white-widow-power Non, ce n'est pas grotesque, c'est un fait avéré que l'Evangile a adoucit et changé la condition des esclaves. Ceci dit, je suis personnellement convaincu que l'esclavage est une chose infâme de l'histoire.

Pendant plus de quinze siècles, l'esclavage a été au coeur politique et économique des nations. La plupart des sociétés ne pouvaient pas fonctionner ou se construire sans esclaves. Le catholicisme colonial a été en effet esclavagiste. Pas seulement l'Eglise mais des églises chrétiennes qui ont convergé avec des actions des Etats, ont une part de responsabilité dans la propagation de l'esclavage. A noter que durant l'essor de la traite coloniale, les arguments éthiques sont passés au second plan, c'était l'époque du mercantilisme.

Maintenant, du point de vue religieux, il faut se rappeler que dans sa prédication, Jésus dit que Dieu ne peut asservir ce qu'il a créé libre. Il faut bien comprendre que dans le christianisme, des hommes baptisés, qui n'avaient que chrétien que le nom, ont eu recours à des abominables actions contre des êtres humains, mais personne n'a le droit d'en rendre Jésus responsable. Les crimes qui se sont commis, étaient la violation formelle de ses enseignements et de ses préceptes. On pourrait signaler bien des abus et bien des injustices qui vont à l'opposé de la doctrine chrétienne, mais il faut avoir perdu toute notion de la justice pour en faire retomber la responsabilité sur la religion chrétienne.

  • [supprimé]

Bonjour,

De toute façon pour la Bible l'Homme a toujours tord .

Cordialement.

C'est en l'an 28 de notre ère que Jésus commence sa vie publique.

Durant un peu moins de trois ans, il s'en va sur les routes de Palestine annoncer à tous que le Royaume de Dieu est proche, mais que pour y entrer il faut satisfaire à certaines exigences.

Au cours de sa vie., beaucoup se sont demandé en le voyant ou en l'entendant << Qui est cet homme qui parle comme nul autre ? >> Certains ont vu en lui un imposteur ou un illuminé, d'autres l'ont considéré comme un homme de bien. Certains ont même renoncé à tout pour le suivre et lui donneront même le témoignage de leur sang. Dans les jours ou les semaines qui suivent, je m'efforcerai donc avec humilité, de vous expliquer qui était Jésus de Nazareth.

    chevalier-du-temple C'est en l'an 28 de notre ère que Jésus commence sa vie publique.

    En 28 il était ad patres, cloué au lit par une méchante crise d'asthme.

    Sous le règne de Tibère, Ponce-Pilate était gouverneur de la Judée et Hérode, tétraque de Galilée. Les grands prêtres étaient Anne et Caiphe. Plus que jamais les Juifs étaient soumis aux étrangers, c'était le moment marqué par les Prophètes pour la venue du Messie. Jean-le-Baptiste qui se trouvait sur les bords du Jourdain, annonçait que le Messie allait venir. Il administrait le baptême et invitait les âmes à se convertir. En même temps il rassemblait autour de lui des jeunes gens de grande générosité, qu'il préparait à devenir les disciples de Jésus. Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem venaient à lui en confessant leurs péchés. Jean menait une vie très dure et vraiment pénitente. Il était vêtu de poils de chameau avec une ceinture de cuir autour des reins, et se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. A ceux qui posaient des questions sur la charité ils leurs disaient : << Que celui qui a deux tuniques en donne une à celui qui n'en a point ; que celui qui a de quoi manger fasse de même. >> Il y en a qui pensaient que Jean pourrait bien être le Christ. Jean s'empressa de déclarer le contraire à la multitude :: << Je vous baptise dans l'eau, pour la pénitence ; mais il en viendra un plus puissant que moi à qui je ne suis pas digne de délier la courroie de la chaussure ; lui vous baptisera dans l'Esprit-Saint. >>

    En ce temps-là, alors qu'une foule innombrable recevait le baptême des mains de Jean-le-baptiste, Jésus vint de Nazareth, au Jourdain, pour être baptisé par Jean. Lorsque que Jean vit Jésus venir vers lui, il dit : << Voila l'Agneau de Dieu, voici celui qui ôte les péchés du monde. >> Jésus lui demanda d'être baptisé mais Jean s'y refusait : << C'est moi qui doit être baptisé par vous, et vous venez à moi ? >> Jésus lui répondit : << Laisse-moi agir ainsi maintenant car c'est ainsi qu'il convient que nous accomplissions toute justice. >>

    Jésus ayant été baptisé, le Saint-Esprit descendit sur lui sous la forme d'une colombe qui se reposa sur sa personne. Puis Jésus s'éloigna du Jourdain et se retira au désert de Juda afin de méditer une dernière fois, dans le silence de la prière. Il y resta pendant quarante jours et quarante nuits et y fut tenté par Satan. Vivant parmi les bêtes, il ne mangea rien pendant ces jours. Satan tenta Jésus d'abord de gourmandie et d'orgueil, puis d'avarice, enfin d'ambition et d'idolâtrie. Jésus lui répondit : << L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. >> Satan le transporta dans la cité sainte, sur le pinacle du Temple, et lui dit : << Si vous êtes le Fils de Dieu, jetez-vous en bas. >> Jésus lui dit : << Il est écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. >> Satan le transporta encore sur une montagne, et lui montra tous les royaumes du monde : << Je vous donnerai toute cette puissance et la splendeur de ces royaumes, si vous vous prosternez devant moi et m'adorez, tous seront à vous. >> Alors Jésus lui dit : << Retire-toi Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et ne serviras que lui seul. >>

    Jésus nous a montré qu'il faut arrêter la tentation dès le premier pas. Sa conduite nous montre comment il faut résister au mal, surtout par la fermeté dans la foi et la pensée des jugements de Dieu. La lecture et la méditation de l'Evangile sont nécessaires pour cela. Il est étonnant de voir qu'à chaque fois, Jésus repousse le tentateur par un mot de la Sainte Ecriture. Enfin, tout moyen de tentation étant épuisé, Satan s'éloigna de lui et lorsqu'il reparaît en public, Jésus est prêt.

    Jean-le-baptiste était tellement modeste qu'il ne voulait pas s'appeler prophète alors qu'il était plus que les prophètes. Jean qui rendait témoignage disait : << Celui qui doit venir après moi a existé avant moi, parce qu'il au-dessus de moi. >> De Jérusalem furent envoyés des prêtres et des lévites pour le questionner : << Ce n'est pas moi qui suis le Christ >> disait Jean : << Je suis la voix de celui qui crie dans le désert. >> On savait qu'Elie devait revenir sur la terre, c'est pourquoi on supposait qu'il pourrait bien être Jean. Ceux qui avaient été envoyés étaient des Pharisiens qui affectaient la plus grande sévérité dans la conduite de la loi. Jean rendit ce témoignage : << J'ai vu l'Esprit descendre en forme de colombe, et demeurait sur Lui. Je ne le connaissais pas mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : << Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit-Saint. Je l'ai vu, et j'ai rendu témoignage que c'est lui qui est le Fils de Dieu. >> Jean n'a été envoyé que pour préparer la voie à Jésus. Le témoignage de Jean, sur la divinité de Jésus, a une très grande importance à cause de sa sainteté incontestable.

    Qui étaient les Pharisiens ?

    Nous disposons de peu d'éléments historiques sur ce groupe. Nous savons qu'il s'agit d'un mouvement de renouveau spirituel d'Israël bien implanté au 1er siècle, surtout à Jérusalem. C'était un groupe ultra-légaliste, un mouvement réformateur, qui cherchait à faciliter la vie religieuse. Dans les écrits historiques de Flavius Josephe, les pharisiens sont des protagonistes récurrents du Nouveau Testament, notamment dans l'Evangile selon Mathieu, où ils sont désignés souvent comme les adversaires de Jésus. Les rabbins qui réorganisèrent le judaisme après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 après J.C. n'ont guère fait mention de ce groupe religieux, ce qui demeure un mystère. C'est à partir du Vème siècle que les rabbins ont commencé à assumer le terme de manière plus positive, en avançant que les pharisiens étaient peut-être leurs ancêtres. Un grand nombre de Juifs considère que les pharisiens sont les fondateurs du judaïsme rabbinique, donc leurs ancêtres spirituels. A noter qu'à la grande rigidité des pharisiens sur la Loi juive, Jésus leur opposait un message d'Amour.

    • [supprimé]

    Nous manquions de topics sur le catholicisme sur ce forum, vraiment.

      Jean était là avec deux disciples et voyant passer Jésus, il dit : << Voici l'Agneau de Dieu >> Les deux disciples suivirent Jésus. Jésus s'étend retourné. leur dit : << Que cherchez-vous ? >>: Ils lui répondirent : << Maître, où demeurez-vous ? >> Il leur dit : << Venez et voyez. >> Ils restèrent avec lui ce jour-la. André. frère de Simon-Pierre, était un des deux qui avaient entendu Jean et qui avaient suivi Jésus. Il rencontra bientôt son frère Simon, et il lui dit : << Nous avons trouvé le Messie. >> Et il l'amena à Jésus qui lui dit : << Tu es Simon fils de Jona, tu t'appelleras Céphas, c'est-à-dire Pierre. >>

      Les Juifs avaient pris l'habitude de donner d'avance au Sauveur attendu le nom de "Messie". C'est un mot hébreu qui se traduit en grec pr Christ et signifie qui a reçu l'onction sainte, la marque de la divinité. Céphas est un mot syriaque qui veut dire pierre ou rocher. On voit ici comment l'oeuvre de Jésus commença par André seul.

      Le lendemain, Jésus voulut retourner en Galilée, il trouva Philippe et lui dit : << Suis-moi > Or, philippe était de Bethléem, la ville d'André et de Pierre. Philippe trouva Nathanaēl, et lui dit : << Celui de qui Moïse a écrit dans la Loi et que les prophètes ont prédit, nous l'avons trouvé ; c'est Jésus, fils de Joseph de Nazareth. >> Mais Nathanaēl lui dit : << Peut-il rien venir de bon de Nazareth ? >> Philippe l;ui répondit : << Viens et vois. >>

      Nathanaēl doute : il savait par l'etude des propheties que le Sauveur devait naître à Bethléem et non à Nazareth : il ignorait que Jésus n'avait pas habité la ville où des circonstances providentielles l'avaient fait naître.

      Jésus vit venir à lui Nathanaēl et il dit de lui : << Voici un véritable Israélite, en qui il n'y a point d'artifice. >> Nathanaēl lui dit ; << D'où me connaissez-vous ? >> Jésus lui répondit : << Avant que Philippe t'appelat, lorsque tu étais sous le figuier, je t'ai vu. >> Nathanaēl répondit : << Maître, vous êtes le Fils de Dieu, vous êtes le Roi d'Israēl. >>

      Nathanaēl reconnaît une science divine en Jésus, parce qu'il l'a vu, l'a où aucun homme ne pouvait l'apercevoir sous le figuier.

      Jésus reprit : << Parce que je t'ai dit : Je t'ai vu sous le figuier, tu crois ? Tu verras de plus grandes choses. En vérité je vous le dit, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l'Homme. >>

      Jésus fait ici allusion à la fois à l'échelle de Jacob, à son Agonie, à sa Résurrection, à son Ascension et au dernier Jugement, où les Anges lui apparaissent et l'entourent.

        sangtriste J'ai eu le plaisir de regarder cette série inspirante, rafraîchissante et bienfaisante sur l'histoire de la vie du Christ. On peut, peut-être, lui reprocher de prendre quelques libertés dans la chronologie des faits, mais pas plus. La profondeur des personnages est particulièrement bien traitée. On peut clairement voir que le Christ qui est Amour, fut un enseignant, un guérisseur et un guide. Cette belle série est vraiment une porte ouverte pour lire la Bible.

        Le premier des miracles que Jésus va accomplir sera à Cana de Galilée. tout près de Nazareth.

        Marie Mère de Jésus y était à l'occasion de noces, dont les experts nous disent que les époux étaient des parents de Marie. Jésus y fut aussi convié avec ses disciples. Or, le vin manquait et Marie lui dit : << Ils n'ont plus de vin >> Marie, par bonté pour ses hôtes, demande un miracle à son Fils. Jesus lui repondit : << O Femme, que demandez-vous de moi ? Mon heure n'est pas encore venue >> Marie dit aux serviteurs : << Faites tout ce qu'il vous dira >> Jésus cède aux prières de sa Mère. C'est donc à l'intercession de Marie qu'est dû le premier miracle de Jésus.

        Or, il y avait la six urnes de pierre qui servaient pour les purifications, et contenaient chacune à peu près 27 litres. Jesus dit aux serviteurs ; << Emplissez les urnes d'eau >>, Puis ajouta : << Puisez maintenant, et portez à l'intendant >> Sitôt que l'intendant eu goûter l'eau changée en vin, il appela l'époux et lui dit : << Tout le monde sert d'abord le bon vin, et après qu'on a beaucoup bu, celui qui vaut moins, mais vous, vous avez gardé le bon vin jusqu'à présent. >>.

        C'est ainsi que Jésus fit le premier de ses miracles et qu'il manifesta sa gloire et que ses disciples crurent en lui. Après cela il descendit à Capharnaum, une petite ville sur la mer de Tibèriade avec sa Mère, ses proches et ses disciples. Jésus fixa là sa résidence pendant le cours de sa vie publique. Les Juifs avaient pour habitude, de tout temps, d'appeler frères et soeurs, leurs proches parents comme les oncles et les tantes et même les cousins germains. Jesus n'a jamais eu de veritables freres et soeurs. Les proches dont il est question ici étaient des neveux de Joseph, par conséquent des cousins de Jésus.

          chevalier-du-temple Tu es Simon fils de Jona, tu t'appelleras Céphas, c'est-à-dire Pierre. >>

          Apparemment, il n'aimais pas ce prénom "Simon", on se demande pourquoi... 😄

          chevalier-du-temple << O Femme, que demandez-vous de moi ?

          J'ai toujours trouvé ça curieux qu'il appelait sa mère "femme", comme pour marquer une distance...

            jack127 Non, ce n'est pas que Jésus n'aimait pas ce prénom de Simon. Jésus expliquera plus tard : << Tu seras le principal fondement de mon Eglise, mais un fondement inébranlable, c'est pourquoi tu porteras le nom de Céphas, qui veut dire Pierre, Rocher. >>

            Le mot "Femme" que Jésus prononce à sa Mère est un terme de respect et de vénération employé par les Orientaux, vis-à-vis de celle dont ils tiennent le jour. Un peu comme chez nous en France où pendant des siècle, le fils, parlant à ses parents, n'employait pas le mot Père, mais Monseigneur, Monsieur, ou Madame pour sa Mère.

              chevalier-du-temple Mouais, j'ai comme un doute pour le terme "femme". On sait que la société de l'époque était très patriarcale, que la femme devait obéissance à son mari et je pense que Jésus voulait respecter cette coutume en publique.

                jack127 C'est beaucoup plus profond que cela.

                N'oublions pas que Jésus était Dieu et que Marie sa Mère était sa servante. Le sens profond est que Jésus n'obéit pas à sa Mere mais à Dieu. Marie n'est que l'instrument de Dieu le Père pour provoquer le premier miracle.

                Le terme "Femme" utilisé par Jésus envers sa Mère choque toujours beaucoup de croyants car il ressemble à un manque de respect. On a l'impression que Jésus veut mettre une distance entre Lui et sa Mère. La vérité, c'est que Jésus veut faire sortir Marie du seul rôle de la maternité physique. Jésus l'invite abandonner sa propre intiative pour suivre la sienne. A Cana, Marie comprend qu'elle doit écouter la parole de son Fils en y obéissant pleinement. En quelque sorte, Jésus dit à sa Mère : << Est-ce à toi de me dire ce que j'ai à faire ? >> Dans le contexte des "Noces de Cana", considérant l'enjeu christologique, il serait juste de le rendre par : << Femme, n'interfère pas dans mes affaires. >>

                A propos, comme je l'ai expliqué précédemment, le fait que Jésus dise "Femme" à sa propre Mère, n'est pas irrespectueux. Ce qui est à noter dans ce récit, c'est qu'il marque un tournant dans les relations entre Jésus et sa Mère. Désormais, Jésus n'obéira qu'à son Père qui est dans les cieux et personne d'autre. Jésus fait comprendre à sa Mère qu'il serait prématuré d'accomplir des miracles qui feraient croire à l'inauguration des temps messianiques. On peut donc considérer dans ces paroles, une instruction donnée à Marie, plutôt qu'un refus de sa demande.

                  chevalier-du-temple Je n'ai pas parlé d'irrespect de Jésus envers Marie évidemment mais il y'a certainement de la pudeur chez lui et cette scène marque un tournant entre l'homme, le fils de Marie et le Dieu incarné qu'il s'apprête à devenir. Il dira par la suite que tout ce qui sera demandé par sa mère sera exaucé, cela montre bien l'importance qu'il lui accorde et nombre de miracles auront lieu bien après sa mort terrestre par cette voie.
                  D'ailleurs les apparitions mariales préfigurent sans doute du rôle d'intermédiaire qu'elle a obtenu entre son fils et les hommes. Elle représente aussi le symbole de la compassion et de la miséricorde, cher à Jésus.

                    jack127 Jamais Jésus ne s'adresse à Marie sa Mère, comme un fils à sa mère. Ce qui ne veut pas dire qu'il lui manque de respect car Jésus aime sa Mère profondément. En fait, avant de mourir sur la Croix, Jésus nous montre combien il aimait sa Mére et combien il en avait souci. Ses dernières paroles seront pour elle.

                    Les catholiques ont un grand amour et une grande tendresse pour Marie Mère de Jésus, laquelle est un exemple de foi et d'obéissance à Dieu. Elle est totalement soumise à Dieu et nous rappelle l'importance de Lui obéir . Elle nous conduit tout simplement au Christ.

                    Quand on aime Jésus, on aime Marie, car après Jésus, personne ne nous aime plus que Marie.