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cheshire-cat Il n'est pas question de "laisser la place à l'incertitude." elle est là que vous le vouliez ou non. et il faut prendre des décisions dans un monde incertain.Décider d'agir ou décider de ne pas agir est toujours une décision. Je suis très old-school, je crois que les décision médicale doivent être prise sur des critères rationnels, en particulier le rapport bénéfice risque estimé.
Les tribunaux, j'ai déjà dit ce que j'en pensais. Les tribunaux américains délirent régulièrement, c'est pourquoi Pfizer a préféré négocier plutôt que risquer d'être jugé par des jurés qui forcément n'y comprennent rien.
Mais nos juges ne valent guère mieux, vous trouverez un florilège de décisions aberrantes sur le blog à l'UE de Michèle Rivasi qui s'en réjouit àchaque fois.
L'erreur, c'est de croire qu'a grande échelle, une rationalité scientifique détachée du capitalisme, de la logique de profit et des errements humains en général, peut exister.
Le processus de prise de décision dont tu mets en avant la rationalité supposée, est en réalité parasité par la logique de l'argent et de la cooptation, entre autres. Ce qui donne des scandales tels que celui du médiator, du sang contaminé, de Pfizer, etc...
Pour en revenir à l'actualité, si la rationalité scientifique était vraiment le principe directeur ici, il n'y aurait pas une opposition de principe, presque pavlovienne, vis-à-vis du vaccin russe, considéré par nos dirigeants comme "un outil de propagande." des gens supposément conseillés par toute une équipe de scientifique supposément objectifs.
J'ai tendance à faire confiance à la science, mais cette confiance est loin d'être inconditionnelle pour les raisons que je viens de citer.
Un exemple d'actualité; La démission de la quasi-totalité des rédacteurs de la revue science et vie, qui se rendent bien compte que la logique du profit prend le pas sur l'integrité scientifique, au sein de leur revue;
https://www.lefigaro.fr/medias/la-quasi-totalite-des-redacteurs-de-sciences-et-vie-demissionne-20210330
cheshire-cat Une étude isolée sur quelques cas ne prouve pas grand-chose.
Pourtant dans une étude, il faut toujours un échantillon. La question de savoir si celui-ci est représentatif ou pas relève de l'ergotage.
Les comparaison au sujet des limitations de vitesse et du train ne tiennent pas compte de la complexité de la situation. On ne peut pas résumer les choses par un dilemme cornélien dans le but de faire l'impasse sur les droits imprescriptibles de l'individu. Un juge demandera à la personne ayant aiguillé le train sur la victime pourquoi tout n'a pas été fait pour éviter ce décès, et il aura bien raison. Si il s'avère que dans la suite d'évènements menant au décès il y'a eu négligence, incompétence, corruption, cela doit se savoir et les responsables doivent être punis.
Les mêmes personnes qui refusent aujourd'hui le principe de précaution au sujet du vaccin et des anticorps monoclonaux mettaient ce même principe en avant a propos de l'hydroxychloroquine et parfois de l'ivermectine, de manière totalement caricaturale.
Sinon le Canada vient d'arrêter la vaccination par l'AstraZeneca des moins de 55 ans, la balance bénéfice-risque étant défavorable.