france2100 La seule question relative à la liberté se pose pour les mineurs : doivent-ils pouvoir prendre une décision aussi grave sans en avoir la maturité, au motif que plus tard il serait trop tard, dans la rare éventualité où ils ne changeraient pas d'avis

Il ne faut en aucun cas autoriser les mineurs à ce type de délire. Ils sont trop influençables par la propagande des lobbys LGBTQIA+ (Ouf!) et des "réseaux sociaux".

    France1982 S'il s'agit, comme je le pense, de chirurgie esthétique, il n'y a pas que ça à interdire aux mineurs.

      candidus

      Sauf exceptions jusqu'à la majorité civile ce sont les parents qui sont décisionnaires. Même pour un tatouage effectué dans les règles.

        France1982

        Sauf exceptions jusqu'à la majorité civile ce sont les parents qui sont décisionnaires. Même pour un tatouage effectué dans les règles.

        Non : la loi "contre les thérapies de conversion" a aboli la tutelle des parents sur ces questions.

        En effet cette loi en apparence anodine, sur ce qui est un non-sujet en France, avait en fait un tout autre but puisqu'elle frappe d'emprisonnement "les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle, vraie ou supposée".

        Or cette même disposition au Canada a servi à faire condamner à six mois de prison un père qui s'opposait à ce que son enfant subisse un traitement hormonal. Les juges progressistes ont en effet considéré que cette opposition "réprimait" l'identité sexuel véritable de leur enfant. La même loi a aussi servi à faire fermer un médecin qui approchait la dysphorie comme un symptôme de mal-être psychologique.

        En savoir plus...

        paulau
        Que peuvent ils représenter à l'echelle de la France ,5 ou 6000 cas réels ,c'est dérisoire ,pas de quoi mobiliser un pays ,

          Rosssel s'agissant de changer de sexe, c'est-à-dire changer X ou Y : 5 ou 6000 cas psychologiques, 5 ou 6 psychiatriques et 0,005 cas réels.

          france2100

          france2100 Je ne crois pas que la volonté de changer de sexe soit une question de liberté (négative) mais de capacité (liberté positive) : on désire que le monde et sa propre existence eussent été différents. On ne se rebelle pas contre un oppresseur, d'autant que le changement de sexe est légal, mais contre le sort qui fut le nôtre à la naissance. Cette volonté de réécrire le monde me semble relever d'une volonté de puissance.

          Nos cas se rebellent donc contre une détermination qui est subie, un élément qui pose déjà question : qui ressent le fait d'être mâle ou femelle comme une détermination subie ? Personnellement, cela ne m'a jamais effleuré l'esprit.

          Une fois cela dit, est-il possible ou non de changer de sexe ? Non. Il est seulement possible de paraître un peu plus de l'autre sexe. Relève-t-il comme vous dites de la « volonté de puissance », ou « désir de dominer » ? Non. Est en question notre savoir-faire, si vous voulez, la possibilité ou non de répondre à leur désir, mais leur désir en lui-même ne relève pas d'un désir de domination. Ils veulent ne plus souffrir: le « changement de sexe » actuel, est pour eux un soin ou un remède possible. Ils souhaitent la paix de l'esprit, être heureux, pas le plaisir de vérifier que nous dominons « la Nature »,

          Question suivante : et si cela leur suffit de paraître un peu plus de l'autre sexe ? S'il s'agit pour certains d'entre eux d'un progrès en vue de leur bonheur ?

          france2100 Vous me confondez avec un autre et vous ne cessez de vous méprendre sur le sens de mes propos. Un homme reste un homme, une femme reste une femme, bien que je sois prêt par courtoisie à faire semblant dans certains cas. Je n'ai aucun intérêt positif ou négatif pour les adultes qui passent sur le billard, tout en étant horrifié que l'on procède à des mutilations génitales chimiques sur des enfants.

          Je comprends bien que la vie en société nécessite une certaine tolérance à l'égard de la bêtise ou des vices des autres, pour maintenir la paix. Mais, nos amis n'ont pas l'air de se satisfaire d'un accord plus ou moins tacite pour éviter le sujet : que chacun renonce à convaincre l'autre sur un sujet qui ne peut qu'aboutir à la discorde. Il me semble plutôt qu'ils veulent que nous participions à leur bêtise, sans quoi l'illusion n'a plus de sens, sous la menace de la sanction de l'opinion : « transphobe », un vilain, disqualifier afin de tenter de détruire l'honneur d'un homme, la bonne opinion que les autres hommes ont de lui.

          france2100 La seule question relative à la liberté se pose pour les mineurs : doivent-ils pouvoir prendre une décision aussi grave sans en avoir la maturité, au motif que plus tard il serait trop tard, dans la rare éventualité où ils ne changeraient pas d'avis ? Ma réponse est négative.

          Dès lors qu'ils sont mineurs, c'est-à-dire qu'ils ont des parents pour les éduquer, et considérer leur bien à leur place, la décision relève en dernière instance des parents, même s'ils peuvent y participer, être consultés. Ils pourront décider lorsqu'ils seront majeurs.

          Il est d'ailleurs question de psychiatrie, car si vous établissez que nos cas sont des malades, qu'ils n'ont pas toute leur tête ou « raison », et qu'ils peuvent se nuire à cause de leur pathologie, il est possible de les traiter en mineurs, de les garder sous tutelle : de les priver du droit de décider, même une fois « adultes ». Si la science de cette question est fausse, il s'agit d'une persécution, même dans le cas, où elle est menée parce que l'on pense qu'elle est vraie : la bonne « raison » n'en était alors pas vraiment une.

            af90
            a) Puissance et domination sont deux choses différentes. Désirer la capacité de changer la réalité et s'affranchir des limites physiques est une volonté de puissance.

            Quant à la souffrance, désirer un autre corps n'est pas une souffrance, à moins d'étendre la définition à toute frustration. La frustration nous ramène à la volonté de puissance.

            b) L'accroissement de la puissance de chacun est en général considéré comme un progrès, bien que le terme soit arbitraire et peu conséquent à mes yeux.

            Plus important à mes yeux : si des actes commis sont irréversibles et aux conséquences graves, alors nous avons le devoir de nous assurer de la bonne santé mentale et de la bonne information des personnes engagées. La loi regorge d'ailleurs de telles considérations sur d'autres sujets.

            c) Il est évident que l'église progressiste n'entend pas nous laisser le choix : l'occident est devenu une gigantesque théocratie et les païens y sont considérés comme des êtres inférieurs à faire disparaître socialement ou physiquement.

            a) Puissance et domination sont deux choses différentes. Désirer la capacité de changer la réalité et s'affranchir des limites physiques est une volonté de puissance.

            Dites-nous donc votre définition de la "volonté de puissance". Qu'espèrent-ils dominer exactement ? La "Nature" ? Se mettent-ils à l'étude de la médecine dans l'espoir un peu fou de pouvoir s'opérer eux-mêmes, se changer à leur guise ?

            Quant à la souffrance, désirer un autre corps n'est pas une souffrance, à moins d'étendre la définition à toute frustration. La frustration nous ramène à la volonté de puissance.

            Non, par souffrance, j'entends : « douleur ». Est-ce une douleur pour eux d'être de leur sexe ? Oui, au point chez certains de vouloir passer sur le billard pour être plus conformes à leur désir. Ce me semble quand un même un bon moyen d'établir à quel point il devient une obsession.

            b) L'accroissement de la puissance de chacun est en général considéré comme un progrès, bien que le terme soit arbitraire et peu conséquent à mes yeux.

            Non. Précisons. Par progrès, je veux dire que pour se livrer à l'opération, il faut déjà espérer que sa situation après opération sera meilleure que celle avant opération.

            L'espoir peut-il être déçu ? Pour paraître, comme je l'ai déjà plus ou moins dit, il faut que les autres hommes acceptent de participer à votre petit jeu. Paraître implique de vivre dans le regard de l'autre. Si l'illusion ne prend pas, alors qu'elle a coûté beaucoup d'efforts, de douleurs, d'argent… vient sans doute le moment où l'opération est remise en cause : n'ai-je pas fait tout cela pour rien ? Le remède tant espéré en était-il vraiment un ?

            Plus important à mes yeux : si des actes commis sont irréversibles et aux conséquences graves, alors nous avons le devoir de nous assurer de la bonne santé mentale et de la bonne information des personnes engagées. La loi regorge d'ailleurs de telles considérations sur d'autres sujets.

            Cela ressemble surtout à un moyen de cacher la considération psychiatrique précédente sous de la morale. Sont-ils « malades » ou non ? Personnellement, je n'ai pas le savoir pour en juger ; en conséquence, je ne peux pas plus valider ou m'opposer au jugement de celui qui peut.

              af90
              a) La puissance est ici la capacité à plier la réalité à ses désirs.
              b) L'opération est manifestement perçue comme un progrès par ces personnes dans certains cas, mais où voulez-vous en venir ?
              c) Vous conditionnez le droit à changer son corps au fait d'être malade. Pour moi le fait d'être un adulte responsable suffit à leur octroyer ce droit. Nous avons donc seulement à vérifier la dite responsabilité, comme nous le ferions pour une cession majeure de patrimoine.

              • af90 a répondu à ça.

                france2100 a) La puissance est la capacité à plier la réalité à ses désirs.

                Réponse :

                af90 Qu'espèrent-ils dominer exactement ? La "Nature" ? Se mettent-ils tous à l'étude de la médecine dans l'espoir un peu fou de pouvoir s'opérer eux-mêmes, se changer à leur guise ?

                france2100 b) L'opération est manifestement perçue comme un progrès par ces personnes dans certains cas, mais où voulez-vous en venir ?

                Je commence à répondre à cela :

                af90 Question suivante : et si cela leur suffit de paraître un peu plus de l'autre sexe ? S'il s'agit pour certains d'entre eux d'un progrès en vue de leur bonheur ?

                france2100 c) Vous conditionnez le droit à changer son corps au fait d'être malade.

                Non. Je me cite :

                af90 Il est d'ailleurs question de psychiatrie, car si vous établissez que nos cas sont des malades, qu'ils n'ont pas toute leur tête ou « raison », et qu'ils peuvent se nuire à cause de leur pathologie, il est possible de les traiter en mineurs, de les garder sous tutelle : de les priver du droit de décider, même une fois « adultes ». Si la science de cette question est fausse, il s'agit d'une persécution, même dans le cas, où elle est menée parce que l'on pense qu'elle est vraie : la bonne « raison » n'en était alors pas vraiment une.

                france2100 Pour moi le fait d'être un adulte responsable suffit à leur octroyer ce droit; Nous avons en revanche le devoir de vérifier la dite responsabilité, comme nous le ferions pour une cession majeure de patrimoine.

                Sont-ils malades ou non ? Peuvent-ils se nuire en raison de leur "pathologie" ? "Changer" de sexe revient-il à se nuire du point de vue de la psychiatrie ?

                  af90
                  a) J'avais précédemment écrit : "on désire que le monde et sa propre existence eussent été différents. On ne se rebelle pas contre un oppresseur, d'autant que le changement de sexe est légal, mais contre le sort qui fut le nôtre à la naissance."

                  Vous disputiez initialement la "volonté de puissance" en assimilation la puissance à la domination d'autrui ; je ne vois pas où vous voulez en venir désormais.

                  b) J'avais bien vu ce passage mais je ne vois toujours pas où vous voulez en venir avec cette histoire de progrès pour le patient.

                  c) Tout refus de son corps est nécessairement pathologique, mais toute pathologie n'est pas curable et toute pathologie n'abolit pas le jugement, sans quoi la moitié de la population serait sous tutelle.

                    france2100 Je traduis pour ma pomme sinon je comprendrais rien.
                    ... ...

                    "Les experts discutent de savoir si c'est le corps qui est malade, et la tête qui veut le changer dans l'espoir de le guérir ;
                    ou si c'est la tête qui est malade et qui veut changer le corps dans l'espoir de se guérir."

                    'tain grâce à vous deux j'ai beaucoup avancé.

                    Laissons tomber le b : j'avais introduit une nouvelle question, et je commençais à y répondre. Nous avons assez avec le reste.

                    france2100 a) J'avais précédemment écrit : "on désire que le monde et sa propre existence eussent été différents. On ne se rebelle pas contre un oppresseur, d'autant que le changement de sexe est légal, mais contre le sort qui fut le nôtre à la naissance."

                    Vous disputiez initialement la "volonté de puissance" en assimilation la puissance à la domination d'autrui ; je ne vois pas où vous voulez en venir désormais.

                    Si vous voulez parler de « volonté de puissance », il serait plus question ici d'apaiser leur ressentiment, jusque-là nous disions, leur condition subie, leur impuissance. Vous ne niez pas leur souffrance ou douleur, vous l'expliquez.

                    Leur volonté n'est pas soumise à leur intelligence, c'est-à-dire à l'acte de comprendre ce qui est, mais au contraire, leur intelligence est soumise à ce qu'ils désirent. Les plus décidés, qui ne doivent guère être nombreux, peuvent alors envisager de faire médecine, conséquemment de pouvoir faire deux ou trois choses : leur intelligence leur sert à trouver les moyens de satisfaire leur désir, de se façonner.

                    Cependant, ne pouvant s'opérer seuls, ils sont tous obligés de recourir à autrui, c'est-à-dire réduits à trouver des hommes qui peuvent le faire pour eux. Dans leur cas, même savoir afin de pouvoir ne suffit pas. Plutôt que de dominer la "Nature" pour parvenir à leur fin, ne leur reste comme option que de trouver d'autres hommes qui "la" dominent suffisamment. Les voici satisfaits, jusqu'à leur prochaine obsession, la prochaine forme dont se parera leur désir de domination. Voilà, je pense, votre interprétation.

                    france2100 c) Tout refus de son corps est nécessairement pathologique, mais toute pathologie n'est pas curable et toute pathologie n'abolit pas le jugement, sans quoi la moitié de la population serait sous tutelle.

                    Pourquoi ? Entendez-vous vraiment par « pathologique » que dès lors qu'une personne n'accepte pas son corps tel qu'il est, elle est du ressort de la psychiatrie ? La psychiatrie est bien la branche de la médecine qui s'occupe des maladies mentales, non ?

                      france2100 Tout refus de son corps est nécessairement pathologique

                      L'homosexualité était considérée comme une maladie mentale autrefois, mais depuis les choses ont évoluées.

                        af90
                        a) Le ressentiment est fruit de la frustration, c'est à dire de l'impuissance. Vous appelez cette frustration souffrance, ce qui n'est pas infondé mais pose une question de degré. Ceci mis à part, oui, ils se tournent vers la médecine pour vaincre leur frustration.

                        b) La volition n'est que le produit de nos désirs, donc la raison est toujours l'esclave des passions.

                        c) Je ne nie pas qu'il y ait trouble mental, je nie que cela doive nécessairement leur interdire le droit à une opération : comme je l'écrivais un tel trouble n'est pas nécessairement curable et n'abolit pas nécessairement le discernement.

                        • af90 a répondu à ça.

                          france2100
                          a- On peut difficilement nier que la frustration est une douleur. ==> Critère: plaisir contre douleur.

                          b- J'imagine plus précisément que vous devriez dire : la volonté n'est qu'un terme abstrait pour désigner l'ensemble de nos désirs. Je vous concède qu'il se peut qu'il existe un désir plus fort que les autres, ou un désir plus constitutif de notre être: selon vous, le désir de dominer, ce qui vous pousse à tout interpréter à sa lumière. Vous allez beaucoup plus loin que moi. Il s'agit d'une opinion comme une autre, pas plus, pas moins.

                          C- Selon vous, nos amis sont comme enchaînés à leur désir, que vous qualifiez précédemment de « pathologique ». Ils le veulent, en ont-ils les moyens ? La seule question. Ils souffrent pour vous d'un trouble mental, qui les incite à vouloir "changer" de corps, à subir des opérations probablement douloureuses, à vouloir se refaçonner par la chirurgie. En quoi dans ces conditions, est-il possible que vous estimiez qu'ils ne se nuisent pas ? En quoi, peuvent-ils selon vous faire preuve de discernement sur cette question ?

                            af90
                            a) L'opposé du plaisir est le déplaisir. La souffrance est un grand déplaisir. La douleur est un type particulier de perception sensorielle, toute souffrance n'étant pas douloureuse. Diriez-vous d'un enfant qui préfère un dessert à sa purée qu'il ressent de la douleur ?

                            c) Si la frustration qu'ils ressentent est intense et incurable, alors la mutilation de leur corps peut être le seul moyen d'aboutir à un état de moindre frustration. Cela devient alors bénéfique et rationnel.

                            • af90 a répondu à ça.