france2100 Vous confondez état-nation (l'état d'une nation, i.e. d'un peuple organique) et une république libérale (fondée sur des libertés sacrées interprétées par des juges sacrés).
Or je ne prône pas une république libérale mais une dictature populaire fondée sur le tirage au sort. Je ne suis pas opposé au concept de censure, je suis opposé à cette censure. Je ne cesse de le répéter : l'important n'est pas le "quoi" (quels principes) mais le "qui" : qui décide ? Et cela ne peut plus être les élites républicaines qui ont organisé notre colonisation et notre génocide : l'immigration est leur Varenne.
Non. Par Etat-nation, j'entends une forme particulière de société, la nôtre, dans laquelle une grande majorité de la population appartient à la même nation : c'est-à-dire dispose de la même nationalité. Les Etats-nations occidentaux admettent une idéologie, les droits de l'homme, qui de surcroît a eu une influence directe sur la conception qu'ils se font de la nation. Je passe les stupidités que nous avons déjà abordé la dernière fois.
france2100 Vous affirmez que la censure protège* mais ici elle est l'outil d'une guerre visant à détruire la société, les peuples, races, nations, cultures, sexes, espèces, afin de purifier le monde. Nous étions en paix, le pouvoir crée la guerre.
(*) autrement dit, qu'employer la violence pour faire taire les païens tels que moi protège la société.
Si je comprends bien, il vous échappe que la censure protège certaines idées, mœurs... en faisait la guerre aux idées, mœurs contraires ? Ce serait valable aussi pour la vôtre.
Une grande partie de nos mœurs ou coutumes ne sont effectivement pas plus intelligentes ou valables que d'autres, mais ce sont les nôtres. Je le précise, car à votre contraire, je n'envisage pas notre idéologie comme maléfique ou diabolique, que je ne veux pas lui faire de faux procès, et que j'admets qu'elle peut contenir des opinions ou intuitions vraies. Je peux même lui reconnaître sans problème des avantages aussi : par exemple, la liberté morale dont nous jouissons séduit parce qu'elle peut être agréable, dans certaines conditions, entre autres, l'entre-soi.
france2100 Le consensus sur les droits de l'homme n'est que superficiel : les Français ne reconnaissent pas leur devoir à être colonisés et génocidés au nom des droits de l'homme.
Quant à moi je ne défends pas ma liberté d'expression au nom des droits de l'homme, sauf pour m'adresser à ceux qui valorisent ces textes sacrés. Je défends ma liberté d'expression au nom de ma volonté de pouvoir m'exprimer, de mon besoin de vérité, et de mon besoin à avoir un pays. Et je suis bien convaincu que si je réunissais vingt Français pour leur demander si je devrais avoir le droit de dire ce que je dis, la grande majorité serait d'accord avec moi.
Vous me reprocherez de parler d'une perspective individuelle, et je vous rétorque que les textes sacrés ne font que cacher la perspective individuelle de ceux au pouvoir. Le "je" est sincère, le sacré est le "je" du pouvoir, son masque et son mensonge.
Vous ignorez l'origine de votre conception, simplement. Vous défendez la liberté d'expression sur tous les sujets, comme un droit que « le souverain » de la cité doit forcément vous concéder. Dans l'idéologie des droits de l'homme, il existe des droits qui découlent de « la nature » de l'homme, que le souverain doit admettre afin de doter sa cité d'une constitution droite. S'il ne le fait pas, sa cité est une tyrannie en tant qu'elle blesse la dignité des hommes qui la composent.
Cette réflexion repose sur l'état de nature, avant celui de société, c'est-à-dire une situation qui précède l'existence des sociétés humaines, et la sortie de cet état par contrat social, entre les futurs sujets ou citoyens, et le souverain. Dans la mienne, il y a des hommes qui vivent dans des « sociétés », qui peuvent certes être très différentes, et évoluer, connaître de nombreux soubresauts, changements.... Je veux dire que je pense que les considérations précédentes composent un mythe.
Si je dois définir « la liberté des individus» dans telle société, je tente de comprendre ce qu'elle est dans cette société, et ce qu'elle a pu être. Je constate qu'en fait elle est une idée négative, du non-être si vous préférez, qu'il faut non pas partir de « la liberté », mais du contraire, les divers éléments d'autorité et de coercition qui s'imposent à l'individu, si l'on simplifie grandement.
france2100 Le concept de liberté ne naît pas d'une idéalisation de l'homme mais du refus d'être dominé par autrui.
Non. J'ai affirmé que nous avions une fausse conception de la liberté, et qu'elle était probablement relative à une tout aussi fausse conception de l'homme. Je pense qu'il s'agit d'un danger pour nos cités. Mon conseil: sortir de cette idéologie, de ce que l'on considère, actuellement ou non, qui doit être, et étudier un peu plus l'homme, sa place dans le règne animal, les sociétés dans lesquelles il vit, comment elles fonctionnent, et les rapports entre ces sociétés. Le sujet est vaste : il implique autant les sciences humaines que la biologie, et certaines de ses sous-disciplines comme l'éthologie.
Mais, lorsque vous avez été en quelque sorte façonné par cette idéologie, en tant que l'homme n'est pas seulement un être de raisonnement, sortir de ses promesses mirifiques implique une certaine désillusion, un certain dégoût de ce qui peut être, de la déception. Même quand on le comprend comme un manque de sagesse, il n'est pas si facile de passer au-dessus. La totale remise à zéro d'un individu n'est pas vraiment possible...