Le débat si attendu par les médias, mais pas vraiment par les français vu l'audience en berne, aura accouché comme la montagne du proverbe, d'une petite souris.
Deux comédiens sans grand talent, ennuyeux et convenus.
L'une, dont on se demande si elle veut vraiment être élue, qui oublie d'attaquer l'autre sur son "bilan désastreux". Slogan pourtant central de sa campagne électorale. Alors soit le bilan n'est pas si désastreux que ça, soit la compétence de Madame reste douteuse et contraint Madame à rester prudente dans son coin.
Quant à Monsieur, il reste bien campé dans son attitude arrogante de bon élève arrimé à ses certitudes et pourvoyeur à l'infini de promesses aussi insincères qu'intenables et d'âneries pseudo écologiques.
On ne pouvait guère attendre de surprises de ce second tour, on est maintenant sûrs de l'issue du scrutin.
La question de notre avenir reste entière.
Monsieur, oublieux encore une fois qu'il n'est que Président par défaut, va t il s'éloigner encore plus de la réalité vécue par les français?
Ou bien va t il, faute d'une majorité pléthorique de députés à sa botte (espérons le), être contraint à plus d'empathie pour son peuple et à plus de considération pour ses opposants?