france2100

1- Les sociétés que vous mentionnez, acceptent toutes le même modèle, ou disons la même idéologie, depuis bien plus longtemps que vous le dites, en plus avec la restriction précédemment mentionnée ; restriction qui s'explique justement par le fait qu'une liberté d'expression totale n'est pas une mesure de bon gouvernement. La question de l'effet de certaines paroles ou écrits n'est pas parasite : la sédition commence généralement dans les textes, les journaux, les écrits... avant de se traduire par des actes. Pour éviter toute dérive en matière de censure, le plus simple est de définir ce qui doit être protégé, pas de ne pas admettre la censure comme principe, et de censurer en pratique grâce à une clause admise.

Même dans le cadre de votre régime fondé sur la souveraineté populaire, qui admet donc comme idée droite de gouverner au nom du "peuple", le politique est obligé de songer à cela. Comment peut-il être possible de gouverner au nom de l'ensemble du peuple, ou à défaut de la très grande majorité, s'il n'existe presque aucun consensus ? Le gouvernement ne peut être alors qu'au nom d'une partie de la cité, contre une ou d'autres parties.

2- En réalité, derrière la liberté d'expression totale se cache la volonté pour l'individu de disposer d'un droit de tout dire, même aux dépens de sa cité, de sa communauté, des idées admises comme orthodoxes : il souhaite le droit de pouvoir la corrompre ou la détruire. Il faudrait ajouter les mœurs, mais cela ne concerne pas vraiment les sociétés occidentales, qui en principe acceptent une complète liberté morale, la fameuse "liberté des modernes", différente de "la liberté politique des anciens",elle aussi souvent aux dépens de la cité.

Pour ceux qui ne comprennent pas où je veux en venir, précisons : le fameux "virus" Mai 1968 souvent dénoncé est dans le logiciel droits de l'homme depuis le début : les nouveaux droits de l'homme, sont dans la continuité des plus anciens, des revendications au nom de l'individu, puis au diable la cité. Ce que je ne veux pas ? Une société anarchique, fracturée de deux mille façons ; ce que je ne n'ignore pas pour autant ? Que l'unité ne peut être réalisée qu'en un point précis, que cette problématique ne doit pas non plus sortir de son lit, au risque de la tyrannie : raison pour laquelle, nous y revenons, j'affirme qu'il faut définir ce qui doit être censuré, et pourquoi, et laisser le reste libre.

    Jean-Pierre

    • Donc, non, vous ne connaissez pas la Hongrie - mais vous faites confiance aux journaux qui écrivent qu'il y a 3% de musulmans et pas de remplacement.

    • Ce n'est pas le mot "colonisation" qui engendre la haine, mais bien le fait colonial. Consultez les faits divers : ce ne sont pas les Français qui tuent des colons chaque semaine mais bien l'inverse !

      Vous assimilez parole et violence pour légitimer l'asservissement de la parole, et au nom de la sécurité on peut toujours tout interdire. Mais nous parlions de condamnations pour blasphème, or vous venez me parlez de ces inexistantes actions spectaculaires et violentes que mènerait l'extrême-droite aujourd'hui.

    • Je ne compte pas regarder cette série de propagande écrite par un propagandiste réputé pour se complaire à vilipender la démocratie et la liberté d'expression, qui assimile les indigènes qui refusent d'être colonisés à des nazis, et les renvoie dos-à-dos avec les colons qui rêvent de se débarrasser des indigènes.

      Les progressistes la trouvent intelligente car elle égrène tous les petits préjugés qu'ils croient justement intelligents, d'où leur admiration devant tant d'intelligence. Mon regard devant ce recensement de préjugés crasses, de clichés éculés et de manipulations outrancières serait vraisemblablement tout autre.

      [supprimé] Les discours fieleux ne sont ni des pensées, ni des valeurs mais des insultes sur fond de haine. Qu'ils fassent une révolution avec des fleurs, plutôt que cette gesticulation stérile, belliciste et violente, pour faire du bruit et inciter à un chaos, dont les dégâts n'attendront pas ces privilégié protégé par les institution, impunité et immunité parlementaire, train de vie d'ultra riche, protection privée, le peuple a bon dos !!

      Avec un tel raisonnement, absolument tous les discours politiques peuvent être présentés comme fieleux et donc déconnectés de la pensée, des valeurs, pour être réduits à des insultes sur fond de haine qu'ils conviendraient de sanctionner et de proscrire à l'avenir.

      En somme, vous n'avancez aucun élément matériel permettant d'accréditer vos tentatives de faire taire ceux dont vous n'agréez pas les pensées et fort heureusement j'espère que la justice se basera sur des faits plutôt que sur de la gymnastique intellectuelle qui permet potentiellement de tout valider ou de tout refuser selon le talent de l'orateur gymnaste.

        france2100 mais vous faites confiance aux journaux qui écrivent qu'il y a 3% de musulmans et pas de remplacement.

        Je répète, je n'ai jamais vu ce chiffre de 3%
        Ca ne me parait pas du tout crédible.
        Et si vous faites allusions aux médias à forte tendance d'extreme gauche de nos jours, je ne souscris pas à cette évolution médiatique.

        Je ne légitime rien du tout, et certainement pas l'asservissement de la parole.
        Je veux que la Shoah soit encore enseignée dans nos écoles, et qu'un professeur d'Histoire puisse parler de Charlie Hebdo sans se faire décoller la tête le lendemain.

        Vous connaissez ce dont je vous ai parlé? "la Fièvre"? ça devrait vous intéresser, franchement.
        C'est tout à fait d'actualité.

        Apparemment, le mot progressisme se conjugue avec racisisme, indigénisme, décolonialisme, gauchisme.
        Moi qui me rangeais chez les progressistes, je vais peut être réévaluer ma position. Je ne comprends plus ceux qui prônent le progressisme.
        Mais ça n'est pas une raison valable pour aller rejoindre ceux qui aspirent à s'enfermer dans un rêve identitaire.

          af90

          • Et pourtant, non, les minorités n'étaient pas ces vaches sacrées il y a encore un demi-siècle : le délit d'incitation à la haine ne date que de 1972, et depuis la liberté d'expression n'a cessé de reculer d'année en année.

          • C'est le temps qui crée le consensus, et l'église progressiste veut justement détruire celui-ci, entre autres car elle veut un pays africain, ce dont les Français ne veulent pas.

            Le contrôle et la répression que nous vivons ne visent donc pas à créer un consensus mais à le détruire pour le remplacer par un autre, né il y a vingt ans, et qui aura encore changé dans vingt ans, au gré des modes médiatiques, culturelles et universitaires.

            C'est une guerre de religion qui détruit le consensus existant, et le résultat ne sera pas l'unité de l'Europe, mais au contraire la partition et le départ des Français qui quittent l'IdF et Paca, et demain la France.

          • Dans un système vertical la liberté d'expression n'est pas un hubris mais la condition nécessaire d'un accord entre le pouvoir et la réalité. Sans elle le pouvoir s'enferme dans une illusion, et devient de plus en plus ignorant, et donc incompétent, cruel, et hostile au peuple. La connaissance n'est pas immanente, elle naît du concert discordant des voix.

          • Mai 1968 n'est pas né de l'expression du peuple mais de celle des élites, qui quant à elles ne sont jamais réprimées par le pouvoir. La censure n'empêche pas mai 68, elle le rend permanent, comme nous le subissons aujourd'hui puisqu'il faut désormais détruire les peuples, les races, les nations, les cultures, les sexes et les espèces.

            Si le peuple avait eu davantage de pouvoir en 1968, les choses se seraient passées bien différemment et il y aurait eu moins de folie depuis.

          • af90 a répondu à ça.

            Jean-Pierre

            • Je vous ai cité un article de Nouvel Obs reprenant le livre d'Hervé le Bras où apparaît ce chiffre de 3%. Emmanuel Todd vante dans la préface sa "méthodologie innovante".

            • Je n'ai pas ma place dans ce pays africain qui remplace la France. Les Français vont partir, comme les blancs de Détroit, les chrétiens libanais et les Afrikaners avant nous. Ceux que vous appelez identitaires, je les appelle anti-colonialistes, et c'est la moindre des choses quand on fait l'objet d'un processus colonialiste visant à vous effacer du passé et de l'avenir.

              france2100 Je vous ai cité un article de Nouvel Obs reprenant le livre d'Hervé le Bras où apparaît ce chiffre de 3%. Emmanuel Todd vante dans la préface sa "méthodologie innovante".

              Alors désolé, je ne connaissais pas ce Bras là.

              Emmanuel Todd a été un brillant démographe, mais je pense que c'était avant son accident vasculaire.
              De toute manière, depuis la fin du pétainisme, les statistiques ethnologiques sont interdites en France.
              Maintenant, nous avons quelques moyens pour apprécier les réalités, malgré cela.
              S'il y a 3% de musulmans en France, alors il doit y avoir environ -150% de catholiques (moins 150%)
              A ma connaissance, on construit plus de mosquées que de basiliques chrétiennes, actuellement.

              • [supprimé]

              Jiimmy
              Voler la caisse ou se servir en trichant, être payé sans travailler, s'enrichir par la magie d'une élection en accédant à une corporation de privilégiés, 3% des plus riches de la population, user de favoritisme pour devenir les vedettes des médias et corseter, censurer, toute la vie intellectuelle et culturelle, pour imposer une croyance en des théories superficielle et fallacieuses, un véritable lavage de cerveau pour obtenir des voix aux élections, tout cela n'est pas une preuve matérielle d'une imposture, d'un abus de pouvoir caractérisé. Cette tyrannie est malheureusement le fardeau de l'humanité, du fait de la Servitude volontaire, si bien décrite par La Boetie

              france2100

              france2100 Et pourtant, non, les minorités n'étaient pas ces vaches sacrées il y a encore un demi-siècle : le délit d'incitation à la haine ne date que de 1972, et depuis la liberté d'expression n'a cessé de reculer d'année en année.

              La question est de savoir pourquoi elles le sont devenues. Il me semble que nous en avons parlé il n'y a pas si longtemps : conflit entre un ancien droit de l'homme, liberté d'expression, et le principe de non-discrimination qui sert à protéger divers types d'individus, et leurs droits...

              france2100 C'est le temps qui crée le consensus, et l'église progressiste veut justement détruire celui-ci, entre autres car elle veut un pays africain, ce dont les Français ne veulent pas.

              Non. Le but recherché est le consensus en matière de droits de l'homme : il existe d'ailleurs. Toutefois, il n'empêche pas le conflit précédent. Vous-même, vous attaquez lesdites lois au nom d'un droit de l'homme.

              france2100 Le contrôle et la répression que nous vivons ne visent donc pas à créer un consensus mais à le détruire pour le remplacer par un autre, né il y a vingt ans, et qui aura encore changé dans vingt ans, au gré des modes médiatiques, culturelles et universitaires.

              Non. Le problème est autre : le consensus en matière de droits de l'homme est négatif. S'accorder pour les que gens soient libres de ceci ou de cela, ne peut que laisser le dissensus se produire, par exemple en matière de mœurs.

              Ce ne serait pas négatif d'ailleurs, si les gens de mœurs différentes étaient capables de faire société, de vivre les uns avec les autres, plutôt que les uns à côté des autres. Derrière notre liberté de mœurs, il y a l'idéalisation de l'homme, perçu comme être tolérant. Pour résumer, il y a une utopie des droits de l'homme, des promesses mirifiques, qui risquent d'aboutir en fin de parcours à des dystopies.

              france2100 Dans un système vertical la liberté d'expression n'est pas un hubris mais la condition nécessaire d'un accord entre le pouvoir et la réalité. Sans elle le pouvoir s'enferme dans une illusion, et devient de plus en plus ignorant, et donc incompétent, cruel, et hostile au peuple. La connaissance n'est pas immanente, elle naît du concert discordant des voix.

              Il faut partir de ce qui existe : des sociétés humaines, qui selon leur organisation peuvent être réglées simplement par la coutume, ou par des lois. Nous vivons dans un État-nation : chez nous, est libre ce qui n'est pas interdit par la loi. Effectivement, existe toujours chez nous aussi un domaine de la coutume ou des mœurs : certaines conduites peuvent être condamnées moralement sans être interdites.

              Revenons à notre propos : est libre ce qui n'est pas interdit. Pour éviter toute croissance des interdictions, il faut bien définir, et donner la raison. Que voulez-vous protéger par la censure et pourquoi est-ce si essentiel pour la cité ? En gros, il sera certainement question des idées qui font la cité, car il y a toujours une idéologie ou un mélange de diverses idéologies, et de certaines mœurs. Pour le reste, l'opinion est libre.

              Le principal défaut de mon raisonnement est ailleurs : il est fixiste, ne tient pas suffisamment compte des divers facteurs favorisant le changement dans une société. Il surestime sans doute aussi le rôle de l'action politique. Mais, il me semble que c'est toujours mieux que de renoncer à la barre du navire, ou de laisser les choses floues parce que l'on se complaît dans le changement.

              J'admets aussi qu'il faut tenter de parer ce défaut, peut-être par une procédure de réévaluation réaliste tous les x années. Par exemple, si un changement non-voulu, voire combattu, a quand même eu lieu, bah il est un temps où il faut admettre que la bataille est perdue. Malheureusement, rien de plus difficile, pour les hommes. Il suffit de se promener sur fopo, pour s'en convaincre, entre les partisans de la France blanche, et ceux de la France chrétienne, des politiques qui seraient aujourd'hui ô combien réalistes.

                france2100

                Je laisse de côté votre délire colonial. Nous en avons déjà discuté : af90

                1- Si nous devons aujourd'hui nommer un parti anti-national en France, il est le suivant : ceux qui veulent que la France s'intègre dans un ensemble plus grand, devienne une province d'un éventuel Etat européen. Pour beaucoup d'européistes, il est quand même plus question d'un entre-deux, entre France souveraine et France-province, à base de coopération sur toujours plus de sujets : visiblement, comme Brejnev du temps de l'URSS, ce sont des partisans de la souveraineté "limitée", qui n'est donc plus "indivisible, comme le point en géométrie", comme le disait Cardin Lebret, et comme Bodin aurait pu le dire aussi.

                2- Il faut aussi que vous m'expliquiez, en quoi vous êtes moins un traitre qu'un partisan d'un Etat européen, qui d'ailleurs peut défendre sa position au moyen d'arguments intéressants, je ne le nie pas, alors que votre solution consiste tout bonnement à détruire notre pays, créer votre petit refuge blanc, tout simplement parce que votre idéologie raciste, qui n'a jamais été la nôtre, vous empêche d'accepter le changement ethnique de la population française. Précisons : vous préférez cela que changer d'idéologie, et accepter la possibilité d'une idéologie pour notre cité compatible avec le métissage.

                af90

                • Vous confondez état-nation (l'état d'une nation, i.e. d'un peuple organique) et une république libérale (fondée sur des libertés sacrées interprétées par des juges sacrés).

                  Or je ne prône pas une république libérale mais une dictature populaire fondée sur le tirage au sort. Je ne suis pas opposé au concept de censure, je suis opposé à cette censure. Je ne cesse de le répéter : l'important n'est pas le "quoi" (quels principes) mais le "qui" : qui décide ? Et cela ne peut plus être les élites républicaines qui ont organisé notre colonisation et notre génocide : l'immigration est leur Varenne.

                • Vous affirmez que la censure protège* mais ici elle est l'outil d'une guerre visant à détruire la société, les peuples, races, nations, cultures, sexes, espèces, afin de purifier le monde. Nous étions en paix, le pouvoir crée la guerre.

                  (*) autrement dit, qu'employer la violence pour faire taire les païens tels que moi protège la société.

                • Le consensus sur les droits de l'homme n'est que superficiel : les Français ne reconnaissent pas leur devoir à être colonisés et génocidés au nom des droits de l'homme.

                  Quant à moi je ne défends pas ma liberté d'expression au nom des droits de l'homme, sauf pour m'adresser à ceux qui valorisent ces textes sacrés. Je défends ma liberté d'expression au nom de ma volonté de pouvoir m'exprimer, de mon besoin de vérité, et de mon besoin à avoir un pays. Et je suis bien convaincu que si je réunissais vingt Français pour leur demander si je devrais avoir le droit de dire ce que je dis, la grande majorité serait d'accord avec moi.

                  Vous me reprocherez de parler d'une perspective individuelle, et je vous rétorque que les textes sacrés ne font que cacher la perspective individuelle de ceux au pouvoir. Le "je" est sincère, le sacré est le "je" du pouvoir, son masque et son mensonge.

                • Le concept de liberté ne naît pas d'une idéalisation de l'homme mais du refus d'être dominé par autrui.

                • Les Français s'en vont, ceci n'est pas une proposition politique de ma part mais un constat. Les Français fuient les territoires colonisés à mesure que ceux-ci avancent, car nous n'avons pas notre place parmi un peuple africain.

                  La France était le pays des Français, ce peuple indigène qui habitait cette terre depuis des millénaires, pas le pays de l'état français ou des élites françaises. Sans nous, ce pays africain ne sera pas la France. Libre à vous de rester et de lui être loyal, mais vous serez traité en étranger, votre peuple sera parti, et votre survie ne sera pas garantie, car ils voudront recréer l'unité par l'épuration - comme vous.

                • af90 a répondu à ça.

                  Jean-Pierre

                  Vous connaissez ce dont je vous ai parlé? "la Fièvre"? ça devrait vous intéresser, franchement.
                  C'est tout à fait d'actualité.

                  Vous trouvez convaincants les prêches du curé lorsqu'il explique que la répression des païens protège la communauté. En tant que païen, je n'ai guère envie d'aller à la messe pour entendre pourquoi l'inquisition doit me faire taire.

                  france2100 Vous confondez état-nation (l'état d'une nation, i.e. d'un peuple organique) et une république libérale (fondée sur des libertés sacrées interprétées par des juges sacrés).

                  Or je ne prône pas une république libérale mais une dictature populaire fondée sur le tirage au sort. Je ne suis pas opposé au concept de censure, je suis opposé à cette censure. Je ne cesse de le répéter : l'important n'est pas le "quoi" (quels principes) mais le "qui" : qui décide ? Et cela ne peut plus être les élites républicaines qui ont organisé notre colonisation et notre génocide : l'immigration est leur Varenne.

                  Non. Par Etat-nation, j'entends une forme particulière de société, la nôtre, dans laquelle une grande majorité de la population appartient à la même nation : c'est-à-dire dispose de la même nationalité. Les Etats-nations occidentaux admettent une idéologie, les droits de l'homme, qui de surcroît a eu une influence directe sur la conception qu'ils se font de la nation. Je passe les stupidités que nous avons déjà abordé la dernière fois.

                  france2100 Vous affirmez que la censure protège* mais ici elle est l'outil d'une guerre visant à détruire la société, les peuples, races, nations, cultures, sexes, espèces, afin de purifier le monde. Nous étions en paix, le pouvoir crée la guerre.

                  (*) autrement dit, qu'employer la violence pour faire taire les païens tels que moi protège la société.

                  Si je comprends bien, il vous échappe que la censure protège certaines idées, mœurs... en faisait la guerre aux idées, mœurs contraires ? Ce serait valable aussi pour la vôtre.

                  Une grande partie de nos mœurs ou coutumes ne sont effectivement pas plus intelligentes ou valables que d'autres, mais ce sont les nôtres. Je le précise, car à votre contraire, je n'envisage pas notre idéologie comme maléfique ou diabolique, que je ne veux pas lui faire de faux procès, et que j'admets qu'elle peut contenir des opinions ou intuitions vraies. Je peux même lui reconnaître sans problème des avantages aussi : par exemple, la liberté morale dont nous jouissons séduit parce qu'elle peut être agréable, dans certaines conditions, entre autres, l'entre-soi.

                  france2100 Le consensus sur les droits de l'homme n'est que superficiel : les Français ne reconnaissent pas leur devoir à être colonisés et génocidés au nom des droits de l'homme.

                  Quant à moi je ne défends pas ma liberté d'expression au nom des droits de l'homme, sauf pour m'adresser à ceux qui valorisent ces textes sacrés. Je défends ma liberté d'expression au nom de ma volonté de pouvoir m'exprimer, de mon besoin de vérité, et de mon besoin à avoir un pays. Et je suis bien convaincu que si je réunissais vingt Français pour leur demander si je devrais avoir le droit de dire ce que je dis, la grande majorité serait d'accord avec moi.

                  Vous me reprocherez de parler d'une perspective individuelle, et je vous rétorque que les textes sacrés ne font que cacher la perspective individuelle de ceux au pouvoir. Le "je" est sincère, le sacré est le "je" du pouvoir, son masque et son mensonge.

                  Vous ignorez l'origine de votre conception, simplement. Vous défendez la liberté d'expression sur tous les sujets, comme un droit que « le souverain » de la cité doit forcément vous concéder. Dans l'idéologie des droits de l'homme, il existe des droits qui découlent de « la nature » de l'homme, que le souverain doit admettre afin de doter sa cité d'une constitution droite. S'il ne le fait pas, sa cité est une tyrannie en tant qu'elle blesse la dignité des hommes qui la composent.

                  Cette réflexion repose sur l'état de nature, avant celui de société, c'est-à-dire une situation qui précède l'existence des sociétés humaines, et la sortie de cet état par contrat social, entre les futurs sujets ou citoyens, et le souverain. Dans la mienne, il y a des hommes qui vivent dans des « sociétés », qui peuvent certes être très différentes, et évoluer, connaître de nombreux soubresauts, changements.... Je veux dire que je pense que les considérations précédentes composent un mythe.

                  Si je dois définir « la liberté  des individus» dans telle société, je tente de comprendre ce qu'elle est dans cette société, et ce qu'elle a pu être. Je constate qu'en fait elle est une idée négative, du non-être si vous préférez, qu'il faut non pas partir de « la liberté », mais du contraire, les divers éléments d'autorité et de coercition qui s'imposent à l'individu, si l'on simplifie grandement.

                  france2100 Le concept de liberté ne naît pas d'une idéalisation de l'homme mais du refus d'être dominé par autrui.

                  Non. J'ai affirmé que nous avions une fausse conception de la liberté, et qu'elle était probablement relative à une tout aussi fausse conception de l'homme. Je pense qu'il s'agit d'un danger pour nos cités. Mon conseil: sortir de cette idéologie, de ce que l'on considère, actuellement ou non, qui doit être, et étudier un peu plus l'homme, sa place dans le règne animal, les sociétés dans lesquelles il vit, comment elles fonctionnent, et les rapports entre ces sociétés. Le sujet est vaste : il implique autant les sciences humaines que la biologie, et certaines de ses sous-disciplines comme l'éthologie.

                  Mais, lorsque vous avez été en quelque sorte façonné par cette idéologie, en tant que l'homme n'est pas seulement un être de raisonnement, sortir de ses promesses mirifiques implique une certaine désillusion, un certain dégoût de ce qui peut être, de la déception. Même quand on le comprend comme un manque de sagesse, il n'est pas si facile de passer au-dessus. La totale remise à zéro d'un individu n'est pas vraiment possible...

                    af90 Je ne crois pas à un état de nature préexistant à un état de société.
                    Rien dans l'évolution du genre Homo ne permet d'accréditer une telle hypothèse.
                    Autrement dit, le "contrat social" est dans la nature de l'homme, espèce sociale depuis des centaines de milliers et même des millions d'années.

                    • af90 a répondu à ça.

                      candidus

                      Comme dit précédemment, je pense qu'il s'agit d'un mythe, voire d'un idéal-type pour expliquer comment fonctionnent les sociétés humaines.

                      Science po aux mains des antifas...
                      Bravo Mélenchon.
                      Faut virer tout ça.
                      La CGT aussi manipule nos têtes blondes.

                        Les résultats de la discrimination positive.

                          af90

                          • La France se proclame fondée sur des valeurs, et considère le peuple comme contingent, donc c'est tout sauf un état-nation : une hiérocratie plutôt. Car si un état-nation est un état qui donne des bouts de papier à presque tous ses habitants, alors tous les états sont des états-nations.

                          • La censure combat les valeurs qui étaient hégémoniques pour imposer des idées marginales : le peuple français ne veut pas devenir étranger en Afrique. Comme si les Huguenots étaient parvenus au pouvoir et avaient lancé les dragonnades contre le peuple - ce qui s'est passé dans certains pays et s'est fort mal terminé au XVIIè.

                          • Vous vous méprenez encore sur mes idées : je ne défends pas la liberté d'expression comme principe, puisque je suis pour une dictature populaire.

                            Mais puisque nous vivons sous la férule d'un maître qui prétend me devoir la liberté d'expression au nom du sacré, alors je me campe devant lui et tous ses adulateurs pour leur dire : ben alors ? Ne voyez-vous pas les mensonges du maître ? Mais mon véritable désir est de renverser le souverain pour le remplacer par un autre plus proche de mes conceptions : la masse.

                            Le qui, plutôt que le quoi.

                          • Vous affirmez que le libéralisme, dont les droits de l'homme sont l'archétype le plus notable, se fonderait sur un discours rousseauiste, or rien ne saurait être plus faux puisque Rousseau rejetait explicitement l'idée de souverain et de représentation. Il aurait assurément vilipendé cette idée de textes sacrés interprétés par des prêtres sacrés.

                            Le libéralisme est au contraire antérieur à Rousseau, et simplement né dans le contexte de l'absolutisme monarchique. De Montesquieu à Mirabeau, en passant par l'Habeas Corpus, il ne s'agit que de limiter le pouvoir royal pour protéger la classe supérieure. Et dans ses développements ultérieurs il ne s'agit encore que de protéger les différents corps de la polyarchie les uns des autres. C'est très pragmatique et bel et bien conçu dès l'origine en intaille contre le pouvoir.

                          • af90 a répondu à ça.

                            france2100 La France se proclame fondée sur des valeurs, et considère le peuple comme contingent, donc c'est tout sauf un état-nation : une hiérocratie plutôt. Car si un état-nation est un état qui donne des bouts de papier à presque tous ses habitants, alors tous les états sont des états-nations.

                            Il vous échappe encore une fois que l’autochtonie est aussi une idéologie. Et si je devais gouverner moi aussi, j'aurais à mon tour recours à une idéologie, ou un mélange d'idéologies. Les mythes, les opinions grandement fausses sont un aspect du gouvernement, du politique. Il n'empêche qu'il peut en exister de meilleures que d'autres, ou qu'à un moment donné, il peut être positif d'en changer.

                            france2100 La censure combat les valeurs qui étaient hégémoniques pour imposer des idées marginales : le peuple français ne veut pas devenir étranger en Afrique. Comme si les Huguenots étaient parvenus au pouvoir et avaient lancé les dragonnades contre le peuple - ce qui s'est passé dans certains pays et s'est fort mal terminé au XVIIè.

                            Sur énormément de sujets, il n'y a pas de consensus. Sur les droits de l'homme, la polémique porte plutôt sur quels sont les « véritables » droits de l'homme.

                            france2100 Vous vous méprenez encore sur mes idées : je ne défends pas la liberté d'expression comme principe, puisque je suis pour une dictature populaire.

                            Mais puisque nous vivons sous la férule d'un maître qui prétend me devoir la liberté d'expression au nom du sacré, alors je me campe devant lui et tous ses caniches pour leur dire : ben alors ? Ne voyez-vous pas les mensonges du maître ? Mais mon véritable désir est de renverser le souverain pour le remplacer par un autre plus proche de mes conceptions : la masse.

                            Le qui, plutôt que le quoi.

                            1- Combattre les droits de l'homme au nom d'un droit de l'homme, implique d'accepter l'idée des droits de l'homme ; donc votre propos ne réfute pas le mien. Votre position opportuniste participe du consensus précédent.

                            2- Vous vous réclamez incessamment du peuple, ou du « bon peuple » plus exactement, ce qui implique de discriminer selon vos critères justement. Vous souhaitez le gouvernement au nom d'une infime partie de ce que sont aujourd'hui les Français, contre tous les autres.

                            france2100 Vous affirmez que le libéralisme, dont les droits de l'homme sont l'archétype le plus notable, se fonderait sur un discours rousseauiste, or rien ne saurait être plus faux puisque Rousseau rejetait explicitement l'idée de souverain et de représentation. Il aurait assurément vilipendé cette idée de textes sacrés interprétés par des prêtres sacrés.

                            Le mythe précédent : état de nature / état de société, changement par contrat social, n'est pas seulement une idée rousseauiste. C'est une opinion très commune, une véritable tarte à la crème, à peu près au XVIIème, et XVIIIème siècle. Jamais entendu parler de Hobbes, Locke, Pufendorf... ? Ce sera un bon début pour vous : https://fr.wikipedia.org/wiki/Contractualisme

                              af90

                              • La nostrité est un principe, mais pas un principe moral pour autant, à moins de jouer sur le sens des mots. Tout système politique n'est pas une hiérocratie, tout patriotisme n'est pas un patriotisme constitutionnel.

                              • Mettre en défaut la rhétorique de l'adversaire (sur la liberté d'expression) n'est pas faire sienne cette rhétorique.

                              • Les Français ne sont pas une "infime partie" des habitants de France, et peu m'importe le sort des colons : je vous abandonne cette idéologie abominable qu'est l'universalisme, cet autre nom du colonialisme et de l'impérialisme, dont le corollaire est une tyrannie méprisant tous les hommes avec équanimité.

                              • Je critiquais votre affirmation que le libéralisme reposerait sur une idéalisation de l'homme, alors que vient faire Hobbes dans cette discussion ? Que l'idiome "état de nature" ait été utilisé par d'autres auteurs est étranger à cette discussion. Quant à Locke, ce n'est pas davantage au nom d'une conception idéale de l'homme qu'il défend la tolérance, mais parce qu'il observe que la recherche de l'unité amène la guerre.

                              • L'homme n'est pas un être de raison, bien sûr, mais en quoi des lois écrites par des hommes et interprétées par des hommes nous aideront-elles alors ? Pas bien des aspects, les élites sont plus endoctrinées et ignorantes que la masse, comme en témoignent ces projets déments qu'ils nous imposent.

                                Il y a un schisme entre les motivations réelles de votre désir, fondé sur une idéalisation de l'autorité et du courroux paterne, et les arguments que vous assemblez ad hoc pour justifier celui-ci.