattre la Russie.