jack127
Bien qu'étant farouchement opposé à toute forme de guerre, on ne peut qu'admettre que les croisades ont permis d'empêcher l'expansion de l'islam. De même que Jeanne d'Arc a connu très certainement un destin inspiré mais ce sont des exceptions.
Dites, si vous êtes catholique, ce que dit votre doctrine prévaut sur mon avis et le vôtre. Ma démarche depuis le début consiste à bien séparer lorsque je m'exprime conformément à votre doctrine, ou du moins que j'essaie, si vous voulez, et lorsque je me fais critique, c'est-à-dire que j'abandonne le point de vue précédent. En raison de ce critère : conformité, j'ai décidé dans un second temps, d'user d'auteurs et de textes qui font pour vous autorité.
Si je vous suis bien, vous craignez que de vouloir évangéliser les foules dans leur entièreté, y compris les personnes peu fréquentables, risque de faire fuir les plus vertueux. D'une part, la foi se passe entre Dieu et l'homme, donc on ne doit pas juger son voisin et décider qui doit fréquenter tel ou tel lieu ou encore empêcher quiconque d'assister à une cérémonie religieuse pour peu qu'il ne sème pas le désordre.
D'autre part, à quoi sert il de prêcher devant un converti? Le but n'est il pas de sauver un maximum d'âme. J'en reviens souvent à la parabole du fils prodigue pour souligner l'importance de cet acte et de conclure par la citation de Jésus: "
Je vous le déclare : c'est ainsi qu'il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance »
Vous avez vraiment beaucoup de mal à me suivre. Mt 28, 19-20 ==> Allez et enseignez les nations, afin que le plus d’âmes possibles soient en mesure de réaliser leur salut ; ajoutons pour être bien clair : sans quoi elles ne se sauveront pas, différence d'ailleurs avec Vatican II.
S'il s'agit d'un objectif, il faut prévoir les moyens en fonction. Les hommes en face des apôtres, et de leurs disciples, même encore aujourd'hui, ne seront pas forcément disposés à les écouter. J'entends bien que les convertir de force sera dans la grande majorité des cas, une simple apparence. Mais, reste la possibilité à examiner de guerre juste, afin de protéger les âmes déjà conquises, les catholiques si vous préférez, de l'influence pernicieuse des hérétiques et non-chrétiens : car, par les idées qu'ils admettent, les mœurs et coutumes qui y sont relatives, ils sont susceptible de faire chuter des catholiques. En l'occurrence, votre pacifisme vous incite à être "charitable" envers ceux qui ne sont pas de votre secte, aux dépens de vos frères en religion.
Je m'intéresse assez peu à cette hiérarchisation et aux chérubins car cela reste assez abstrait. Les Anges seraient inférieurs aux Archanges mais ceux-ci ne sont eux mêmes pas très bien définis.
Quand on ne s'intéresse pas à un sujet, ou qu'on ne l'a pas étudié, on évite d'avoir une opinion. Dans ce cas, pour le catholique que vous êtes, le mieux est de s'en remettre à son curé. Le problème du catholique aujourd'hui n'est pas tant de ne pas être un amateur éclairé en théologie catholique, mais de ne pas accepter de s'en remettre dans ce cas à celui qui sait. Je vous accorde que cela suppose la question de ce que Vatican II a fait d'une partie de la doctrine, et pourquoi.
A présent, corrigeons. Citons le pseudo-Denys l'Aréopagite, afin d'éviter toute confusion. http://remacle.org/bloodwolf/eglise/denys/hierarchie.htm
Ce nom d'anges désigne proprement les derniers des esprits bienheureux ; mais il peut très-bien s'appliquer aussi aux plus sublimes, qui possèdent éminemment ce qui appartient à leurs subordonnés, tandis qu'au contraire on ne doit pas toujours étendre réciproquement aux plus humbles rangs de la milice céleste ce qui convient aux premiers rangs.
Au chapitre VI :
Or, la théologie a désigné par neuf appellations diverses toutes les natures angéliques, et notre divin initiateur les distribue en trois hiérarchies, dont chacune comprend trois ordres. Selon lui, la première environne toujours la divinité et s'attache indissolublement à elle d'une façon plus directe que les deux autres (35), l'Ecriture témoignant d'une manière positive que les trônes et ces ordres auxquels on donne des yeux et des ailes, et que l'hébreu nomme chérubins et séraphins, sont immédiatement placés auprès de Dieu et moins séparés de lui que le reste des esprits. Ainsi, d'après la doctrine de nos illustres maîtres , de ces trois rangs résulte une seule et même hiérarchie, la première, qui est la plus divine et qui puise directement à leur source les splendeurs éternelles. Dans la deuxième, on trouve les puissances, les dominations et les vertus. Enfin, la troisième et dernière se compose des anges, des archanges et des principautés.
Pour un catholique, cela n'est pas abstrait : il accepte l'existence des anges, du diable comme des réalités, en vertu des saintes Ecritures, de la révélation. Affirmer que le catholique admet une mythologie, des êtres qui n'existent pas, ce que je pense personnellement, n'est pas une opinion catholique.
Ce point est révélateur : vous croyez savoir, et parce que vous croyez savoir, vous n'examinez pas, même les preuves que je vous apporte.
Note : Je dispose des ouvrages que je cite. Je me sers des liens en question, qu'afin d'éclairer mes contradicteurs, faute de mieux, sans quoi, je ne pense pas qu'ils considéreront mon propos.