Laissons tomber le b : j'avais introduit une nouvelle question, et je commençais à y répondre. Nous avons assez avec le reste.
france2100 a) J'avais précédemment écrit : "on désire que le monde et sa propre existence eussent été différents. On ne se rebelle pas contre un oppresseur, d'autant que le changement de sexe est légal, mais contre le sort qui fut le nôtre à la naissance."
Vous disputiez initialement la "volonté de puissance" en assimilation la puissance à la domination d'autrui ; je ne vois pas où vous voulez en venir désormais.
Si vous voulez parler de « volonté de puissance », il serait plus question ici d'apaiser leur ressentiment, jusque-là nous disions, leur condition subie, leur impuissance. Vous ne niez pas leur souffrance ou douleur, vous l'expliquez.
Leur volonté n'est pas soumise à leur intelligence, c'est-à-dire à l'acte de comprendre ce qui est, mais au contraire, leur intelligence est soumise à ce qu'ils désirent. Les plus décidés, qui ne doivent guère être nombreux, peuvent alors envisager de faire médecine, conséquemment de pouvoir faire deux ou trois choses : leur intelligence leur sert à trouver les moyens de satisfaire leur désir, de se façonner.
Cependant, ne pouvant s'opérer seuls, ils sont tous obligés de recourir à autrui, c'est-à-dire réduits à trouver des hommes qui peuvent le faire pour eux. Dans leur cas, même savoir afin de pouvoir ne suffit pas. Plutôt que de dominer la "Nature" pour parvenir à leur fin, ne leur reste comme option que de trouver d'autres hommes qui "la" dominent suffisamment. Les voici satisfaits, jusqu'à leur prochaine obsession, la prochaine forme dont se parera leur désir de domination. Voilà, je pense, votre interprétation.
france2100 c) Tout refus de son corps est nécessairement pathologique, mais toute pathologie n'est pas curable et toute pathologie n'abolit pas le jugement, sans quoi la moitié de la population serait sous tutelle.
Pourquoi ? Entendez-vous vraiment par « pathologique » que dès lors qu'une personne n'accepte pas son corps tel qu'il est, elle est du ressort de la psychiatrie ? La psychiatrie est bien la branche de la médecine qui s'occupe des maladies mentales, non ?