jack127 Les enregistrements officiels ayant été détruits après un mois de stockage puisque la justice, divine, n'a pas ressenti le besoin de les demander, le terme "Mère" a certainement été utilisé mais les écrits très postérieurs (rien à voir avec là où certains les placent) ont décidé que la femme devait être infériorisée.

    sangtriste Les Ecritures affirment souvent l'égalité des hommes et des femmes. Il est impossible d'ignorer tout ce que disent les Ecritures sur le fait que Dieu confère la même autorité aux hommes et aux femmes. L'enseignement biblique n'est pas en faveur de la discrimination humaine des genres. Ce sont les hommes et pas Dieu qui ont infériorisés la femme. La Bible souligne l'égalité des genres plutôt qu'une domination masculine. Elle enseigne que l'homme et la femme sont créés à l'image de Dieu et qu'ensemble, ils dominent sur la terre (Gen. 26-27).

    Le récit de la création atteint son apogée avec la création de la femme, répondant au besoin qu'a l'homme d'une partenaire qui lui corresponde. Rien dans le contexte de ces passages ne permet de conclure que la femme est subordonée à l'homme. Actuellement (Gen.2) souligne la force d'une partenaire égale à l'homme, le sauvant de sa solitude. Elle est sa contrepartie, une compagne et une amie qui le complète dans l'exercice de domination de la terre. Le récit de la création n'accorde à l'homme une quelconque supériorité de statut ou une autorité sur la femme. Du début à la fin, le récit met l'accent sur leur égalité. La hiérarchie masculine sur les femmes n'est pas dans le dessein originel de Dieu.

      jack127 On sait que la société de l'époque était très patriarcale, que la femme devait obéissance à son mari et je pense que Jésus voulait respecter cette coutume en publique.

      En effet, au temps de Jésus, dans cette organisation sociale vieille de 6000 ans, non seulement le mari détenait le rôle ou pouvoir dominant au sein de la famille, il exerçait également le pouvoir aussi bien politique et économique que religieux. Ce sont les hommes qui ont inventé cette domination par filiation et son contrôle, qui désavantageait la femme.

      Paradoxalement, dans l'Ancien Testament, on loue les femmes qui exerçent une autorité sur les hommes, y compris des épouses et des mères. Il décrit des femmes exerçant une autorité avec la bénédiction de Dieu, sans qu'une allusion à leur genre les disqualifie. L'Ancien Testament ne trouve rien à redire aux femmes investies d'une autorité religieuse et politique.

        white-widow-power Dieu forme la femme à partir de la côte de l'homme, et l'homme reconnait << Voici, cette fois celle qui est faite des mêmes os et de la même chair que moi. >> Ils partageaient donc la même nature.

        white-widow-power Eve fut façonnée à partir d'une côte d'homme.

        Une erreur de traduction persistante, ce n'est pas la côte mais le côté.

        Le problème dans cette lecture traditionnelle, c’est que le mot hébreu traduit en français dans nos Bibles par “côte” n’a jamais cette signification dans la Bible hébraïque. Partout ailleurs ce mot signifie non pas “côte” mais “côté” (Exode 25,12 ; 26,20 ; 1 Rois 6,5…) ...

        http://biblique.blogspirit.com/archive/2009/07/24/eve-la-moitie-d-un-humain.html

        Enfin ... Je ne connais pas l' hébreux pour vérifier ...

          jack127 Voici ce que dit Genèse 2:21 << Alors l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme. >>

          jack127 La femme serait la moitié de l'homme originel, l'homme serait l'autre moitié. C'est quand même plus crédible qu'une côte arrachée!

          Si le christianisme a longtemps manifesté à l'égard des femmes une attitude de méfiance, si trop souvent, il limite leurs fonctions et leur influence, telle n'était pas l'attitude de Jésus.

          Malgré toutes les interdictions rituelles de cette époque, Jésus s'adressait ouvertement aux femmes. Il considèrait les femmes comme des personnes à part entière. Il a donné aux femmes l'égalité et la dignité. Son attitude à leur égard était tellement surprenante et inhabituelle, que ses Disciples en étaient étonnés : << Comment peut-il parler avec une femme ? Comment peut-il se laisser toucher par une pêcheresse ? >>

          Tout au long du Nouveau Testament, Jésus fait preuve de tendresse envers les femmes. Il ne craint pas de manifester une certaine sensibilité à leur égard. La pitié qu'il ressent pour elles, le pousse à guérir souvent les femmes. Jésus est celui qui avant tout pardonne, a fait des femmes pêcheresses ses préférées. Bien sûr, on se scandalise dans son entourage, mais il les renvoie à leurs propres fautes : << Que ceux qui n'ont jamais péché jettent la première pierre. >>

          Tant dans ses paroles que dans ses actions, Jésus a traité les femmes comme des égales de l'homme, jamais subordonnées ou bridées dans leur rôle. Il a bousculé les codes juridiques, sociaux et religieux de son temps. Il a mis sur le même pied d'égalité les hommes et les femmes, dans une société où les femmes étaient considérées moins intelligentes et moralement plus vulnérables que les hommes. Dans une culture qui désapprouvait l'éducation religieuse des femmes, Jésus les a encouragées à être ses disciples.

            [supprimé] Et pourtant, c'est à la fin du nomadisme qu'apparait le patriarcat, selon les données archéologiques. Dans l'antiquité le mot patriarcat renvoie à la figure paternelle. Le père est le chef de la famille, il a autorité sur sa femme et ses enfants. Cette organisation sera renforcée avec l'apparition des grandes religions monothéistes.

              chevalier-du-temple des femmes pêcheresses ses préférées

              Je trouve cette expression mal choisie car cela signifierait que pour avoir les faveurs de Jésus, il faudrait avoir péché. Par compte, on peut dire deux choses importantes à mon sens et en lien avec la prostituée. La première est que sauver une âme en la remettant dans le droit chemin est un des actes les plus gratifiant qui soit. On pourrait citer la parabole du fils perdu et retrouvé en exemple également.
              La seconde est que Jésus accorde toujours une chance aux pécheurs au lieu de les condamner directement. Il sait que certaines personnes dans leur malheur sont prêtes à faire n'importe quoi mais il sait aussi déceler celles qui peuvent être sauvées et peut se manifester à elles. Il affirmait aussi qu'il va de préférence vers les personnes qui avaient besoin de lui car à quoi bon prêcher devant un converti?

                Je ne sais plus qui évoquait le siècle des lumières comme une apothéose dans l'histoire des hommes. Je trouve que c'est exagéré même si cette période a eu son utilité face au rigorisme et à l'hypocrisie du catholicisme à cette époque.
                Newton est considéré comme le précurseur de cette période et il n'était pas athée car il considérait que c'était Dieu qui avait insufflé le mouvement des planètes. Il pensait que la Bible n'était pas le seul moyen pour l'atteindre mais on pouvait le faire aussi par l'observation de la nature et des expériences scientifiques.
                Par compte, Diderot était clairement anti-clérical et son parallèle à peine masqué entre l'eucharistie et le cannibalisme est grotesque et témoigne de sa grande incompréhension face au message du Christ.
                L'erreur du clergé a été de vouloir vivre dans l'opulence et se gardait bien de toute critique à l'égard du pouvoir en place, par intérêt forcément. La rupture avec le peuple devenait inévitable sous louis 16 à cause de son mépris et de ses extravagances.

                  jack127 Je comprends votre réaction mais il ne faut pas oublier ce qu'est la personnalité de Jésus. Nous pouvons avoir les faveurs du Christ car hommes ou femmes, nous sommes tous des pécheurs. Jésus comprend nos faiblesses car il possède une perfection intérieure qui suscite notre admiration. Il poursuit le péché, accueille le pécheur et lui pardonne. Il a la haine du péché mais l'amour du pécheur. Marie Madeleine, si coupable qu'elle ait été, a réparé noblement sa conduite par une profonde humilité et un grand amour pour Jésus. sa conversion prouve la miséricorde du Christ et sa bonté pour le pécheur qui implore son pardon. Jésus donne sa grâce pour empêcher les âmes de tomber et il relève avec amour même les âmes les plus avilies.

                  L'exemple du fils perdu et retrouvé mérite qu'on s'y arrête car le père en question, c'est Dieu et le mauvais fils, c'est le pécheur. Un fils qui par étourderie et par désir des plaisirs défendus, s'éloigne de Dieu. Voila une vérité qu'il faut méditer. L'humilité de l'enfant prodige, sa résoluton d'avouer sa faute, sont source de courage. Ces dispositions sont suffisantes pour que le père oublie tout et rétablisse son fils dans sa situation première, sans qu'il soit jamais question du passé. Il voit l'état misérable dans lequel se trouve son fils, oublie la faute et ne songe qu'à faire disparaître la souffrance.