chevalier-du-temple
La Russie désoviétisée ne gênait pas les USA ni l'Occident en général. Poutine n'avait pas encore matérialisé son intention de reconstituer une sorte d'empire, bien que certaines de ses déclarations auraient dû mettre la puce à l'oreille.
Son aventure en Géorgie a été une première erreur. Son annexion de la Crimée et d'une partie du Donbass en 2014, ainsi que son soutien militaire au régime terroriste de Bachar el Assad en Syrie ont confirmé l'option agressive adoptée par Poutine envers l'Occident.
N'ayant pas vu d'opposition à ses actes et sur base de ses convictions selon lesquelles le monde occidental est faible et décadent, ainsi que des faux rapports qui lui décrivaient ce qu'il avait envie de voir, à savoir une Ukraine martyrisant des populations russophones et prête à accueillir ses troupes à bras ouverts, un Poutine ivre de ses agressions impunies et croyant en son invincibilité, est allé un pont trop loin en février avec son invasion de l'Ukraine.
Et les Russes, qui n'avaient rien demandé, vont en payer le prix fort. Le pays va maintenant se retrouver plus de 20 ans en arrière.
Les atrocités commises par les bouchers russes, que l'on découvre chaque jour, vont rendre impossible toute négociation de paix.
Et il y a encore des français qui défendent l'aventure poutinienne. Ecoeurant!